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Hercule Poirot - Nouvelles tome 3 sur 10
EAN : 9782702412572
218 pages
Arnoldo Mondadori Ed. (30/11/-1)
3.59/5   494 notes
Résumé :
Le célèbre Hercule Poirot tire sa révérence : il compte profiter d’une retraite paisible pour enfin se consacrer à la culture des courges. Mais son ami M. Burton, professeur de littératures grecque et latine, provoque le détective : Hercule a accompli douze travaux et la brillante carrière de Poirot ne vaut rien face aux exploits du héros homonyme. Il décide alors de résoudre douze dernières affaires triées sur le volet qui consacreront sa légende.
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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♨️ Recueil de 12 nouvelles mettant en scène Hercule Poirot.♨️


Tel Héraclès, Hercule Poirot décide d'achever sa carrière en ne traitant que 12 enquêtes ayant un lien avec les 12 travaux de son illustre éponyme grec.
Au travers d'enquêtes farfelues, sans le moindre réel crime, Hercule Poirot est prêt à se forger un mythe.


Les travaux d'Hercule est un recueil de nouvelles sans grand intérêt policier. Les intrigues ont surtout comme objectif de placer Hercule Poirot face à ses enquêtes qui d'ordinaire ne lui ferait pas frétiller la moustache, mais qui, via un élément humoristique ou symbolique est associé à ceux de son illustre prédécesseur. Hercule Poirot doit donc "enquêter" sur des affaires comme la disparition d'un chien, la rumeur dans un village, la disparition d'une jeune femme, une cache de bandit, des révélations explosives, une entourloupe financière, un secret familial, un trafic de drogue, le vol d'un tableau, une secte...
Les intrigues sont courtes et ne laissent pas le temps au lecteur de s'y plonger réellement. Les personnages sont caricaturaux par moment et les situations comiques.

Au final, un hors d'oeuvre sans grande saveur. Heureusement, certaines nouvelles comme le lion de Némée et Les troupeaux de Géryon mettant en scène le personnage de Miss Carnaby apporte un peu de fraîcheur à défaut de suspens.
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Un professeur de grec ose affirmer qu'Hercule Poirot porte mal son prénom. Bon, physiquement, il n'a sans doute pas tort. Il lui reproche aussi de ne pas avoir pris le temps de lire les classiques dans lesquels il aurait pu constater qu'il n'est pas à la hauteur de son homonyme grec et ne peut donc prétendre à prendre sa retraite pour, horreur, se consacrer à l'amélioration gustative des courges !
Cette provocation ne manque pas de faire son chemin dans l'esprit ébranlé du détective, bien déterminé à rivaliser avec l'Hercule de la mythologie et même à le supplanter par un Hercule moderne.

Faute de lion, de chien polycéphale, de taureau crétois et autres créatures fantastiques, c'est en ayant recours à la symbolique qu'Hercule choisira désormais ingénieusement ses affaires à traiter. Ces interprétations symboliques reflètent à elles seules l'immense talent inventif d'Agatha et prêtent à sourire plus d'une fois tellement le rapport à la mythologie fouille dans un registre drolatique tout à fait succulent.
C'est ainsi que le Lion de Némée nous apparaitra sous la forme d'un pékinois dans une affaire d'enlèvements cocasses. Quel abominable crime de kidnapper le toutou chéri à sa maman, même si celui-ci est restitué dès la rançon versée. L'infatué petit Belge s'autorisera même un petit marché pour la bonne cause, sacré petit bonhomme au grand coeur !
Imaginez aussi l'Hydre de Lerne sous forme de rumeurs et notre Hercule Poirot bien décidé à atteindre la tête pensante. Ce sera l'occasion de baigner dans un petit village de cancanières qui raffolent de faire grossir une rumeur auteur d'un docteur qui semble bien avoir empoisonné sa femme pour couler le bel amour avec sa laborantine.
Puis, pour faire oublier un peu les crimes, nous avons aussi droit à un joli conte romantique, le petit côté tendre d'Agatha qui aimait prêter à son détective le rôle d'unir des amoureux.

Les travaux d'Hercule filent et nous emmènent aussi sur les sommets de Suisse, dans un funiculaire où ses moustaches ne peuvent passer inaperçues. C'est un pur et parfait huis clos dans lequel l'oeil du Belge, qui tente de faire le modeste, ne s'y trompe pas car il garde « l'exécrable habitude d'avoir toujours raison. »
Comme bien souvent chez l'auteure, elle nous offre dans l'une des nouvelles une petite image railleuse de la supériorité britannique qui se joue de la corruption des autres pays. Cette nouvelle qui met en scène des soeurs polonaises aux physiques de vautours est absolument délectable, divinement mise en place avec une fin excellentissime.

Chantage, kidnapping canin, gourou de secte, drogue, machination politique et médiatique autour d'un fait licencieux comme aujourd'hui… Ce cocktail est intemporel, aussi varié que savoureux.
Si les affaires semblent de prime abord indignes du célébrissime détective, leur petit rapport qu'il flaire immédiatement avec les douze travaux détermine la volonté de s'y consacrer avec plaisir.
Et puis pour le lecteur, l'étonnement quant au choix du coupable que nous a concocté Agatha est toujours au rendez-vous.

Ce fut une lecture merveilleusement récréative dont j'avais un vital besoin et qui a parfaitement rempli son office de détente. Et puis que voulez-vous, je ne résiste pas au ton solennel que prend papa Poirot dès qu'il décline son identité. Il m'a également tiré un immense sourire lorsqu'il a presque regretté (je dis bien presque !) de porter ses inséparables bottines vernies sur les chemins caillouteux de la côte irlandaise. Il est et demeure irrésistible.
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Un recueil de nouvelles distrayant et original. On retrouve avec joie notre Papa Poirot, toujours gonflé de sa propre importance. Or, le Pr Burton commet l'inénarrable! Oser prétendre que Hercule Poirot n'est pas à la hauteur de son patronyme. Qu'à cela ne tienne, avant sa retraite, Hercule Poirot est bien décidé à ne choisir que 12 enquêtes, triées sur le volets, référence directs aux travaux herculéens.

L'auteure nous offre donc des monstres légendaires, des quêtes épiques dans un monde moderne, grâce à des analogies. Certaines plutôt bien conçues, d'autre un peu capillotractées. Ma nouvelle préférée, le Taureau de Crète, en est un bon exemple. Il faut vraiment trouver le lien avec le Taureau.
Agatha Christie utilise son ton coutumier, tourne en dérision certaines idées reçues ( vieilles filles, l'aristocratie forte de ses principes, la jeunesse qui part à la dérive, ...) et nous offre un Hercule Poirot fidèle à lui-même. Ici peu de meurtres, beaucoup de chantage, de trafic, de vol, de disparition, etc.
Pour autant, j'avoue préférer de loin ses romans à ses recueils de nouvelles. Je préfère les meurtres à huis-clos, domaine dans lequel elle excède. Je préfère quand elle a le temps de nous emmener sur des fausses pistes, chose qu'elle ne peut pas vraiment faire avec des nouvelles. Je préfère des fins qui me laissent pantoise. Or dans ce recueil, seule la fin du Lion de Némée m'a vraiment tiré un "chapeau bas" muet.
Aussi je reconnais que c'est bien fait. Cela n'a juste pas ma préférence personnelle.

Challenge le jeu de l'oie littéraire
Challenge Trivial Reading VI
Challenge Agatha Christie
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Poirot souhaitait se consacrer à la culture des courges, à l'amélioration de leur goût. Il suffit d'une charmante discussion avec le professeur Burton pour qu'il décide de se confronter à un nouveau défi : les travaux d'Hercule. En effet, le professeur lui reproche son manque de culture et lui vante les mérites d'Hercule, le demi-dieu. du coup, Hercule se documente, et il ne lui plaît pas du tout, ce malabar ! D'ailleurs, aucune divinité antique, qu'il compare à des délinquants, ne trouve grâce à ses yeux. « Ils » vont voir ce qu'ils vont voir.
Du lion de Némée à la capture de Cerbère, en passant par la ceinture d'Hippolyte, Agatha Christie revisite les thèmes antiques dans ses nouvelles, en les adaptant à la société anglaise. Elle en prend d'ailleurs pour son grade, la société anglaise et ses traditions. Les jeunes anglais sont des gentlemen – et un peu naïfs, et un peu xénophobes aussi. Les pensionnats sont irréprochables, leurs réputations traversent les frontières. Les vieilles familles cachent parfois des secrets sordides, les militaires ont des filles indisciplinées, les vieilles dames fondent devant les enfants.
Mais surtout, surtout, il ne faut pas se fier aux apparences. Surtout pas. Tel un magicien, Hercule Poirot dissipe les illusions, quitte à faire un peu mal à certains. Il n'est pas toujours facile de regarder la vérité en face. Certains ne le veulent pas, à leurs risques et périls. La plupart, heureusement, éprouve un profond soulagement quand elle apparaît.
Hercule Poirot excelle dans un rôle : rendre les couples heureux ! Il l'avait fait dès La mystérieuse affaire de Styles, il avait continué dans le crime du golf. Il s'en donne à coeur joie dans « La biche au pied d'airain », la plus atypique des nouvelles, énonçant des principes de bons sens hilarants :
- Ça n'a vraiment rien d'indispensable ! Ce n'est pas une fatalité. Quel besoin avez-vous de mourir ? Vous devez bien être après tout capable de vous battre pour la vie aussi bien qu'un autre, non ?
Il s'en donne à coeur joie dans d'autres nouvelles, comme si, finalement, les véritables travaux d'Hercule consistaient à retirer tout ce qui empêche ses clients d'être heureux.
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Une envie de lire un Agatha Christie.  Hop, un petit tour dans le carton acheté lors d'une brocante... et on pioche un livre au hasard.
Je pioche donc un exemplaire des travaux d'Hercule.  Hercule Poirot,  avant de prendre sa retraite a décidé de résoudre encore douze affaires d'où les douze nouvelles qui doivent composer le tome. Première déception,  mon exemplaire n'en comporte que six, les autres ayant été publiées sous le titre Les écuries d'Augias.
Deuxième déception : la première nouvelle,
Le lion de Némée, me laisse de marbre. L'idée de départ me plaisait bien pourtant mais j'ai trouvé l'affaire trop vite résolue et surtout je n'y ai pas retrouvé ce que j'apprécie habituellement à savoir les indices laissés ici et là pour nous faire découvrir le coupable. Je me demande même si ça vaut le coup de poursuivre ma lecture. Les trois nouvelles suivantes à  savoir, L'hydre de Lerne, La biche aux pieds d'airain et le sanglier d'Erymanthe me laissent entrevoir un léger mieux et cela m'encourageàlire la suite voire même à me procurer le deuxième tome. L'intérêt retombe avec Les oiseaux du lac Stymphale, trop prévisible à mon goût. J'avais espéré me tromper mais non.
La ceinture d'Hippolyte, dernière nouvelle de mon exemplaire est plutôt agréable à lire.
Mon avis est très mitigé sur ce tome. Je me demande si je vais chercher à me procurer la suite. J'ai l'impression que le format  nouvelles ne me convient pas.  Je préfère les romans qui permettent de développer l'histoire.
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
— Dites-moi, très cher, pourquoi Hercule ?
— Vous parlez de mon nom de baptême ?
— En fait de nom de baptême, reconnaissez qu’il n’a rien de très catholique. Il vous aurait plutôt un petit côté païen, non ? Mais, encore une fois, pourquoi ? C’est ça, ce que je voudrais bien savoir. Lubie de votre père ? Caprice de votre mère ? Tradition familiale ? Si je me rappelle bien – mais ma mémoire n’est plus, hélas ! ce qu’elle était –, vous aviez un frère prénommé Achille, n’est-ce pas ?
En un éclair, Poirot revit mentalement les péripéties de l’existence d’Achille Poirot. Tout cela était-il vraiment arrivé ?
— Cela n’a duré que bien peu de temps, se borna-t-il à répondre.
Avec tact, le Pr Burton abandonna ce sujet délicat.
— Les parents, grommela-t-il, devraient prêter davantage d’attention aux prénoms qu’ils donnent à leurs enfants. J’ai quelques filleules. Je sais de quoi je parle. Il y en a une qui s’appelle Blanche : elle est noire comme un pruneau ! À côté de ça il y a Deirdre, Deirdre des douleurs : elle, elle est gaie comme un pinson. Quant à la jeune Patience, on eût été mieux avisé de la baptiser Impatience ! Et pour ce qui est de Diana...
Le vieil universitaire frémit :
— Diana frise déjà les quatre-vingts kilos... or, elle n’a que quinze ans ! On me rétorque qu’il faut qu’adolescence se passe, mais j’ai bien peur que le problème soit ailleurs. Diana ! Ils auraient voulu l’appeler Hélène, mais, là, j’avais mis les pieds dans le plat. Quand on sait à quoi ressemblent ses père et mère ! Sans parler de sa grand-mère ! Moi, j’avais bataillé pour un prénom comme Martha, ou Dorcas... quelque chose de cohérent dans ce goût-là. Peine perdue. J’aurais aussi bien pu économiser ma salive. Drôle de race que celle des géniteurs...
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La mythologie, quel panier de crabes !
Prenez cet Hercule, ce héros ! Drôle de héros ! Qu'était-il, sinon un malabar au front bas animé de tendances criminelles ? A Poirot, cet Hercule rappelait un certain Adolphe Durand, boucher de son état, fort comme un bœuf et qui avait été jugé à Lyon en 1895 pour le meurtre d'une ribambelle d'enfants. L'argument principal de ses défenseurs avait reposé sur la fait que le boucher souffrait d'épilepsie, et l'on avait débattu pendant plusieurs audiences sans parvenir à déterminer s'il s'agissait du haut mal ou du petit mal. Cet Hercule des temps anciens était sans doute, lui aussi, victime du haut mal. Non, pensait Poirot en secouant violemment la tête, si c'était ça l'idée que les Grecs se faisaient d'un héros, elle ne correspondait plus aux critères du monde moderne. D'ailleurs, l'ensemble du canevas mythologique le heurtait. Ces dieux et ces déesses !... Ils s'affublaient d'autant d'identités qu'un criminel d'aujourd'hui ! Et, alcoolisme, débauche, inceste, viol, brigandage, meurtre et captation d'héritage, ils se comportaient, d'évidence, comme des délinquants. Il y avait là de quoi occuper un juge d'instruction à plein temps ! Même dans le cadre de leur vie de famille ces gens-là se comportaient comme des malfrats ! Et avec ça pas d'ordre ! Pas de méthode ! Jusqu'à leurs crimes et délits qui fleuraient l'amateurisme et trahissaient une absence totale d'esprit de synthèse !

(Prologue)
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Le Bon Dieu, voyez-vous, a donné une langue même aux gens les plus compétents et les mieux dotés de bon sens – sans pour autant qu’ils en fassent toujours le meilleur usage.
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- Connaissez-vous bien vos Classiques, madame ?
- Qu'est-ce que les Classiques ont à voir là-dedans ?
- Vous allez comprendre. J'essaie d'imiter Hercule, mon grand prédécesseur. Et dompter les cavales du roi Diomède a été l'un des Travaux d'Hercule.
- Allons donc ! N'essayez pas de me faire gober que vous allez vous au débourrage des chevaux ! A votre âge ! Et avec vos bottines à boutons ! A vous voir, on sait tout de suite que vous n'avez jamais posé le cul sur une selle !
- Vous avez de ces mots ! Mais les chevaux en question, madame, n'étaient que symboliques : des cavales sauvages qui se nourrissaient de chair humaine.
- Quelle écœurante dépravation, mon Dieu ! J'ai toujours estimé que tous ces Grecs et tous ces Romains n'étaient pas des gens très fréquentables... Et je ne vois absolument pas pourquoi tant d'hommes d'Eglise prennent un tel plaisir à les citer. Primo, on ne comprend jamais de quoi il retourne au juste. Et, par-dessus le marché, c'est d'une parfaite incongruité dans la bouche du clergé. Ces incestes à tire-larigot... et ces statues dévêtues... Non que cela me choque personnellement le moins du monde... mais vous connaissez nos pasteurs et autres curaillons... au bord de l'apoplexie quand par hasard une gamine va à l'église sans avoir de bas... Voyons, où en étais-je ?
- J'avoue ne plus très bien le savoir.

(Les cavales de Diomède)
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Tout en battant la semelle pour essayer de se réchauffer les pieds, Hercule Poirot soufflait dans ses doigts. Des flocons de neige avaient fondu sur sa moustache, dont les pointes s'étaient mises à goutter.
On frappa à la porte et une femme de chambre entra. C'était une campagnarde trapue et tranquille. Elle contempla le détective avec un étonnement qu'elle ne chercha pas à dissimuler. Sans doute n'avait-elle, de sa vie, observé pareil échantillon d'humanité.
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