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La maison biscornue c'est une drôle de maison où vit un patriarche d'origine grecque qui régente toute sa famille, c'est à dire sa très jeune femme, ses fils et leurs épouses, quelques enfants et des domestiques.
Et soudain le vieil homme est assassiné.
Ce n'est pas tout à fait une enquête policière puisque la police n'a pas le premier rôle ici. Celui qui tente de démasquer l'assassin est le futur mari d'une des petites filles du mort.

Tout dans cette histoire est tordu, les rapports entre les différents membres de cette famille étrange, leurs mobiles, leurs alibis, rien de tient debout, à l'image de cette maison toute bizarre.
J'ai adoré cette petite enquête qui ressemble à un vrai casse-tête.
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Lu il y a longtemps et relu avec le même plaisir même si je me rappelais de la fin.
Aristide Léonidès, un vieillard de 84 ans vit avec toute sa famille : ses deux fils et leurs épouses, ses trois petits-enfants, sa belle-soeur et sa jeune épouse de 24 ans dans une drôle de maison assez rococo. Il est immensément riche et un jour, il est empoisonné.
Le fiancé de l'une de ses petites filles aide la police à mener l'enquête car son père a de hautes fonctions à Scotland Yard.

Comme d'habitude, Agatha Christie nous embarque dans un de ces huis-clos dont elle a le secret : le coupable est assurément un des membre de cette famille en apparence très soudée car Aristide avait un grand sens de la famille et aimait à la voir vivre sous son toit ; il était en outre très généreux avec chacun d'entre eux, alors qui a bien pu tuer ce patriarche qui aimait tant sa famille ? Testament disparu ou différent de ce que le notaire croyait, personnages plutôt sympathiques ... du Agatha Christie pur jus !

Agatha Christie nous confie dans son avant-propos qu'elle s'est beaucoup amusée à écrire ce roman ... et moi aussi à le lire !
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Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un roman d'Agatha Christie et je me dis a chaque fois que je devrais en lire d'avantage car c'est une auteure que j'aime particulièrement.

La maison biscornue nous plonge dans une famille hors du commun : le grand-père vient de mourir empoisonné et Sophia, sa petite-fille décide d'engager un détective privé pour trouver le membre de la famille qui a pu commettre le crime. Amour, haine, secrets de famille et guerre pour l'héritage (tiens apparemment il n'y a pas que chez les Hallyday que l'on a des problèmes avec le testament) !

L'intrigue est vraiment prenante, l'écriture remarquable, et le roman n'a absolument pas pris une ride. En grande reine du suspense, on ne découvre le coupable que dans les dernières pages après avoir soupçonné tout le monde sauf la bonne personne. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Charles, notre détective qui se débrouille plutôt pas mal. Et dans les personnages féminins c'est Sophia qui a eu ma préférence.

J'en ai profité pour visionner son adaptation sur grand écran qui date de l'année dernière, Crooked House avec une très belle brochette d'acteurs. le roman est magnifiquement bien adapté, le cadre notamment la maison sont juste comme on les imagine a la lecture. Par contre bizarrement Sophia qui m'avait tant plu dans le roman m'a insupporté dans le film et j'ai adoré le personnage de Brenda, que j'ai découvert d'avantage dans le film.

Pour conclure le livre comme le film m'ont énormément plu et je ne devrais pas tarder a ressortir un Agatha Christie de ma PAL car c'est toujours un régal.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Après une lecture coup de coeur je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire d'un autre livre sur un thème grave. Plutôt que le trouver pas génial, je l'ai mis de côté et pris le premier Agatha Christie à portée de main dans la biblio de mes vacances !

Je n'ai pas le souvenir de l'avoir déjà lu mais peut-être est-ce possible ! Dans ce polar il n'y a pas nos héros récurrents mais c'est le fil d'un policier, amoureux d'une des petites-filles de la maison biscornue, qui va mener son enquête.

C'est quasiment un huis-clos car les protagonistes du drame n'ont pas le droit de se déplacer. C'est une bonne idée scénaristique si le temps est trop court pour réfléchir à d'autres cadres que celui du crime ! Il faut dire que maison et jardin ont suffisamment de coins et recoins pour balader les lecteurs.

Le richissime patriarche a été empoisonné, reste à savoir par qui : sa jeune veuve, ses fils, ses belles-filles, la soeur de sa précédente femme, ses 3 petits-enfants, dont la dulcinée de l'enquêteur novice ou le jeune précepteur, sans oublier Nannie, cuisinière, femme de chambre, celle qui fait tout quand le petit personnel donne ses 8 jours ?

Les personnages ont, pour la plupart, des caractères très forts et très marqués ce qui rend l'analyse psychologique très intéressante et que c'est par elle que sera dénouée l'intrigue. Heureusement qu'Agatha Christie a été prolifique car je ne suis pas la seule à me réfugier dans ses romans quand il me manque l'inspiration ou l'envie !

Challenge Riquiqui 2022
Challenge Agatha Christie
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J'ai pioché ce roman d'Agatha Christie,  moins célèbre que d'autres, dans une boîte à livres. le titre semblant promettre quelques bizarreries, je me suis empressée de m'y plonger.

La Maison Biscornue fait référence à une comptine anglaise. Ici pas d'Hercule Poirot ni de Miss Marple. Mais il y a bien un meurtre: celui du chef de la famille Léonidès, 85 ans, un Grec débarqué sans le sou à Londres dans les années 1880 et qui fit fortune grâce à un indéniable talent pour les affaires, doublé d'une certaine roublardise. C'est lui qui fit construire cette bizarre demeure biscornue où se multiplient les pignons. Là vivent ses deux fils mariés et les trois enfants du second, ainsi que sa belle-soeur, sa seconde épouse, une jeunesse, et le précepteur des deux plus jeunes.
Le narrateur, Charles, fils d'un commissaire de Scotland Yard, est amoureux de Sophia, la plus âgée des petits-enfants du défunt. Il s'intègre à l'enquête pour libérer sa promise de toute suspicion afin de l'épouser.

Agatha Christie signe avec La Maison Biscornue un drame familiale en huis-clos. J'ai retrouvé avec plaisir l'atmosphère particulière, un peu surannée, qu'elle sait donner à ses romans. Quant aux personnages, ils valent le détour. A commencer par le mort lui-même, au caractère bien trempé, dévoué à sa famille. La mère de Sophia, actrice de théâtre, offre un côté ridicule avec ses grandes tirades et sa gestuelle affectée. A lire, on en rit. A vivre avec, elle doit vite taper sur les nerfs. Son mari n'est guère mieux, même s'il est moins bruyant, toujours plongé dans des recherches historiques pointilleuses (vétilleuses si l'on en croit la grand-tante Edith). Sans compter la fantasque petite dernière, Joséphine, laide mais dotée d'une intelligence précoce pour ses douze ans, qui aime à jouer au détective et qui s'en donne ici à coeur joie.

Agatha Christie, fidèle à elle-même, brouille les pistes et fait planer les soupçons sur chaque membre de la maisonnée. Jusqu'à la révélation finale. J'ai passé un agréable moment british parmi cette famille bizarre de la maison biscornue.
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Je n'étais pas très sûre de l'avoir déjà lu, ou plutôt dans ma tête La maison du péril s'est mélangé avec La maison biscornue et avec un autre encore où la maison est au coeur de l'histoire,, sans compter qu'il y a pas mal de romans d'Agatha Christie dont l'action se déroule dans un cercle familial élargi comme ici. du coup cela a presque été comme une première lecture, à la fin je n'ai pas été totalement surprise, mais j'ai quand même pensé « Ah, c'est ce roman qui finit comme ça ! ».
L'enquêteur n'est pas un des personnages récurrents de l'auteur. Il s'agit du fils du commissaire chargé de l'enquête, il n'est pas policier, mais est fiancé à une des petites-filles de la victime, et a ses entrées dans la maison. La victime est un personnage haut-en-couleur, Aristide Léonides, immigré grec qui a bâti une grosse fortune et fait construire une maison étrange dans un quartier de Londres devenu plutôt chic. C'est le patriarche d'une famille aussi étrange que la maison où cohabitent la soeur de sa première épouse, une très jeune nouvelle épouse, ses deux fils et leurs épouses respectives, et les trois enfants de l'un de ces couples, sans compter un précepteur et quelques domestiques. Bref, tout le monde peut être soupçonné, même les plus insoupçonnables et le mobile semble évident, trop évident.
J'ai adoré cette lecture, même si je n'y ai pas trouvé beaucoup de personnages attachants, car chacun est capable d'être impitoyable à sa manière. Ce qui est attachant c'est la famille en elle-même, assez soudée malgré les apparences. Dans cet univers très proche d'un huis-clos, Agatha Christie nous a concocté une intrigue savoureuse où les apparences sont trompeuses et où chacun est soupçonné tour à tour, plusieurs fois même. le dénouement est magistral, bref et brutal puisqu'il tient en une phrase.
Un des meilleurs Agatha Christie que j'ai lu, palpitant d'un bout à l'autre, ça se passe dans une Angleterre d'une autre époque, mais ce roman n'en a pourtant pas pris une ride.
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La maison biscornue est l'un des trois romans d'Agatha Christie qui m'avait le plus marqué lors de ma première lecture, à l'adolescence. Le temps ayant passé, je ne me souvenais pas exactement pourquoi ce livre m'avait laissé une telle impression de malaise. J'en avais complètement oublié (effacé de ma mémoire ?) le dénouement.
D'habitude, je retrouve toujours en écho, dans l'une ou l'autre des critiques de Babelio, des similitudes avec mes ressentis. Là, je n'en trouvais pas tellement.
J'entame donc ma lecture avec une certaine curiosité. Pas de trace d'Hercule Poirot ni de Miss Marple, ici le narrateur qui mène l'enquête est fiancé avec la petite fille de la victime, vieil homme qui se plait à martyriser les membres de sa famille. J'ai trouvé les personnages croqués avec finesse, bien que la galerie de personnages a quelque chose de caricatural : la très jeune femme du riche patriarche, les enfants, couples tributaires de la fortune de leur aïeul, le jeune narrateur un brin fadasse … mais, sortant du lot, Joséphine, jeune préadolescente atypique et intrigante.
Je devine quelles ont pu être mes affinités avec les uns et les autres lors de ma première lecture, et je me laisse entrainer dans l'histoire.
Et je prends en pleine face le dénouement. Je me souviens enfin de ce malaise, teinté de tristesse qui imprègne la fin de ce roman que je ne perçois pas comme une simple enquête policière. Pas pour les mêmes raisons qu'à l'adolescence, cependant. Difficile d'expliquer plus sans dévoiler ce final .
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Dans un avant-propos, l'auteure, cette chère Agatha, nous dit à quel point elle a aimé écrire ce livre, tellement qu'en écrivant elle s'est sentie être le "scribe" de la famille Léonidès, racontant leur histoire.
Pour ma part j'ajoute, aux propos de l'auteure, que j'ai, également, beaucoup aimé lire cette histoire, cette famille et ses membres ainsi que cette drôle de maison (pas si) biscornue.
Sophia, une des petites filles Léonidès, aime Charles et Charles aime Sophia. Ils veulent se marier mais le chef de famille meurt assassiné, aussi il faudra attendre le dénouement pour le mariage. D'autant que Sophia risque d'être suspectée.
Charles, fils de l'un des pontes de Scotland Yard, fouine un peu dans la dite maison biscornue, apportant ainsi une aide à la police du fait de ses compétence mais aussi de ses entrées dans la place.
Comme d'habitude, dans un presque huis-clos, Agatha nous donne tous les éléments pour non seulement nous faire une idée sur le meurtre, mais aussi pour connaître le coupable.
J'ai bien vu, cette fois, le détail, le déclic qui aide le lecteur, mais il me manquait une certitude qui ne m'est point apparue. Qu'à cela ne tienne je n'étais pas loin de la vérité. Il faut dire (ou écrire) qu'il y a un retournement de situation et que la vérité est très improbable. Mais bon cela s'appelle le suspense.
Sinon comme toujours style impeccable, études des personnages et des caractères très poussée, du bon Agatha Christie. Rien à dire, un bon cru que je conseille.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ici, pas d'Hercule, pas de Marple ou bien d'autres personnages habituels... Nous sommes dans un vrai one shot. le narrateur, c'est le fiancé de la petite fille de la victime. Ce bourreau qui martyrise sa famille. Désagréable personnage... Un roman sous le signe des secrets de famille, des non-dits, de la haine, de l'amour... Bref, du grand Christie qu'on prend plaisir à lire... C'est très bien écrit, c'est prenant, captivant...
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Aristide Léonidès, vieillard qui a fait fortune dans différentes affaires, a fait construire une grande maison à fin d'y faire vivre toute sa famille, aussi bien enfants, petits enfants, tante etc...
Aimant être au contrôle de tout, il n'en est pas moins généreux avec tous, donnant à chacun une grosse somme d'argent qu'ils disposent comme bon leur semble.
Aristide du haut de ses 85 ans casse sa pipe, et de suite une enquête montre qu'il a été empoisonné.
Malgré l'excentricité du personnage, personne n'avait d'intérêt dans la mort d'Aristide et dès le départ la police sent que ça va être une affaire non résolue.

La maison Biscornue, A.Christie a mis de côté ses enquêteurs fétiches à savoir Poirot et Marpple, mais tout en gardant ce qui fait le succès de ses romans, brouillage de piste, intrigue et pas de baisse de rythme.

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