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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une forêt d'arbres creux Antoine Choplin (Français, 1962) – 120 pages – La Fosse aux Ours – Sorti le 21 Août 2015

En Décembre 41, à Terezin, République Tchèque, Bedrich arrive avec femme et enfants dans la ville-ghetto. Il prend l'habitude d'observer les arbres « les arbres ne mettent pas » « Les arbres ne sont pas creux » etc… C'est alors qu'il va arriver l'un des pires trucs pour lui et sa famille en cette époque qu'est 39-45 …

Ce récit est beaucoup trop court (Quoique ! Plus long ce aurait pu être pire ! C'est plus une question de style!). Et c'est un Taiseux (pas ou très peu de dialogues). L'attachement aux personnages est peu réussite…

Désolé ! Je ne critique absolument pas le sujet de la Shoah mais plutôt le manque d'additivité du Livre. Je trouve que perpétuer la mémoire de la Shoah est un objectif louable et difficile de la faire avec « entrain » donc voilà la note n'est pas forcément représentative du message.

« Je n'ai fait que vous donner les bases, faites-vous votre propre avis »
(Désolé j'avais oublié cette phrase rituelle dans la dernière critique)

Et puis je n'en fais pas la même Lecture qu'une femme de 70 ans qui n'en ferait qu'une bouchée tellement ces témoignages sont moches et il y a ce besoin d'être compris…
Moi me seul lieu avec la Shoah ce sont les cassettes qu'on nous passaient en cours d'histoire.

Bref, l'histoire est toujours en mouvement eihn.

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Les romans d'Antoine Choplin sont courts. Il n'est pas dans le style de l'auteur de diluer, et de s'étendre. Il va droit au but.
L'exercice est risqué. Parce pour happer le lecteur, il lui faut immédiatement trouver la parfaite accroche pour que se produise l'alchimie espérée.
Je reconnais bien volontiers la poésie de son écriture ainsi qu'une esthétique singulière. Ces qualités pouvaient servir un sujet aussi délicat et douloureux que celui choisi par l'auteur.
Seulement, pour ma part l'émotion manquait à l'appel. Il ressort de cette lecture une frustration certaine, une impression de flou, d'inachevé. Ce fut le même ressenti pour Radeau, et le héron de Guernica dont je n'ai jamais pu achever la lecture.
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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1941, Terezin , le camp qui sert de « vitrine » aux Allemands et où sont rassemblés beaucoup d'artistes. Bedrich, dessinateur, est affecté à la conception de bâtiments officiels.
C'est presque le luxe comparé aux autres camps, il peut voir sa femme et son fils et la situation est difficile mais vivable.
Sauf quand on voit des trains qui partent de temps en temps en emportant les plus faibles...
Bedrich et ses collègues de travail essaient toutefois de témoigner en se rassemblant le soir et en dessinant.
Un jour les Allemands veulent organiser une visite officielle, tout le camp est nettoyé, décoré…

Sur le même thème, je venais de lire « Lever de rideau sur Terezin » de Christophe Lambert, un roman pour adolescent, plus romanesque, mais qui retrace bien la vie dans ce camp.

Chez Choplin, dont j'ai lu presque tous les livres, le récit est toujours délicat, pudique, avec un style minimaliste mais évocateur.
On a lu beaucoup de récits sur les camps donc il faut tout le talent de l'auteur pour ne pas répéter mais encore et toujours évoquer l'indicible.
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Avec ce récit, je découvre la plume d'Antoine Choplin. Et l'existence de l'artiste caricaturiste Bedrich Fritta. Et aussi la réalité du camp de Terezin, que je ne connaissais que de nom, un parmi les sinistres noms de lieux où la barbarie nazie a été poussée à l'extrême. Un camp que l'on voulait faire passer pour une ville-ghetto où les prisonniers juifs étaient bien traités, comme on a voulu le faire croire à la Croix-Rouge danoise qui a exigé de visiter le camp en juin 1944.

Mais inutile de chercher des détails historiques, des faits concentrationnaires précis dans le livre d'Antoine Choplin : la privation de liberté, la faim, les mauvais traitements, les coups sont plutôt évoqués par petites touches, sous une plume qui se fait pinceau ou crayon. Regard de peintre qui rend compte des violences faites aux hommes en observant le jeu des ombres et des lumières, les couleurs ternes, les traits dessinés sur l'horizon par la silhouette des arbres (j'ai particulièrement apprécié la construction qui inclut toute l'histoire entre deux arrivées en train où Bedrich observe les arbres près de la gare ou entre les planches du wagon). Une écriture poétique, sensible, qui évoque aussi en creux, comme le titre, la place et le rôle de l'artiste face à une dictature aveugle.

J'ai apprécié cette lecture mais il m'a peut-être manqué malgré tout un peu d'émotion ou de précision (même si je comprends, comme je l'ai expliqué plus haut, la manière d'écrire de l'auteur). Si je n'avais pas lu le billet de Choco bien avant de commencer ce livre, je n'aurais peut-être pas aussi bien saisi les enjeux de ce camp de Terezin (le livre en cours comble cette lacune). J'ai quand même aimé cette lecture, ainsi que le personnage de Bedrich, ferme, solide, entraîné vers le néant avec ses camarades dessinateurs par des forces abjectes.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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L'artiste Bedrich Fritta est déporté en 1941 au camp de Terezin en république tchèque avec sa femme et son fils. Il intègre le bureau des dessins. le jour, ce groupe accomplit des commandes obligatoires, des plans, des aménagemetns du camp. La nuit, ils se retrouvent en cachette pour laisser libre cours à leur créativité, pour représenter leur quotidien à Terezin transfiguré par l'art.

Ainsi, pour ces hommes, la création, l'art, la fraternité restent les seuls recours contre l'horreur. Dans une scène marquante, Bedrich et sa femme observent une maison au loin, loin du camp, et s'imaginent de l'autre côté des barbelés. L'espoir et l'évasion de l'esprit permettent à la folie de se tenir relativement éloignée, pour un temps, quelques minutes, le temps d'un rêve...

Si l'émotion transparaît entre les mots, elle se fait discrète, contenue, pour ces hommes pour qui il faut avant tout résister face à l'opresseur et ne pas capituler.

Mes réserves : D'une part, j'ai l'impression que pour ce thème couru, lu et relu, il faut vraiment un texte choc, différent, original. Or l'émotion contenue fait passer à côté de la poésie du texte et de cet auteur que j'avais tant aimé dans La nuit tombée.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Court roman inspirée de la déportation de Bedrich, sa femme et leur fils dans le camp de Terezin.
On vit dans ce ghetto, où tout n'est que tristesse, pauvreté, maladie,, interdiction...

Légèrement déçu par ce roman où l'émotion n'était pas au rendez vous contrairement à "La nuit tombé".
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Une forêt d'arbres creux ne fait pas exception à ce choix toujours judicieux de l'auteur d'un personnage phare dans la tourmente. Mais cette fois il a décidé de mettre en scène une personne qui a réellement existé, dans un cadre historique extrêmement contraignant. Il s'agit de Bedrich Fritta, dessinateur connu avant la seconde guerre mondiale
suite sur le blog
Lien : http://nicole-giroud.fr/fore..
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