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Hercule Poirot - Romans tome 33 sur 33

Janine Lévy (Traducteur)
EAN : 9782702430118
254 pages
Le Masque (13/09/2000)
4.05/5   597 notes
Résumé :
Immobilisé par l'arthrite, Poirot demande à son vieil ami le capitaine Hastings de le rejoindre à Styles pour être ses yeux et ses oreilles et ainsi alimenter son esprit encore aiguisé. Bien que connaissant l'identité du criminel, qu'il surnomme «X», Poirot ne la révèle pas à Hastings, frustré, mais il le prévient que X, déjà responsable de plusieurs meurtres, est prêt à frapper à nouveau, et ils doivent se hâter pour empêcher un meurtre imminent.

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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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🔖⚱️Il fut, il restera Hercule Poirot...⚱️🔖


Hastings relate la dernière enquête d'Hercule Poirot ayant pris fin là où leur amitié et leur duo avaient pris racine, à Styles Court devenu pension de famille. Hastings rejoint son très cher ami après un appel de celui-ci. Arrivé sur place, Hastings ne peut que constater l'état de santé inquiétant d'Hercule. Mais, ce dernier se moque de sa santé et lui annonce être là non pas pour se reposer, mais pour y empêcher un meurtre. le suspect est connu du détective, mais aucune preuve tangible ne peut lui être imputée. Refusant d'en dire plus à Hastings, Poirot lui demande d'être ses yeux et ses oreilles au milieu des autres pensionnaires. Rapidement, un accident à lieu, puis une mort surviennent....


Quelle tristesse cela est pour moi de lire se livre qui signe la fin de la saga Hercule Poirot et me rappelle également la fin de son auteure. 😭J'ai beau connaitre l'intrigue, le dénouement, le ressenti reste aussi fort et puissant que lors de la première lecture. 😭
Dans ce roman, Agatha Christie met fin à la vie de son personnage incroyable d'une manière magistrale et digne. L'enquête ne s'appuie pas sur des faits, mais sur la psychologie des personnages. L'action met en scène non pas notre détective, mais son acolyte, Hastings qui au travers de son récit ne peut s'empêcher de distiller son ressenti, ses émotions, ses impressions ; cela apporte une énorme tension émotionnelle à ce dernier roman.


Pour une dernière énigme, Agatha Christie s'est surpassée. Nous nous retrouvons sur les lieux de la première enquête, dans un lieu tragique où le mal rôde. Cela est d'ailleurs mis en avant par les allusions au passé et l'atmosphère malsaine de Styles Court. le point fort ici n'est pas la recherche du meurtrier comme Hercule Poirot l'explique à son ami Hastings - puisqu'il connait son identité -, mais la manière sournoise et pernicieuse qu'utilise un des pensionnaires pour pousser un être "bien sous tout rapport" à commettre l'irréparable.

Ajouté à cela une pléthore de personnages avec les hôtes, Mr et Mrs Lutrell dont les caractères opposés détonnent ; Mr et Mrs Franklin dont l'un passe son temps à mener des recherches et l'autre à jouer les hypocondriaques. Ajouté à cela la fille d'Hastings, Judith au caractère bien trempé, le Major Allerton dans la peau d'un don Juan de première, Sir Carrington représentant la bonne société anglaise... et cela donne des tas de possibilités et de suspects.


Au final, c'est avec une grande tristesse que j'achève cette lecture. Comme à chaque fois, un pincement au coeur me saisit à la lecture de cette dernière enquête. Mais Hercule Poirot reste et restera toujours vivant.🥰
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Dans ce dernier opus des enquêtes d'Hercule Poirot, le fameux détective est en pension dans la maison de Styles qui fut le décor de sa première enquête. Physiquement très diminué, perclus d'arthrite, il demande à son ami Hastings désormais veuf, de venir d'Argentine le rejoindre afin de l'aider à résoudre sa dernière enquête.
Hastings doit être les oreilles et les yeux de Poirot, qui se déplace avec difficulté – le plus souvent en fauteuil roulant, ou reste alité. Son jugement est malheureusement en partie faussé par la présence de sa fille Judith et il interprète mal les indices qu'il recueille. Il ne comprendra qu'à posteriori l'identité du véritable meurtrier.

Ce roman a été écrit dans les années 1940, bien que publié en 1975. Cela se sent très nettement à la manière dont Agatha Christie tisse l'intrigue. Agatha Christie choisit de faire mourir son personnage dans cette dernière enquête. Il y est question de relations passées, de l'amitié indéfectible de Poirot et de Hastings. Ce roman est teinté de beaucoup de nostalgie. Je dois vous avouer qu'il me touche à chaque lecture. Et à chaque fois je superpose bien malgré moi les images de l'adaptation télé avec David Suchet formidable dans ce rôle. Plus que dans aucun autre roman, Poirot réfléchit à la notion d'intégrité, d'amitié, de bien et de mal, de règlement de compte, de châtiment divin. Peut-on décider de la vie et de la mort d'autrui, même si celui-ci est un meurtrier ? Sa manière toute personnelle d'affronter sa propre mort est à ce point révélatrice. Un roman donc très sombre qui invite à réfléchir sur la notion de culpabilité.
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C'est avec un peu d'appréhension que l'on ouvre le dernier roman des fabuleuses enquêtes d'Hercule Poirot. le titre, tel un faire-part de décès, est de mauvais augure. Nous savons déjà que l'on va perdre un être cher.

Notre ami Hastings démarre son histoire dans le train qui le mène à Styles, théâtre de la première enquête du célèbre binôme. Il est plein de nostalgie alors qu'il traverse « le paysage plat et monotone de l'Essex », répondant à une invitation de son cher ami vieillissant.
Il est étonnant de constater que c'est Hercule Poirot, cloué dans un fauteuil roulant, qui remonte le moral de Hastings en lui démontrant que ses souvenirs de bonheur ne reflètent pas la réalité. Heureusement, le petit bonhomme a encore gardé intactes ses précieuses cellules grises ainsi que sa franche modestie !
Outre Hercule Poirot, Hastings va retrouver également sa fille cadette, Judith, qui vient d'avoir vingt-et-un ans et travaille avec le Docteur Franklin. Ils effectuent des recherches médicales dans un laboratoire loué par leurs hôtes le Colonel et Mrs Luttrell. Les autres pensionnaires sont L'épouse du docteur Franklin et son infirmière Miss Craven, Miss Cole, le frêle Norton passionné de nature, Sir William Boyd Carrington, ex-gouverneur d'une province des Indes et le Don Juan Allerton.
Très rapidement, Hercule Poirot dévoile à Hastings l'objet de son invitation : une ultime enquête à partir de cinq meurtres élucidées par la justice mais qui restent mystérieuses aux yeux du célèbre détective. Pour lui, ces morts sont dues à un seul assassin et, chose effroyable, celui-ci demeure à Styles, forcément habité de mauvaises intentions. Rongé par l'arthrite, le petit Belge va donc avoir besoin des yeux et des oreilles de Hastings pour mener son enquête.

Les relations père-fille entre Hastings et Judith seront longuement évoquées, notamment lorsque celle-ci s'approchera de la toile tissée par Allerton. Une sorte de mélancolie habite Hastings à l'évocation du manque causé par la disparition de son épouse et aussi à l'idée que son cher ami est condamné. On sent Hastings débordé par son enquête, ne sachant plus où donner de la tête, d'autant plus qu'Hercule Poirot se refuse à lui livrer le nom de l'assassin, prétextant, un brin moqueur, la transparence de son cher ami qui ne saurait cacher ses soupçons.

Le danger rôde. Et suivant un schéma merveilleusement orchestré Agatha Christie sème des fausses pistes tout au long du roman, elle nous balade de suspect en suspect : un excellent tireur, un savant qui joue avec des poisons, une mégère, une fausse malade… Elle nous fait parcourir Styles et son parc qui vieillissent eux aussi, par manque d'entretien, manque de moyens. Les Luttrell doivent rentabiliser le domaine car ils ne sont pas fortunés. Les repas sont maigres, les serviettes de toilette minces, l'eau tiède, les alcools sous clés. On sent un peu la nostalgie d'une époque fastueuse disparue qui n'est pas sans faire écho à la santé d'Hercule Poirot, disparue elle aussi. La tristesse nous gagne nous aussi…

A peine la dernière page tournée, le tandem Poirot / Hastings me manque déjà. Un seul remède contre cet abattement : ressortir de ma bibliothèque La Mystérieuse affaire de Styles et repartir bien vite dans cette maison de campagne des Cavendish pour reprendre la boucle, indéfiniment.
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Poirot quitte définitivement la scène avec ce dernier roman.
J'ai particulièrement aimé cette toute dernière enquête, qui a lieu dans une maison dans laquelle Hercule Poirot et son ami Hastings ont déjà mené une enquête pour meurtre bien des années plus tôt. La maison de famille est désormais transformée en une pension accueillant des vacanciers, dont Hercule Poirot et Hastings, son fidèle ami.
C'est donc une page qui se tourne avec ce volume dans lequel un Hercule Poirot très affaibli par la maladie fait appel à son ami de longue date pour l'aider à coincer un tueur particulièrement retors, soupçonné d'être mêlé à au moins cinq meurtres pour lesquels il n'a jamais été arrêté.
Comme dans tous ses romans, l'auteur nous emmène à la rencontre de toute une brochette de personnages complexes et ce, dans un cadre typiquement anglais.
La fin est mémorable dans le sens où l'auteur réussi à nous surprendre, non pas tant par l'identité du tueur que par une sacrée surprise, un revirement de situation pour le moins extraordinaire.
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Et voilà. Clap de fin. Baisser de rideau. La fin de Poirot qui a tout de même eu une nécrologie dans le NY Times.

Un détective passionnant, par son intelligence , et très amusant, malgré lui, par son manque d'humilité. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire chacun des romans où il entrait en scène et c'est un peu à reculons que j'ai commencé la lecture de celui-ci. Il est toujours difficile de se dire que notre protagoniste va mourir et on sait, dès le début, que c'est ce qui va arriver.

On a ici un personnage vieillissant, perclus de rhumatismes, le corps fatigué, le coeur tout autant, les traits tirés mais un cerveau toujours intact. de même que ses fabuleuses moustaches!

Le rôle qu'elle lui donne ici, laisse un arrière-goût particulier. On sent un petit décalage avec le caractère habituel. Pour autant, tel que ça l'est amené, on comprend ce décalage.

L'enquête est très psychologique et tourne autour d'un angle très différent, permettant à l'autrice d'instiller une atmosphère malaisante au lieu. Les réflexions de certains personnages sont à glacer d'effroi, nous faisant imaginer le pire. Comme de coutume, on cherche, on spécule, on émet des hypothèses tout en se disant "non ce n'est pas ça, trop facile...". On tombe dans les pièges qu'elle nous tend. Et au final, on finit par être ébahie par la fin

Enfin, et surtout, avec ce titre, on a une sensation de la boucle qui est bouclée. L'enquête se déroule à Style, lieu de la première enquête de Poirot. Lieu de sa rencontre avec Hastings qui est d'ailleurs invité une nouvelle fois à Styles par Poirot lui-même. Qui, comme de coutume sera le narrateur et qui aura surtout le rôle de seconder Poirot dans cette dernière enquête. Son rôle est d'ailleurs plus que secondaire. C'est Hastings qui est au premier plan. Pourtant, en dépit de cela, on n'oublie pas Poirot. On le sait en coulisses, veillant avec son regard de chat, à l'affût du meurtrier. Surtout, page après page, on se demande comment l'autrice a imaginé sa fin.

Un récit, qui comme beaucoup de récit écrit par Agatha Christie, sent la fin d'une époque, la nostalgie. Un peu triste de quitter ce personnage, je me console à l'idée que j'ai tous les romans dans ma bibliothèque, permettant, à l'occasion, d'aller saluer un vieil ami.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
— L’affaire qui nous occupe, Hastings, sera ma dernière, continua-t-il. Et ce sera aussi la plus intéressante, car notre meurtrier est exceptionnel. Il possède une technique extraordinaire que, malgré moi, je ne puis m’empêcher d’admirer. Jusqu’à présent, il a opéré avec une telle habileté qu’il m’a battu, moi, Hercule Poirot ! Il a lancé une attaque à laquelle je suis incapable de trouver une parade.
— Si vous étiez aussi robuste qu’autrefois…
J’avais prononcé cette phrase d’un ton apaisant ; mais, selon toute apparence, ce n’était pas ce qu’il fallait dire.
— Combien de fois faudra-t-il vous répéter qu’il n’est pas besoin d’effort physique pour démasquer un criminel ? Il suffit de réfléchir, de faire travailler ses petites cellules grises.
— Euh… oui, naturellement. Ça, vous êtes capable de le faire. Fort bien, d’ailleurs ?
— Fort bien ? Ah ! mon ami, vous me vexez. Je suis capable de le faire à la perfection. J’ai les jambes paralysées, mon cœur me joue des tours, mais mon cerveau fonctionne toujours sans la moindre défaillance. Il est, vous le savez depuis longtemps, de toute première qualité.
— Voilà qui est magnifique, dis-je doucement.
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Quel est celui qui n’a jamais ressenti un soudain serrement de coeur à revivre une ancienne expérience ou à éprouver une émotion inhabituelle ?
« J’ai déjà fait cela. »
Pourquoi ces simples mots nous émeuvent-ils toujours aussi
profondément ?
Telle était la question que je me posais alors que, assis dans un coin de mon compartiment, je regardais défiler le paysage plat et monotone de l’Essex.
Combien de temps s’était-il écoulé depuis que j’avais fait ce même voyage avec la stupide impression que le meilleur de ma vie était déjà derrière moi ? Blessé au cours de cette guerre qui, pour moi, serait toujours la guerre, en dépit du fait qu’elle a été surpassée depuis lors par une seconde plus terrible encore, j’étais persuadé en 1916 que j’étais déjà mûr ! J’étais alors incapable de comprendre que, en réalité, ma vie ne faisait que commencer.
J’allais sans le savoir encore, d’ailleurs, à la rencontre de l’homme dont l’influence devait modeler et façonner ma vie. En fait, je me rendais chez mon vieil ami John Cavendish dont la mère, récemment remariée, possédait une maison de campagne baptisée « Styles Court ».
Je ne voyais dans ce voyage que l’agrément d’aller renouer de sympathiques relations, loin de me douter que je serais sous peu plongé dans les ténébreuses complications d’un crime mystérieux.
C’était donc à Styles que j’avais retrouvé Hercule Poirot, cet étrange petit bonhomme dont j’avais fait la connaissance en Belgique. Je me rappelle encore ma stupéfaction en le voyant remonter la grand-rue du village de sa démarche un peu claudicante, le visage orné de son extraordinaire moustache.
Hercule Poirot ! Depuis cette époque, il était resté mon ami le plus cher, et c’était en pourchassant avec lui un autre meurtrier que j’avais rencontré celle qui devait devenir ma femme : la plus douce, la plus loyale, la plus merveilleuse compagne qu’un homme ait jamais eue. Elle reposait maintenant dans la terre d’Argentine, morte – comme elle l’aurait souhaité – sans éprouver de longues souffrances ni connaître la débilité de la vieillesse. Hélas, elle avait laissé derrière elle un homme solitaire et désemparé.
Ah ! si j’avais pu revenir en arrière, recommencer ma vie ! Si j’avais pu me retrouver par magie en ce jour de 1916 où j’allais à Styles pour la première fois !… Que de changements avaient eu lieu depuis lors ! Quels vides parmi les visages familiers ! Quant à la maison elle même, elle avait été vendue. John Cavendish était mort, mais sa femme Mary – cette fascinante et énigmatique créature – était encore en vie, quelque part dans le Devon. Laurence, lui, habitait l’Afrique du Sud, avec sa femme et ses enfants. Des changements, oui. Des changements partout.
Seule, une chose était restée étrangement semblable : je retournais à Styles pour y retrouver Hercule Poirot.
J’avais été fort étonné, quelques jours plus tôt, de recevoir...
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- Car après tout, qu'est ce que la culpabilité ? Et qu'est ce que l'innocence ?
- Je n'aurais pas cru, dis-je, qu'il pût y avoir le moindre doute à ce sujet.
Le docteur se tourna vers moi.
- Qu'est ce que le mal ? Qu'est ce que le bien ? Les opinions varient d'un siècle à l'autre, parfois d'un pays à l'autre. Ce que vous pourriez déterminer, ce serait probablement la nature du sentiment de culpabilité ou d'innoncence. Mais, en fait, un tel test n'aurait pas la moindre valeur.
- J'avoue ne pas très bien vous suivre.
- Mon cher ami, imaginez un homme qui se croit le droit divin de tuer... disons un usurier ou un proxénète ou tout autre personnage susceptible de soulever l'indignation. Il commet ce que vous appelez, vous, une action coupable, mais ce qu'il considère, lui, comme un acte parfaitement innocent.
-Il me semble pourtant qu'un meurtre doit forcément s'accompagner chez celui qui le commet d'un sentiment de culpabilité.
- Hum ! je peux vous avouer, répondit le docteur Franklin d'un air enjoué, qu'il y a des tas de gens que j'aimerais tuer, moi ! Et ne croyez pas qu'après cela, mes nuits seraient troublées par des remords de conscience. Voyez-vous, je pense que quatre-vingt-dix pour cent de la race humaine devrait disparaître. Et nous vivrions ensuite en meilleure intelligence.
Il se leva et s'éloigna en sifflotant entre ses dents.Je le considérais d'un air sidéré. Un petit rire de Poirot me fit revenir sur terre.
(p.55)
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Soudain son ton redevint amer :

- C'est le côté déprimant de ces endroits, de ces pensions de famille dirigées par des gens bien nés, ruinés : elles sont pleines de ratés, de gens qui n'ont jamais rien réussi et ne réussiront jamais rien, qui ont été vaincus et brisés par la vie, de gens vieux, fatigués, finis.

Sa voix s'éteignit. Une profonde tristesse m'envahit. C'était tellement juste ! Nous étions tous là des gens au crépuscule de la vie : têtes grises, coeur gris, rêves gris. Moi-même, j'étais triste et solitaire, et la femme qui me côtoyait, amère et désillusionnée. Le Dr Franklin, plein d'ardeur et d'ambition, était contrecarré, avait les ailes coupées. Sa femme était la proie de la maladie. Le paisible petit Norton boitillait à la recherche d'oiseaux. Même Poirot, le brillant Poirot de jadis, était maintenant brisé, infirme.
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- Les gens ont en général beaucoup trop peur des responsabilités. Ils abrégeraient les souffrances d'un chien malade. Pourquoi pas celles d'un humain?
- [...]
- Moi, je ne le ferais pas. On ne peut pas permettre aux gens de décider de la vie ou de la mort.
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