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Critique de Diotime


Hughes Choplin organise son approche de l'oeuvre laruellienne selon trois temps qui respectent les trois ordres constitutifs de la non-philosophie : le "climat" du projet non-philosophique (le choix de l'Un comme terme premier et préalable au penser), la logique non-philosophique c'est-à-dire le penser lui-même, et la nouvelle pratique philosophique que ce penser autorise. On peut également y associer les trois grandes catégories du radical, de l'uni-latéral, et de l'occasionnal. Mais l'auteur entend situer son commentaire dans un espace qu'il qualifie lui-même d'"intermédiaire" entre la philosophie et la non-philosophie, et toute la difficulté de son entreprise consistera à légitimer une telle posture qu'on pourrait qualifier de "neutre" ou d'"objective", affirmant la complémentarité nécessaire de la philosophie et de la non-philosophie. Or, justement, il existe deux manières radicalement différentes de poser une telle complémentarité, et il n'est pas sûr que la voie tierce choisie par Choplin ne reconduise pas à une synthèse de type philosophique... le projet et le style même du livre ne se veulent-ils pas avant tout pédagogiques ? Il s'agit de s'adresser au lecteur philosophe ou dit "cultivé" pour le convaincre du bien-fondé et de la consistance indéniable du mode de penser non-philosophique, sans toutefois prendre parti pour celui-ci, ni bien sûr le présenter comme un simple au-delà du philosophique, ce qui reviendrait à affronter la philosophie sur son propre terrain. (...)
Lien : http://la-non-philosophie.bl..
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