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EAN : 9782377540136
40 pages
éditions lapin (12/07/2018)
2.75/5   4 notes
Résumé :
Il était une fois un marchand qui laissa sa femme enceinte en compagnie de la servante pour des affaires. Un soir, elle chassa un énorme crapaud de son jardin, ce qui lui vaudra de donner vit à un crapaud. Ce n'est que dans deux fois sept ans qu'elle pourra retrouver son fils dans sa forme humaine.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Il était une fois...une femme très belle, mais très seule. Son mari, un riche marchand, était parti au loin. Elle attendait un enfant et tous deux espéraient un fils. Un jour alors qu'elle voulait ramasser une rose dans son jardin, elle trouva au pied du rosier un énorme crapaud qu'elle se mit à chasser avec un bâton.
Mais le crapaud, en colère, lui jeta un sort...
Quelques temps après, alors qu'elle avait totalement oublié l'incident, à la place du beau garçon qu'elle attendait, elle mit au monde un crapaud. Cachant cet état à son mari, elle décida de le confier aux nymphes de l'étang...
D'après la malédiction, il reprendrait forme humaine au bout de deux fois, sept ans.
Mais aura-t-elle le courage d'attendre tout ce temps ? Les crapauds ont mauvaise réputation, c'est bien connu, et mieux vaut ne pas les contrarier. Autant elle que sa servante, devraient réfléchir avant de les chasser...

Voici un conte classique pour les 3-6 ans que j'ai eu un grand plaisir à découvrir. L'histoire est originale et le conte fera réfléchir les tous petits sur l'importance qu'ont tous les êtres vivants dans la nature, qu'ils nous soient sympathiques ou pas.
C'est vrai que les crapauds ont souvent mauvaise réputation. C'est un conte qui aborde donc le thème de la différence mais aussi celui de l'abandon par la mère de son petit, tout simplement parce qu'il n'est pas comme les autres. le thème du mensonge est également évoqué.

J'ai trouvé les illustrations d'Emilie Seto un peu effrayante, mais bien en rapport avec le conte. Elles sont toutes dans les tons jaune, rouge et noir. La nature est envahissante, les crapauds sont souvent représentés en pleine page...mais les êtres humains sont bien plus laids en fait, car ils le sont à l'intérieur d'eux-mêmes.
Un conte à double sens donc, comme souvent, et à méditer...

L'auteur Bernard Chouvier est psychologue clinicien, psychanalyste et professeur émérite de psychopathologie et psychologie clinique à l'Université Lumière Lyon 2. Je le remercie beaucoup de m'avoir fait découvrir ce nouveau titre.
L'illustratrice, Emilie Seto, est illustratrice de presse et de littérature jeunesse. Elle est également graphiste aux Editions Lapin. Ce conte est son premier livre illustré.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique.

Je ne suis pas coutumier à rendre public de mauvais ressentis, mais en m'inscrivant à cette opération, je me suis engagé à le publier.

Désolé mais je n'ai pas du tout apprécié cet ouvrage.

Cette future mère est peut-être belle physiquement mais humainement très laide.
Elle rejette un "laid" crapaud de son "beau" rosier.
Elle rejette et abandonne son enfant car il est différent.
Elle ment à son mari.
Bien que veuve, elle rejette encore et même bat son enfant différent et ne s'arrête que quand il redevient "normal".
Pour au final pleurer de joie à la vue de son enfant retrouvé.

Je ne dis pas que la totalité les écrits pour la jeunesse (public visé, entre 5 et 6 ans ?) doivent être moralistes mais quand même !

Comment faire lire ce livre à une gamine ou un gamin ?
Et surtout comment répondre aux questions qui vont se poser, de manière très prévisible ?
Pourquoi chasse-t-elle le crapaud ?
Pourquoi abandonne-t-elle son enfant ?
Pourquoi ment-elle à son mari ?
Pourquoi bat-elle son enfant-crapaud ?
Pourquoi est-elle heureuse dès que son enfant est redevenu humain ?
Une maman peut-elle être aussi vilaine ou méchante ?
Pourquoi n'est-elle pas punie ?

Non, ce sont des antivaleurs que je ne souhaite pas mettre dans la tête de minots.

Les illustrations ?
Pas assez figuratives à mon goût et pas toujours en accord avec le texte.
Parfois l'élément majeur du texte est un détail de l'illustration (le côté abandonné de la maison au fond de la forêt, par exemple).
Parfois des éléments de l'illustration sont sans lien avec le texte (que vient faire la poule ou autre volaille dans l'illustration parlant de fêtes organisées pour réconforter la veuve éplorée ?)

Sur la forme ?
Les illustrations empiètent et masquent les numéros de page (pourtant essentiels à cet âge)

Bref, ne gaspillez pas 14€ (quand même !) pour ce texte.

Livresquement votre,
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Dès réception du livre ce matin, je n'ai pu résister à le feuilleter et remarquer que toutes les illustrations étaient de la même couleur soit noire, rouge, orange, blanche notamment pour la peau des humains et verte aussi.
J'ai posé le livre puis quelques heures plus tard je l'ai lu d'une traite. le sujet parle de rejet, d'abandon d'enfant sous prêtexte de sa différence et du mensonge. Puis de la réconciliation. Un sujet difficile donc mais bien pensé. La femme du marchand est assez cruelle avec les animaux et c'est pourquoi un sort lui a été jeté, elle ment à son mari en lui disant que l'enfant est mort sans aucun scrupule. Est ce la raison pour laquelle sur les illustrations cette femme soit disant d'une grande beauté est plutôt peu jolie ?
La moralité de l'histoire est d'apprendre à accepter la différence, enfants différents, personnes nées avec un handicap personnes de couleur ou de religions différentes, les animaux quelques qu'ils soient. Enfin moi j'ai toujours du mal à accepter les rats. Rien que d'y penser j'ai des frissons. Les crapauds par contre, j'adore !!!

Bref, j'ai beaucoup aimé ce conte. Merci à Masse critique, et aux éditions les contes du lièvre pour l'envoi de ce roman.
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Je remercie Babelio pour m'avoir permis de participer à cette Masse Critique.

Au premier abord, la couverture de cet album ne m'a pas du tout inspiré. Cela c'est confirmé en découvrant les couleurs utilisées pour tous les dessins, elles sont agressives et ternes, une majorité de noir , rouge et jaune. Seul le titre entouré d'arabesques me plaît pour le coup.

De plus, les dessins eux mêmes sont dérangeants, je dirai même pas très beaux dans leur généralité.

Je trouve que pour un livre de conte pour enfant, il dégage de la laideur et non un côté attractif malgré le message que l'on a voulu transmettre.
D'ailleurs, il m'a fallu plusieurs lectures pour pointer du doigt ce que l'auteur voulait transmettre. Un conte a une morale finale, ici une malédiction, qui entraîne mensonges et rejet de la différence, sans pour autant être clair dans sa finalité.

Cette approche est plutôt terrifiante que pédagogique, le crapaud est disproportionné, les personnages ne sont en aucun cas attirants, les dessins manquent de finesse et de précision.

L'histoire est triste, elle fait comprendre au lecteur que la richesse ne fait pas le bonheur, qu'il faut accepter les différences, que le mensonge vous trahira quoi qu'il arrive.
La fin est choquante et assez violente.
Je n'ai pas apprécié cet ouvrage dans sa globalité.
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critiques presse (1)
Bedeo
04 mars 2019
Dans ce livre délicat à double sens, on aborde indirectement l’abandon. Celui de la mère envers son bébé car il est différent des autres et celui du père occupé par ses affaires, absent, puis qui décède. On parle du déni, de ce que la parole peut faire de plus mal dans le rejet et la mise à l’écart de la société. Autant la nature est représentée de façon hostile avec ses marécages, ses nénuphars aussi grands que les arbres et ses racines de mangrove autant les personnages sont difformes et effrayants, reflet d’un monde dur et sans pitié.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La belle, tu regretteras longtemps ton geste et tes paroles...Que ton fils, en naissant, possède quatre pattes et soit pareil à moi !
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Videos de Bernard Chouvier (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bernard Chouvier
Transmis par la mémoire orale, les contes portent en eux la sagesse et le goût du merveilleux de ceux qui, au fil du temps, y ont déposé leurs plaisirs, leurs angoisses et leurs émotions. À travers son histoire personnelle, l?auteur a cherché, dans ces pages, à transmettre la passion qui est la sienne pour ces histoires qui enchantent le quotidien et ouvrent au voyage à travers les diverses cultures du monde.
Par sa chaleureuse présence, le conte se découvre dans le partage, au sein de la vie familiale. Il donne à voir et surtout à entendre les conflits et les peurs qui agitent le psychisme de l?enfant. Mais en même temps il a un pouvoir réparateur, il est capable d?offrir un dépassement aux situations difficiles. Les figures traditionnelles des contes, de Cendrillon à Vassilissa, de l?ogre à la Baba-Yaga sont évoquées tout au long de ce parcours. Grâce au recours à la magie, aux métamorphoses et aux sortilèges, l?imaginaire se déploie et fait oeuvre d?apaisement. Bernard Chouvier est psychologue clinicien, psychanalyste, professeur émérite de psychopathologie clinique à l?Université de Lyon.
--- Fiche du livre : https://www.dunod.com/pouvoir-contes
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