Citations sur La Maison du péril (38)
— M. Poirot est… euh… était un… grand détective, débutai-je.
— Ah ! mon cher ami ! s’écria Poirot, est-ce là tout ce que vous trouvez à dire ? Allons, dites à Mademoiselle que je suis un détective unique, inégalé et inégalable.
— Eh bien ! à présent, c’est chose faite, déclarai-je froidement, vous l’avez renseignée vous-même !
— Oui, mais il est toujours plus agréable de ménager sa propre modestie et de laisser aux autres le soin de chanter vos louanges.
— À quoi bon posséder un chien s’il faut aboyer à sa place ? jeta Nick en plaisantant. À propos, qui est le chien ? Le docteur Watson, sans doute ?
— Mon nom est Hastings, rectifiai-je, légèrement vexé.
- Poirot ! m'écriai-je, j'ai réfléchi.
- Félicitation, mon cher; c'est un excellent exercice, je ne saurais trop vous engager à continuer.
- La providence, murmurai-je.
- Ah, mon bon ami ! Ne rendez pas le bon Dieu responsable des mauvaises actions des hommes. Vous le louez comme si vous étiez à l'office du dimanche, sans comprendre que c'est le même bon Dieu qui a tué Maggie Buckley !
- Poirot, voyons !
- Mais oui, mon bon ami ! Eh bien moi, je refuse de rester assis en disant : ce brave bon Dieu s'occupe de tout, laissons-Le faire. Et je suis convaincu qu'il a crée Hercule Poirot pour qu'il se mêle de ces affaires ! C'est mon métier, voyez-vous.
[...] Eh bien moi, je refuse de rester assis en disant : ce brave bon Dieu s'occupe de tout, laissons-Le faire. Et je suis convaincu qu'Il a créé Hercule Poirot pour qu'il se mêle de ces affaires ! C'est mon métier, voyez-vous.
A quoi bon posséder un chien s'il faut aboyer à sa place ?
Mon cher Hastings, réfléchissez un seul instant combien nous sommes handicapés ! Nous avons les mains liées ! Rechercher le meurtrier une fois le crime commis est chose simple – du moins pour quelqu’un de ma compétence. En pareil cas, l’assassin a pour ainsi dire signé son nom en perpétrant le meurtre ; mais, actuellement, il n’y a pas eu crime, et, qui plus est, nous n’en voulons pas. Découvrir un attentat avant qu’il ait eu lieu, voilà qui présente une rare difficulté.
Modeste n'était pas le mot que j'aurais employé. J'eus l'impression que la vanité de mon compagnon n'avait pas diminué avec les années, bien au contraire. Ronronnant presque d'autosatisfaction béate, il se renversa dans son fauteuil tout en caressant sa moustache.
- ... Votre cousine fait preuve de beaucoup de courage, et elle a décidé de se comporter comme si de rien n'était, achevai-je.
-Que pourrait-elle faire d'autre? constata Maggie. Quels que soient vos états d'âmes, à quoi bon les monter en épingle? ça ne peut qu'importuner autrui.
J'avais oublié, vous êtes si jeune qu'il est normal que vous n'ayez jamais entendu parler de moi. La célébrité n'a qu'un temps. Mon ami va vous dire qui je suis.
Nick se tourna vers moi et, un peu gêné, je m'éclaircis la voix.
- M.Poirot est... euh... était un grand détective.
- C'est tout ce que vous trouvez à dire, mon bon ami ! s'exclama Poirot. Mais voyons donc ! Expliquez à Mademoiselle que je suis l'unique, le meilleur, le plus grand détective qui ait jamais existé !
- Mr Poirot est...euh... était un grand détective.
- C'est tout ce que vous trouvez à dire, mon bon ami ! s'exclama Poirot. Mais voyons donc ! Expliquez à Mademoiselle que je suis l'unique, le meilleur, le plus grand détective qui ait jamais existé !
- Ça n'est plus nécessaire, répliquai-je froidement, puisque vous venez de le lui dire.