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Citations sur Le mystère de Listerdale (25)

— Ici, je vous dois des excuses. J’ai exagéré, vraiment. Vous sembliez tellement désireux de participer à une aventure mystérieuse que je n’ai pas pu résister à la tentation. J’ai choisi, sur le quai, l’individu à l’aspect le plus sinistre et je vous ai demandé de le suivre. Puis, je vous ai confié le petit paquet.
— Qui contenait une alliance.
— Oui. [...]
— Je vois, dit George. Tout devient très simple, quand on sait. Vous permettez ?
Il s’était emparé de sa main gauche, la dégantait et poussa un grand soupir. Pas d’anneau…
— C’est parfait, il ne sera pas dit que cette bague n’aura servi à rien.
— Oh ! s’écria Élisabeth. Mais je ne vous connais pas !
— Vous me savez charmant, c’est l’essentiel. Et vous êtes lady Élisabeth Craigh ?
— George ! Seriez-vous snob ?
— Terriblement. Mais je pense surtout à mon oncle… celui avec lequel je suis fâché ! Quand il saura que je vous épouse, qu’il y aura du sang bleu dans la famille, il me prendra aussitôt comme associé.
— Oh ! George, est-il vraiment très riche ?
— Élisabeth, seriez-vous intéressée ?
— Énormément. J’adore dépenser.

Extrait tiré de la nouvelle : La jeune fille dans le train
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[...]
— Le plus ennuyeux, dit-elle d’un ton où perçait la nervosité, est que, malheureusement, je ne peux vous expliquer…
— Vous ne pouvez pas…
— Non.
— C’est admirable ! dit Rowland avec un enthousiasme sincère.
— Quoi donc ? Je ne vois pas…
— Je dis que c’est admirable. Tout comme dans ces romans passionnants sur lesquels on passe des nuits. Dans tous, sans exception, l’héroïne ne peut rien expliquer au premier chapitre. Elle parle au dernier et on ne voit pas du tout pourquoi elle ne s’est pas décidée au début… à ceci près qu’il n’y aurait pas eu d’histoire. Je ne puis vous dire à quel point je suis ravi de me trouver mêlé à une aventure mystérieuse, une vraie… je croyais que cela n’existait pas. Il s’agit sans doute de documents secrets de la plus haute importance et de l’Orient-Express. J’ai toujours eu un faible pour l’Orient-Express…
Elle lui lança un regard soupçonneux.
— Qui vous a parlé de l’Orient-Express ? demanda-t-elle d’un ton sec.
— Aurais-je commis une indiscrétion sans le vouloir ? dit vivement George. Peut-être votre oncle a-t-il l’habitude de prendre ce train…
— Mon oncle… Mon oncle…
— Je sais, dit George, compréhensif. J’en ai un, moi aussi. On ne saurait être responsable de ses oncles. Ce sont de ces petits inconvénients de la vie…
La jeune fille éclata de rire.
— Ah ! vous êtes rafraîchissant, reposant, dit-elle.[...]
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N'étant pas une femme, Anthony ignorait tout de l'art de sortir d'un magasin sans rien acheter.
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La boutique était tenue par une très vieille femme qui arborait une moustache arborescente susceptible de rendre jaloux bien des adolescents.
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Elle avait toujours aimé les domestiques de la vieille école. On était en sécurité avec eux, on se sentait bien, comme avec de vieux amis.
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- Vous serez bien payée, cela va de soi, lâcha-t-elle sans y toucher. [...]
- Le colonel Kranine m'a parlé de deux mille livres, à peu près.
- C'est cela, dit joyeusement la grande-duchesse.[...] J'espere que cela vous paraît suffisant. Ou voulez-vous trois mille livres ?
- Eh bien... Si cela ne vous fait rien, je préférerais trois mille livres.
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James Bond se contraignit à prêter à nouveau attention au petit fascicule jaune qu'il avait en main. Le titre en était simple, mais prometteur : " Comment augmenter votre salaire de 300 livres par an". Et le tout ne coûtait qu'un shilling.
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L'addition de sommes ridiculement faibles atteignait un total qui ne manquait jamais de la surprendre et de l'alarmer.
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- Notre mariage semble devoir être de ceux que l’on fait au ciel et que l’on approuve sur Terre, dit George. Habiterons-nous Rowland’s Castle ? On me fera certainement lord-maire si vous êtes ma femme. Élisabeth, ma chérie, je vais contrevenir aux règlements des chemins de fer, je vais vous embrasser !
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- Vous me rendrez raison ! s’écria le jeune étranger. Nous nous battrons !
- Pardon ?
- Parfaitement ! Nous nous battrons en duel.
- Non, répondit Rowland avec fermeté. Je déteste les duels.
- Et pourquoi cela ? s’enquit l’autre d’un ton rogue.
- J’ai trop peur d’être blessé.
- Ah ! C’est comme ça ? Je vais, de ce pas, vous écraser la figure.
Le jeune s’approchait, menaçant. Une seconde plus tard, il décrivait dans l’air une gracieuse parabole avant de reprendre lourdement contact avec le sol. Il se releva, l’œil vague.
Rowland souriait toujours.
- Comme je vous le disais, remarqua-t-il, j’ai toujours peur de me faire blesser. Aussi ai-je jugé bon d’apprendre le judo.
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