Ancien chef des services de renseignement à la DGSE,
Alain Chouet, diplômé entre autres en langues orientales, livre ici l'histoire en France du terrorisme salafiste des 40 dernières années, en commençant par l'attentat antisémite de la Rue Copernic en 1980, attribué par aveuglement à l'extrême-droite, seule piste investiguée, alors que le chef du commando était un membre du FPLP, jusqu'aux attentats à la kalachnikov en plein Paris, au camion, à l'arme blanche..., des adhérents de l'idéologie salafiste et wahabite, agités par l'Arabie saoudite et le Qatar, formés par les bases arrières afghanes d'al Qaïda, surfant sur la frustration des rejetons de la troisième génération d'émigrés. 50 ans d'aveuglement volontaire ou naïf, de compromissions, de lâches abandons de la classe politique, de gauche notamment, pour des raisons d'opportunisme électoral, de political correctness ou par peur d'être traités d'Islamophobie, concept inventé pour cela par les Frères Musulmans pour favoriser leur entrisme dans les quartiers dits "sensibles", ont abouti au séparatisme de quartiers où la police, les pompiers ne peuvent plus pénétrer car l'état de droit n'y règne plus, la violence étant exercée au profit du chiffre d'affaires de bandes de délinquants invoquant la non légitimité des lois de la République. Ils entendent y imposer leurs lois claniques basées sur les principes du Coran des temps du Prophète. Perspicace, posant un regard sans concession et dénonçant nos lâchetés, nos impérities, l'arrogance de nos politiques endogames aveugles à ce qu'il se passe au-delà du périphérique, notre non fermeté sur nos principes,
Alain Chouet termine son ouvrage en proposant quelques pistes d'action. En espérant qu'il ne soit pas trop tard. L'agenda politique des fascistes salafistes, lui, a toujours cours.