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Critique de Phoenicia
Curieux comme je m'étais faite une fausse idée de cette lecture. En la relisant, j'ai davantage apprécié cette lecture, avec ses réflexions, ses rebondissements.
Le Vallon est un domaine de la campagne appartenant à la fantasque Lady Angkatell et son époux, habitués à inviter fréquemment chez eux famille et amis. Voisin de Poirot, ce dernier est invité à midi et croit à une farce de mauvais goût. Dans la piscine gît le corps de John Christow, ami de la famille. Sur le bord, son épouse, le revolver à la main. Or, ce qui de prime aborde semble être une mise en scène se révèle être un vrai drame. Encore que, la scène de théâtre ne soit pas si loin...
Agatha Christie met Hercule Poirot en arrière-plan et prend le temps de nous poser les différents personnages, notamment la famille Angtakell. J'ai beaucoup apprécié le personnage de la maison, tellement fantasque, ressort comique et pourtant bien des fois inquiétante. Tellement insensible comme semble l'être sur bien des points sa famille entière. Détachement, insensiblerie, cruauté. Henrietta et Midge m'ont touché, chacune à leur manière. Agatha Christie nous présente ainsi une aristocratie en marge et pourtant authentique. L'occasion pour elle de donner quelques passages sur l'utilité d'une vie, qu'est-ce que se sentir vivant. Des réflexions qui nous offrent une fin avec une certaine émotion j'ai trouvé.
Quant à l'intrigue elle-même, la Reine du crime m'a de nouveau menée par le bout du nez. J'ai cru l'emporter pour finir par découvrir que je n'ai suspecté une nouvelle fois ce qu'elle a bien voulu me faire suspecter. C'est le genre d'histoire que j'apprécie. Me faire duper en m'offrant une fin surprenante, imaginative. Or, dans cette intrigue, on peut dire que l'on est servi.
Challenge Trivial Reading VI
Challenge Agatha Christie
Challenge Cluedo Littéraire II
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Séries 2020
Le Vallon est un domaine de la campagne appartenant à la fantasque Lady Angkatell et son époux, habitués à inviter fréquemment chez eux famille et amis. Voisin de Poirot, ce dernier est invité à midi et croit à une farce de mauvais goût. Dans la piscine gît le corps de John Christow, ami de la famille. Sur le bord, son épouse, le revolver à la main. Or, ce qui de prime aborde semble être une mise en scène se révèle être un vrai drame. Encore que, la scène de théâtre ne soit pas si loin...
Agatha Christie met Hercule Poirot en arrière-plan et prend le temps de nous poser les différents personnages, notamment la famille Angtakell. J'ai beaucoup apprécié le personnage de la maison, tellement fantasque, ressort comique et pourtant bien des fois inquiétante. Tellement insensible comme semble l'être sur bien des points sa famille entière. Détachement, insensiblerie, cruauté. Henrietta et Midge m'ont touché, chacune à leur manière. Agatha Christie nous présente ainsi une aristocratie en marge et pourtant authentique. L'occasion pour elle de donner quelques passages sur l'utilité d'une vie, qu'est-ce que se sentir vivant. Des réflexions qui nous offrent une fin avec une certaine émotion j'ai trouvé.
Quant à l'intrigue elle-même, la Reine du crime m'a de nouveau menée par le bout du nez. J'ai cru l'emporter pour finir par découvrir que je n'ai suspecté une nouvelle fois ce qu'elle a bien voulu me faire suspecter. C'est le genre d'histoire que j'apprécie. Me faire duper en m'offrant une fin surprenante, imaginative. Or, dans cette intrigue, on peut dire que l'on est servi.
Challenge Trivial Reading VI
Challenge Agatha Christie
Challenge Cluedo Littéraire II
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Séries 2020
