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Hercule Poirot - Romans tome 25 sur 33
EAN : 9782253036609
251 pages
Le Livre de Poche (01/04/1985)
3.78/5   448 notes
Résumé :
Richard Abernethie est décédé brusquement chez lui d'une crise cardiaque. " C'est ce qu'ont écrit les journaux. Tous les proches sont accourus pour les obsèques et tout se serait passé très correctement si cette écervelée de Cora n'avait bêtement demandé: "Il a bien été assassiné, n'est-ce pas ? " Cette question incongrue jette, évidemment, un froid dans la réunion de famille.
Six ou huit coups de hache assenés, dès le lendemain, sur le crâne de la bavarde, e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 448 notes
🤯Une nouvelle aventure d'Hercule Poirot aux sens aiguisés...🤯


Le jour des obsèques de Richard Abernethie, la famille est réunie pour lui rendre un dernier hommage. Cora, la soeur du défunt annonce candidement que Richard aurait été assassiné. le reste de l'assemblée est atterré par ce commentaire et attribue ces accusations aux élucubrations de cette dernière. Mais, le lendemain Cora est assassinée à l'aide d'une hachette. Serait-ce lié ?
Hercule Poirot reprend l'enquête à la demande d'un ami de Richard Abernethie. Ses investigations le conduisent à rencontrer les proches du défunt, tous héritiers et tout possédant un mobile...


Les indiscrétions d'Hercule Poirot est l'un des romans les plus tordus, les plus alambiqués en termes d'enquête. Il fait partie de mes préférés, tant l'énigme est tarabiscotée et les indices "tirés par les cheveux". Bref, Agatha Christie met au premier plan les fameuses cellules grises de son personnage fétiche. Effet garanti !


Côté récit, une enquête assez classique au départ avec un homme riche mort, des héritiers pour qui, cette entrée d'argent à de quoi les ravir ... et un trublion qui ose s'étonner de la mort du parent. Une fois ce trublion assassiné, le lecteur se retrouve plongé dans un casse-tête délirant tant les accusés ont tous un mobile, ont tous eu la possibilité de passer à l'acte et n'ont cessé de mentir. Hercule Poirot arrive dans le récit un peu comme un cheveu dans la soupe et tente, à sa manière, de découvrir la vérité. Si vous arrivez à trouver un lien entre une odeur, des roses, un tic... vous pouvez prétendre au titre de détective.


En ce qui concerne les personnages, c'est une tout autre histoire. le roman comprend une pléthore d'êtres atypiques comme l'hypocondriaque et son épouse trop maternelle ; l'épouse éperdument amoureuse et son époux inquiétant psychiquement ; une mari volage et son épouse un peu sotte... Franchement, pas de quoi s'attacher à l'un d'eux.


Au final, les indiscrétions d'Hercule Poirot est à lire ou relire. La folie est au rendez-vous, mais... une folie saine (enfin je l'espère pour vous !)😵🤣
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Richard Abernethie, patron d'un empire, est décédé subitement. Ses proches sont réunis à Enderby Hall, sa demeure, après l'enterrement quand Cora, la soeur du défunt, demande:
-Mais il a bien été assassiné, n'est-ce pas?
Ce qui jette un froid dans l'assistance.
M. Entwistle, le notaire, à la lecture du testament, informe les six héritiers qu'ils sont tous, à part égale, bénéficiaires de la fortune de leur parent défunt.
Le lendemain Cora est assassinée, chez elle, à coups de hachette. S'ensuit une tentative d'empoisonnement de la dame de compagnie de cette dernière.
Tous les héritiers ont un mobile et un alibi.
Dépassé Entwistle fait appel à Hercule Poirot pour essayer d'y voir clair dans cette affaire.

J'ai lu un certain nombre de romans de cette chère Agatha et, de ce fait, je peux dire que ces indiscrétions là sont les plus fines que j'ai lues.
L'intrigue est forte, très forte. Intéressante et si, en fait, le détective belge n'intervient que dans la seconde moitié de l'enquête c'est pour mieux confondre le ou la criminel(le). Ce qu'il réussit s'entend.
Le livre commence à l'arrivée de la famille au manoir, le majordome se souvenant des moments forts de l'histoire de ses membres. Un des indices, par la suite expliqué par Poirot se trouve à ce moment là du récit.
Bien sûr c'est un flop pour moi, pensez donc, se souvenir d'un tel indice est au dessus de mes propres "cellules grises".
Ce n'est qu'une habitude.
Ce roman est une réussite, un des meilleurs de la reine du crime, à niveau de "les dix petits nègres" et "le meurtre de Roger Acroyd".
Un régal de fausses pistes et de personnages atypiques hauts en couleurs.
Un régal...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Aaaaaaaaah…Rien ne vaut une bonne enquête de Hercule Poirot, surtout après la semi-déception que j'ai eu il y a quelques jours en lisant Mr Brown, oeuvre de dame Agatha que je n'ai pas particulièrement apprécié, il faut le dire.
Le décès d'un oncle dans une famille assez nombreuse soulevé toujours des réactions, surtout quand les membres de la dite famille sont les héritiers de cet oncle. Mais quand l'une des héritières, à savoir sa jeune soeur, laisse entendre lors de l'enterrement qu'il a été assassiné, faut-il vraiment tenir compte de ses propos ? Après tout, celle qui a déclaré cela est connue pour être plutôt écervelée…Mais quand cette dernière décède, très peu de temps après, dans des circonstances qui ne laissent planer aucun doute, il va falloir passer à la vitesse supérieure pour résoudre la clef du mystère… Et c'est là que notre détective belge entre en scène…
J'ai été particulièrement impressionnée, une fois de plus, par le talent machiavélique de l'auteur, qui a su me balader avec beaucoup de brio, comme de coutume. Car cette fois ci, j'étais vraiment persuadée d'avoir trouvé la clef de l'énigme ! Réellement ! Et quelle ne fut pas ma surprise et ma déconvenue lors de la révélation finale par notre détective au crane en forme d'oeuf et aux moustaches exubérantes. Clairement, mes petites cellules grises sont loin d'être à la hauteur de celles d'Hercule Poirot !
Respect, dame Agatha ! une fois de plus, vous méritez amplement votre surnom de Reine du crime.

Challenge Agatha Christie 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge Multi-Défis 2022
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L'an dernier, le Vallon m'a sauvé à lui tout seul d'une période véritablement difficile. Cela fait des années que je lis, étudie, travaille sur et n'ai de cesse de promouvoir Agatha Christie, mais je ne suis pas près d'arrêter. Ses romans sont infiniment intéressants, et bien au-delà du charme anglais de son univers et de sa brillante imagination, ses personnages toujours en méditation et en contemplation, Shakespeare n'étant jamais loin de leur conversation, font entrevoir avec peu de mots remarquablement choisis, leur sagacité, sa sagacité à elle, sur l'espèce humaine. Agatha Christie, ou la seule auteure qui me rende aussi prolixe à travers les années sur son compte que Victor Hugo.

Pour ce qui est de ce roman-ci, Les Indiscrétions d'Hercule Poirot, il est assez méconnu, et j'attache toujours un intérêt particulier à ces histoires occultées par les plus cultes, où l'on trouve souvent des perles, comme Poirot joue le jeu. Les Indiscrétions en fait partie, et l'épisode TV avec David Suchet m'avait, là encore, fait forte impression par le twist final, me convainquant de lire un jour ou l'autre le roman. Les Indiscrétions est un roman macabre, sombre, un peu comme le sera plus tard le Crime d'Halloween. La guerre est passée, et les récits de Dame Agatha s'assombrissent. Ici, une aristocratie à l'agonie et ses derniers domestiques voient tristement le manoir familial passer en d'autres mains, et une jeunesse vulgaire et sans valeurs leur cède la place. Les Indiscrétions d'Hercule Poirot s'appelle en anglais After The Funeral, et c'est beaucoup plus approprié : le récit s'ouvre sur les funérailles de Richard Abernethie. Lors de la réunion notariale qui s'ensuit en présence de ce qu'il reste de la famille, la tante Cora, réputée pour être assez délurée, lâche "Mais il a bien été assassiné, non?". Elle sera retrouvée plus tard elle-même assassinée à coups de hachette! La violence de ce dernier crime est elle aussi symptômatique de l'Agatha post-1945, et les commentaires de certains personnages sur la noirceur de la deuxième moitié de siècle, la différence absolue avec l'âge d'or d'avant la guerre, vont dans ce sens. de l'Agatha bien gris, voire noir (la jeune Lizzie Borden, accusée du massacre de ses parents, et l'hôpital psychiatrique Broadmoor, sont même mentionnés, on frôle David Peace!) mais pas non plus déprimant, pas chez elle!

L'humour, au milieu de cette ambiance sinistre où l'on se partage les biens d'êtres pas vraiment regrettés, est amené par plusieurs personnages secondaires, notamment l'hypocondriaque Timothy... Cet Agatha morbide au milieu des meubles et du temps qui s'en vont vaut surtout pour l'astuce, comme dit plus haut, derrière l'intrigue. On y reconnaîtra bien le style et les leitmotiv d'Agatha mais ça marche à tous les coups! Je défie tout lecteur de trouver! Et je suis d'accord avec Souri7 : Poirot lâche ici quelques phrases totalement sibyllines, à la Rouletabille de Gaston Leroux, pour le plus grand plaisir des fans, et ce n'est pas avec des religieuses, un guéridon et des fleurs en cire que l'on risque d'être mis sur la voie! Je partage aussi l'impression d'Aline1102 : L'absence de Poirot durant la majeure partie du roman lui nuit. J'ai mis 5 étoiles, mais il n'est pas aussi réussi en ce sens que le Vallon, qui arrivait à s'en dispenser fort bien, avec moins de personnages, mais qui étaient bien plus passionnants. Ici, on s'ennuie entre la mort de Cora et l'attaque de Miss Gilchrist, et c'est bien Poirot qui nous sort d'une certaine torpeur, qui s'empare de la scène en bon Prospéro habituel, avant de tout mystifier et tout arranger comme à son aise, en relevant spectaculairement l'intérêt et le niveau! Le titre français n'a d'ailleurs de sens que parce qu'il enquête auprès de la famille au départ en se faisant passer pour quelqu'un d'autre...

À lire donc, car trop méconnu, avec un rebondissement fameux bien que typique de l'auteur, un climat assez inhabituel et notable, mais il n'atteint pas non plus les sommets d'autres Poirot injustement considérés secondaires dans son oeuvre. J'ai hâte d'en relire et je ne me lasse absolument pas malgré les années, ce qui est très rare... Seuls le grand Hugo et Agatha peuvent se vanter de m'accompagner et de me fasciner depuis si longtemps et pendant encore très longtemps j'espère.
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Relecture 23 ans plus tard.
Celui-ci ne m'a pas marqué du tout et pourtant quelle histoire !
Il faut attendre les deux derniers chapitres pour connaître enfin le nom du coupable et, encore une fois, je me suis faite berner.

Une famille enterre l'un des leur, Richard Abernethie.
Une famille nombreuse bien évidemment, il en faut des coupables avec Agatha Christie.
Lors de cet enterrement, la soeur, Cora, qui a toujours été étrange aux yeux des autres lance un "Il a bien été assassiné, non ?" et le lendemain, elle est retrouvée morte chez elle. Tuée à coup de hachette !
Il y a un héritage en jeu et tout le monde n'est pas satisfait des termes de ce dernier.

Il faut attendre le septième chapitre pour voir apparaître notre détective à moustache. J'ai même regardé à deux fois le titre pour être certaine que je trouverai bien mon cher Hercule dedans, Monsieur Entwhistle qui a ouvert le testament ayant débuté l'enquête avant de faire appel à son vieille ami.
Beaucoup de personnages, mais Agatha Christie en fait une telle description que l'on ne s'y perd pas. Et il faut dire qu'ils sont haut en couleurs !
Entre le frère narcissique/hypocondriaque, sa douce épouse, le couple d'acteur, le joueur de courses, la femme qui veut tout pour son époux mais aussi le majordome qui n'aime pas les étrangers et la rêveuse de salon de thé, tous plus susceptibles les uns les autres d'être coupable.
Elle met nos petites cellules grises en effervescences cette chère Agatha.


Bref, un petit bijou qu'il vous faut découvrir. Je suis d'ailleurs étonnée qu'il y ait si peu de commentaires sur ce livre. Vite, il faut remédier à ça.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
[...] Un praticien qui prétend déterminer avec exactitude le jour de la mort d’un malade est voué au ridicule. Les ressources physiques d’un homme sont incalculables.
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Après le délicieux velouté de poulet et quantité de viandes froides accompagnées d’un excellent chablis, l’atmosphère de deuil s’éclaircit. Personne dans la famille n’avait éprouvé grand chagrin de la mort de Richard Abernethie, puisque personne n’entretenait avec lui des liens très étroits. Certes, l’attitude générale s’était conformée à ce qu’il faut de bienséance et de réserve, à l’exception de la pétulante Cora, qui, à l’évidence, passait un excellent moment. Mais chacun sentait que l’on avait accordé leur dû aux convenances et que l’on pouvait maintenant en revenir à une conversation normale.
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- C’est ça, vos boniments, monsieur Poirot…, c’est monsieur Poirot, n’est-ce pas ? C’est drôle que je n’aie encore jamais entendu parler de vous.
- Ce n’est pas drôle, répondit Poirot avec sévérité. C’est lamentable ! Hélas ! l’éducation n’est plus ce qu’elle était.
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- Mrs Lansquenet les achetait à des ventes aux enchères, expliqua Miss Gilchrist. Elle adorait courir les ventes, cette pauvre chère amie. Elle disait toujours que ce tableau-là était un primitif italien qui devait valoir beaucoup d'argent.
Mr Entwistle considéra le primitif en question que lui montrait du doigt une Miss Gilchrist peu convaincue de l'authenticité de l’œuvre. Il songea que Cora ne s'y était jamais entendu en matière de peinture. Il voulait bien être pendu si une de ces croûtes valait au plus un billet de cinq livres.
- Moi-même je ne suis pas très compétente ajouta Miss Gilchrist qui avait deviné les pensées de l'avoué.
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(...) il y a une admirable pièce pour laquelle Michael a pris une option. Quel rôle magnifique pour lui, et il y en a même un petit pour moi. Ça parle d'un de ces jeunes criminels, vous savez, et qui, en réalité, sont des saints ; c'est plein d'idées, d'idées modernes.
- Je m'en aperçois, reconnut Mr. Entwhistle avec raideur.
- Vous savez bien. Il vole, il tue. Alors, il a la police à ses trousses, la société à dos et, finalement, il accomplit un miracle.
Mr. Entwhistle observa un silence lourd d'indignation. "Ces jeunes idiots tiennent des propos imbéciles et néfastes et ils écrivent de même", se dit-il.
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