La dramatique de la conscience dans le roman vue par Jean-Louis Chrétien.
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Je ne dissimulerait pas cependant que les romans, même les plus purs, font du mal ; ils nous ont trop appris ce qu'il y a de plus secret dans les sentiments. On ne peut plus rien éprouver sans se souvenir de l'avoir lu, et tous les voiles du cœur ont été déchirés. Les Anciens n'auraient jamais fait de leur âme ainsi un sujet de fiction ; Il leur restait un sanctuaire ou même leur propre regard aurait craint de pénétrer.
Mme de Staël - De l'Allemagne