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Jean-Pierre Tusseau (Adaptateur)
EAN : 9782211019835
209 pages
L'Ecole des loisirs (29/12/1992)
3.34/5   827 notes
Résumé :
Suivez les merveilleuses et périlleuses aventures d'Yvain, chevalier de la Table ronde. Sa valeur est telle qu'un lion se laisse apprivoiser et devient le plus fidèle des compagnons. Il combat ses ennemis avec vigueur et bravoure, pourfend de son épée un serpent crachant du feu... Mais il est aussi homme à servir les nobles dames et à promettre monts et merveilles à sa belle. Dans ce véritable roman d'aventures médiévales, Yvain vous entraînera dans le monde des hér... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (98) Voir plus Ajouter une critique
3,34

sur 827 notes
Un bon livre sur les légendes de la table ronde qui nous entraîne dans une folle aventure qui se construit sur une fidèle amitié entre un chevalier et un lion, ce qui est pour le moins original... Travaillée au collège, j'ai beaucoup apprécié cette oeuvre !
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J'ai tout simplement horreur de ce roman de chevalerie, bourré d'hyperboles, peuplé de chevaliers nobles et valeureux, qui combattent des monstres très vilains, et qui remportent toujours, c'est fou ce que c'est ennuyeux de lire ce livre.

Je n'ai rien ressenti. Aucun suspense, aucune surprise, que des combats, et encore, et encore...

Si je suis parvenue à noter une deuxième étoile, c'est seulement parce qu'on a étudié ce roman en français, et que c'était très intéressant de découvrir tous les symboles cachés dans ce livre... Et si je l'ai lu jusqu'au bout, c'est que j'étais obligée, sinon je n'y aurais même pas touché croyez-moi...

Nous assistons dans ce... truc ? à une rencontre amoureuse si exagérée que personne n'y croirait, en tous cas personne qui ait un peu de bon sens...

Et là je vous vois venir, vous avez envie de me dire que ce livre a été écrit au Moyen-Âge, et que c'est un grand livre de l'époque, incontournable, et que Chrétien de Troyes faisait partie des plus grands auteurs de l'époque médiévale..

Certes, certes, mais nous sommes au XXIÈME siècle, et je qualifie tout simplement ce livre de navet, sans aucun intérêt, à pars à étudier au collège.
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C'est l'histoire d'un gars qui est ce qui se fait de mieux à son époque : un chevalier sans peur et sans reproche… Sans reproche ? Mouais… En tout cas jusqu'à ce qu'il se marie… Bon ! Je vous vois venir avec vos gros sabots… Vous vous dites sûrement qu'il l'a trompée ! Mouais ! Vous avez raison… En partie seulement…
Mais commençons par le début, voulez-vous ?
Il était une fois un très beau chevalier, fier, courageux, solide comme un roc et respectant d'au plus près les règles de la chevalerie courtoise. Un jour, il entendit parler, par la bouche de son cousin germain, Calogrenant (avec un nom pareil, c'est le ridicule qui devrait le tuer et non un solide adversaire) d'une fontaine magique située dans un endroit pratiquement inaccessible où, en suivant un rite indiqué par un géant moche au possible, on se retrouvait face à un chevalier tellement redoutable qu'il vainquait tous ses adversaires, et de ce fait s'emparait de leurs montures, tradition oblige, plongeant dans la honte le vaincu. Mais que voilà un beau défi pour notre coeur vaillant qui n'a rien d'autre à faire dans la vie que de se battre. Seulement, le roi Arthur a décidé d'aller rendre une petite visite à la fontaine en question, accompagné de ses chevaliers de la table que la tradition veut ronde. Yvain décide de le prendre de vitesse pour tirer à lui toute la gloire. Il se met en route. Je vous épargne les détails afin que vous ne piquiez pas du nez. Il arrive à la fontaine, exécute les consignes, la tempête, d'une rare violence se déclenche et tatadzoum tamtam, le terrible et invaincu chevalier se présente. le combat est d'une rare violence et notre héros, Yvain, fend le crâne de son adversaire qui s'enfuit à cheval pour aller mourir en son château poursuivi par un Yvain qui tombe dans un piège terrible puisque sa monture est coupée en deux. S'il ne s'était penché en avant pour attraper son adversaire, il aurait été tranché comme un bout de gras entre les mains expertes de mon boucher. Mais le voilà coincé dans un réduit fort peu hospitalier. Heureusement pour lui, une gente et belle demoiselle vient à son secours et lui offre une bague qui le rend invisible aux yeux de la maisonnée qui le cherche car la veuve du chevalier qu'il a estourbi en veut énormément à celui qui a occis son malabar d'époux. Son amour pour ce dernier était d'autant plus fort qu'il était le rempart protégeant ses terres de la convoitise d'autres seigneurs. La veuve se lamente bien fort et jure qu'elle fera payer de sa vie la perte de son époux au traître qui a vaincu son casse-trognes de mari. La belle et jeune demoiselle a un plan pour sauver le bel Yvain : lui faire épouser la veuve ! Elle lui donne un bain et le rend tout-à-fait présentable. Entre temps, notre fier chevalier a vu la veuve et en tombe follement amoureux car jamais on ne vit plus jolie femme ! Notre brave et belle jeune fille fait comprendre à sa dame que plutôt que d'occire celui qui vient de faire passer de vie à trépas son époux, elle ferait mieux de se marier avec lui afin d'avoir un protecteur pour ses terres… La veuve commence à se dire que tout compte fait il y a de l'idée, mais comme elle ne veut point acheter un chat dans un sac, elle demande d'abord à voir la marchandise ! Aussitôt, le bel Yvain se présente devant elle fou d'amour, la veuve ne le trouve pas si mal fait que ça et en deux coups de cuiller à pot, la noce est organisée. La veuve redevenue joyeuse perd son veuvage et se retrouve l'épouse aimante du BBBC (beau, brave et bon chevalier).
Ciel ! Que vois-je ? le roi Arthur et sa clique se présentent à la fontaine. Il procède aux ablutions (tempête, bourrasques violentes, pluie ravageuse) … Yvain se présente, dissimulé par son heaume. Messire Keu, langue de vipère, jaloux notoire, demande au roi l'honneur d'affronter le chevalier. le roi Arthur lui concède ce menu plaisir. Mais Yvain fait mordre la poussière à ce prétentieux de Keu qui se retrouve la queue entre les jambes (où voulez-vous qu'il la place, autrement ?). Au lieu de prendre son dû, le fier destrier de cette andouille de Keu, il le rend à Arthur lui affirmant qu'il ne pourrait prendre un bien qui appartient à son suzerain. (Snif ! Que c'est beau la chevalerie !) le roi demandant à voir la tête de ce noble adversaire est tout surpris de constater qu'il s'agit de l'un de ses grâcieux chevaliers. Oh, comme les copains sont heureux de retrouver Yvain ! Chouette ! Youppie et tralala ! Yvain invite le roi et sa suite à venir festoyer en son château (c'est à lui, maintenant qu'il a épousé la châtelaine, ex-veuve éplorée, jeune épouse comblée). le roi lui fait l'insigne honneur de rester chez lui huit jours à boustifailler, chasser et pêcher en compagnie de sa cour qui profite du grand nombre de gentes dames. Au moment du départ, l'entourage du roi s'évertue à convaincre Yvain de les accompagner. « Non, mais quoi, gamin ! Tu ne vas pas rester là à te rouiller encore plus vite que ton armure ! Allez ! Bouge tes fesses et viens tournoyer avec nous ! »
Bon, bein, notre brave chevalier va demander à sa tendre moitié qu'il vient à peine d'épouser un petit congé pour aller se faire quelques tunes en tournoyant ici et là. L'ex-veuve éplorée et récente épouse comblée lui accorde un congé d'un an, mais il faudra que son chéri revienne avant qu'un an ne soit écoulé…
Et c'est à ce stade que j'arrête de spoiler en vous laissant confrontés aux affres douloureuses de l'incertitude si peu certaine : le chevalier va-t-il tenir sa parole et rentrer chez bobonne à heure et à temps ?

Critique :

Mon Dieu ! Dire que l'éducation nationale française recommande la lecture de cet ouvrage ! Pauvres enfants ! N'a-t-on rien de mieux à leur proposer que cet amoncellement de pitreries sensées donner l'image d'une chevalerie dotée de toutes les qualités (courtoise, se mourant d'amour pour les jolies dames et toujours occupée à se bagarrer ou à chasser) ?
Ce roman est déplorable et sans aucune consistance. Juste digne d'une émission de téléréalité. La seule excuse de Chrétien de Troyes, c'est qu'il est un précurseur… On est en quelque sorte à l'école prématernelle de l'écriture romanesque. Il faut bien débuter un jour…
Bref ! Si vous connaissez les Monty Python et leur recherche du saint Graal, vous rigolerez peut-être en lisant cet ouvrage, mais de grâce, évitez à vos enfants cette lecture qui leur prouverait que vous ne les aimez pas et que vous laissez libre court à votre sadisme ! (On en a condamné pour moins que ça !)
Comment ça, je ne suis pas objectif ???
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C'est à la faveur d'un challenge sur Babelio que j'ai lu ce roman médiéval, Yvain ou le Chevalier au lion, écrit à la fin du XIIème siècle par Chrétien de Troyes.
Nous voici plongés à la cour du roi Arthur. Yvain est un chevalier de la Table Ronde. Lors d'un banquet, son cousin Calogrenant raconte un récit de son aventure en forêt de Brocéliande, qui s'acheva par sa défaite. Yvain est fou de rage et décide d'aller venger son cousin. Il se rend alors auprès de la fontaine magique et refait les mêmes gestes que son cousin : il renverse de l'eau sur son perron, déclenchant ainsi aussitôt une tempête effroyable ainsi que l'ire du seigneur qui garde cette fontaine, un certain Esclados le Roux. S'ensuit un combat sans pitié entre les deux chevaliers. Yvain ressort de ce duel vainqueur en tuant Esclados le Roux. À son enterrement, Yvain aperçoit sa veuve éplorée, Dame Laudine, qui n'attend qu'une chose, se venger. Il en tombe aussitôt éperdument amoureux. Grâce à l'aide de Lunette, servante de Dame Laudine, - qui voit mieux les choses que personne et dont l'auteur nous précise qu'elle était futée comme une Bretonne, il va échapper aux gardes et envisager d'accomplir son dessein amoureux... La suite du roman n'est que cavalcades, combats, épreuves et péripéties, où se déploie l'honneur, où ferraille l'épée, ou vacille le coeur...
Sorti tout droit de l'univers enchanteur et mythique des chevaliers de la Table Ronde, ce texte laisse entrer dans ses pages le fantastique comme un vent de fraîcheur. Ainsi il ne faut pas s'étonner de voir brusquement surgir ici un anneau qui rend invisible, là un autre anneau qui rend invulnérable. Ne vous étonnez pas si vous rencontrez sur votre route un paysan haut de dix-sept pieds qui vous indiquera le chemin le plus court pour parvenir à la fameuse fontaine magique ou bien encore un lion en Bretagne. Ici l'Autre monde jouxte celui des vivants. Bien sûr, je n'oublie pas cet onguent magique qui guérit de la folie, invention de la fée Morgane...
Mais surtout il y a un thème ici intemporel, traité de manière noble et délicieuse, celui de l'amour...
À l'origine, Chrétien de Troyes écrivit ce livre en vers octosyllabiques, inspiré des légendes arthuriennes. Il offrait ainsi une manière nouvelle de rompre avec les chansons de geste en proposant peut-être pour la première fois l'idée de ce que sera le roman dans sa forme moderne. On peut donc qualifier Chrétien de Troyes de créateur du genre. À ce titre, ce roman appartient donc à une oeuvre fondatrice.
La version que j'ai lue est une traduction en prose française moderne de Claude-Alain Chevallier et m'a aidé à entrer dans le tourbillon fou de cette histoire qui ressemble à s'y méprendre au rythme endiablé d'une bande dessinée. D'ailleurs, le récit ravira autant les petits que les grands.
Mais une fois écarté le voile fantastique, une fois laissées dernière nous les scènes de bataille, nous pénétrons dans les cours d'une société raffinée, faite d'élégance et de culture, où la femme est à la fois entourée d'un vif respect et fait l'objet d'un véritable culte. C'est sans doute davantage un monde idéal qui est dépeint ici, un monde embelli, imaginé, mais avant tout un monde désiré... Ici les mariages sont dictés autant par l'amour que par la nécessité politique.
Nobles lecteurs, permettez-moi d'espérer être pour vous ce soir ce preux chroniqueur qui vous donnera envie de venir vous pencher sur le perron de la fontaine magique...
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Avant que la Renaissance trouve son âge d'or dans l'Antiquité, ce qui sera qualifié de bas Moyen-Âge le trouvera dans les légendes arthuriennes du haut Moyen-Âge et c'est à partir de ces légendes que seront élaborés les premiers romans par Chrétien de Troyes à la fin du XIIe siècle.
Cette invention du roman s'est faite par le coup de génie de ce traducteur virtuose qui ne s'est pas contenté de traduire quelques légendes en sa langue, mais les a transposées dans un tout autre esprit qui exigeait un tout nouveau genre d'écriture où l'on ne se contente pas de « rêves, de fables ni de mensonges ». (31) Évidemment, cela n'empêchera en rien son auteur de mettre en scène un paysan qui « avait bien dix-sept pieds de hauteur » (34), un anneau qui rend invisible (51) ou un lion en Bretagne.
Les personnages suivent leur destin qui les conditionne absolument, laissant le champ libre à la naïve poésie pleine de charme qui accompagne tout le récit. On en trouve le plus joli exemple lorsque « Amour…attaque Yvain doucement en le frappant au coeur par les yeux », elle lui inflige alors une plus profonde blessure qu'un coup d'épée, qui « cicatrise très vite, dès qu'un médecin s'en occupe, tandis que la blessure d'Amour empire plus elle est près de son médecin. » (60)
Ce roman, d'abord récit d'aventure, d'amour et de folie est capables de plaire à tous les publics parce que Chrétien sait se limiter pour s'assurer de lui plaire. le public, en effet, ne saurait apprécier quelques vérités trop sublimes pour lui. Par exemple, sur le thème de l'amour Chrétien nous dit : « je pourrais vous parler si longtemps que je n'en finirais pas d'aujourd'hui, s'il vous plaisait de m'écouter; mais quelqu'un s'empresserait peut-être de déclarer que je vous entretiens de futilités. C'est que les gens ne sont plus amoureux, et n'aiment plus comme ils le faisaient autrefois. Ils ne veulent même plus en entendre parler. » (161) On peut aussi aisément comprendre que le même motif se cache derrière les protestations de Chrétien que la vérité transcende parfois toute expression possible : « la langue ne saurait décrire tous les témoignages d'honneur qu'un gentilhomme sait donner » (46), « ces cris, manifestations d'un chagrin que je renonce à décrire, car personne ne pourrait le faire, et de plus, jamais un [chagrin] semblable n'a été raconté dans un livre » (55), « la tempête fut si terrible que nul ne pourrait en raconter le dixième » (188-189).
Et d'ailleurs, moi-même, je n'en finirais pas de parler aujourd'hui si il me fallait donner toutes mes impressions sur ce délicieux roman, alors je souhaite à tous preux lecteurs et nobles lectrices de trouver le loisir nécessaire afin d'apprécier cet immortel ouvrage.
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Citations et extraits (101) Voir plus Ajouter une citation
Quand je vis l'air clair et pur, de joie je fus tout assuré. Et je vis amassés sur le pin des milliers d'oiseaux. Le croit qui veut : il n'y avait branche ni feuille qui n'en fût couverte. C'était bien l'arbre le plus beau !



































Quand je vis l'air clair et pur, de joie je fus tout assuré. Et je vis amassés sur le pin, des milliers d'oiseaux. Le croit qui veut : il n'y avait branche ni feuille qui n'en fût couverte. C'était bien l'arbre le plus beau ! Doucement les oiseaux chantaient chacun en son langage. Très bien leurs chants s'entraccordaient.
De leur joie je me réjouis. j'écoutais jusqu'au bout leur office. Jamais je n'ouïs si belle musique. Nul homme ne peut en ouïr tel chant si plaisant et si doux que je crus en rêver folie !











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La demoiselle par la main
Emmène Monseigneur Yvain
Là où il est très chèrement tenu.
Lui craint d'être mal reçu,
Et s'il le croit, c'est naturel.
Sur un grand coussin vermeil,
Ils trouvent la dame assise.
Grand peur, je vous l'assure,
Messire Yvain a eu à l'entrée
De la chambre où ils ont trouvé
La dame qui ne lui disait rien.
Ce silence l'effraya fort :
Il fut de peur si ébahi
Qu'il pensa bien être trahi ;
Et il se tint debout loin d'elle
Jusqu'au moment où la pucelle
Lui dit : « Qu'elle aille au diable
Celle qui apporte à une dame
Un chevalier qui ne s'en approche pas
Et qui n'a ni langue, ni bouche,
Ni esprit qui lui permette de penser
Et de commencer à parler ! »
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Ton chagrin n'est qu'une joie et ton malheur est un bonheur à côté du mal qui me ronge et me détruit. Quand on est habitué à vivre dans le plaisir et la joie, un petit malheur semble plus insupportable qu'à quelqu'un d'un peu endurci par la vie.
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Les uns échangeaient des nouvelles, les autres parlaient d'Amour, des tourments, des souffrances et des grands bienfaits qu'en ont souvent reçus les fidèles de son ordre, qui à cette époque était riche et généreux ; mais aujourd'hui on trouve bien peu de ses fidèles, car voici que presque tous l'ont abandonné et Amour en est bien déprécié. Ceux qui aimaient avaient une réputation de courtoisie, de vaillance, de largesse et d'honneur.

A la cour, récit de Calogrenant p. 19
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Un rustre, qui ressemblait à un Maure, d’une laideur et d’une hideur extrêmes, - si laid qu’on ne saurait le décrire,- était assis sur une souche, une grande massue à la main. Je m’approchai du rustre ; je vis qu’il avait une tête énorme, plus grosse que celle d’un roncin ou d’une autre bête, des cheveux en mèches, un front pelé, qui avait plus de deux mains de large, des oreilles moussues et immenses, comme celles d’un éléphant, des sourcils énormes, un visage plat, des yeux de chouette, un nez de chat, une bouche fendue comme un loup, des dents de sanglier, pointues et rousses, une barbe noire, des moustaches en broussaille, et le menton soudé à la poitrine, une échine longue, tordue et bossue. Il était appuyé sur sa massue, habillé d’un vêtement extraordinaire, où n’entrait ni lin ni laine ; c’étaient deux peaux de taureau ou de bœuf, nouvellement écorchées, qu’il avait attachées à son cou.
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Vidéo de Chrétien de Troyes
Chrétien de TROYES – Au plaisir de lire 'Le chevalier de la charrette' (France Culture, 1964) L'émission "Plaisir de la lecture", par Maurice Toesca, diffusée le 28 décembre 1964. Lecture : René Clermont.
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