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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai toujours beaucoup de plaisir à me plonger dans une aventure de notre petit détective belge à moustaches. Cette fois ci, notre ami Hercule semble surtout avoir envie de passer des vacances tranquilles. Il a choisi un lieu idéal pour cela, une petite ile proche des côtes anglaises. Ici, rien que la mer, un peu de campagne anglaise et quelques autres vacanciers aspirant eux aussi à un peu de tranquillité. Enfin, c'est ce qui parait au premier abord. En réalité, assez vite, Poirot ne peut s'empêcher d'observer le petit microcosme qui l'entoure. Il ne va tarder à remarquer certaines personnes dont une femme, Arlena Marshall, qui a toutes les apparences d'une femme fatale et d'une briseuse de couple. On ne va pas tarder à découvrir son corps dans une crique voisine et il ne s'agit évidemment pas d'un accident mais bien d'un meurtre.
Qui est coupable ? Les mobiles semblent nombreux car la victime était loin d'être populaire surtout auprès de la gent féminine…même si nous sommes sur une ile assez isolée, les suspects sont légion et notre perspicace détective va devoir compter sur ses petites cellules grises qu'il va mettre à contribution pour résoudre cette affaire.
Une fois de plus, je n'ai absolument pas soupçonné le véritable mobile et surtout pas deviné qui était le coupable. Agatha Christie mérite plus que jamais son surnom de Reine du crime car il faut vraiment avoir l'esprit tortueux pour imaginer un scénario de ce genre. J'ai l'impression que ce n'est pas pour demain que je découvrirais le coupable avant que Hercule Poirot le révèle à tout le monde…


Challenge Agatha Christie
Challenge séries 2019
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Mais ne peut-on jamais être tranquille ?
Le pauvre Hercule Poirot n'a jamais de répit, même lorsqu'il est en vacances.
Il avait pourtant choisi une destination isolée, un petit hôtel situé sur une île du Devon, accessible seulement à marée basse.
Mais malgré toutes ses précautions, il va une fois encore se retrouver confronté à un meurtre, à savoir celui d'une très belle femme, ancienne actrice, qui faisait tourner toutes les têtes.
Très bonne lecture de vacances, tout à fait adaptée à la saison, à la chaleur et à l'ambiance estivale.
Bien entendu le crime est loin d'être simple à résoudre, il ne s'agit jamais dans les romans d'Agatha Christie de meurtres évidents perpétrés sur le moment, dans un accès de colère, il faut toujours qu'il y ait des subtilités, des feintes, des complots, etc...ce qui en fait tout son charme.
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Lecture de saison ! Même en vacances les petites cellules grises d'Hercule Poirot restent en ébullition, à l'affût du moindre détail et jamais prises en défaut par des apparences trompeuses. Aussi, quand le crime est commis, c'est son excellente mémoire et son acuité habituelle qui lui permettent de reconstituer le puzzle. N'oublions pas non plus son art de poser la bonne question au bon moment et son intelligence à s'adapter à chacun des témoins.
J'aime toujours autant le détective belge et l'art d'Agatha Christie de peindre ses personnages. Il y a toujours une galerie de femmes bien typées (et d'hommes aussi, bien sûr), intéressantes par rapport à l'époque. Seul petit bémol : un personnage qui semble très émancipé accepte tout à coup de tout lâcher de ce qu'elle a construit (maison de couture, indépendance financière, renommée) pour se marier et se consacrer uniquement à son "seigneur et maître". C'est l'époque, je sais, mais quand même ! ;-)
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La crique aux lutins

En villégiature dans le Devon, Hercule Poirot aimerait bien pouvoir se reposer et somme toute, prendre, comme tout à chacun en cette période estivale, quelques vacances. « Au Joyeux Roger », hôtel un brin sélect bâti sur une petite ile reliée à la terre ferme par une digue uniquement praticable à marée basse, la clientèle est triée sur le volet : un couple d'américains, les Gardener, Miss Brewster, une célibataire sportive, le major Barry qui assomme tout le monde avec ses « souvenirs coloniaux », Miss Darnley, encore une célibataire mais surtout une « self-made woman » créatrice de mode, le révérend Lane, un clergyman un peu bizarre, M Blatt, excentrique pour les uns, infréquentable pour les autres, Kenneth Marshall accompagné de sa fille Linda et de sa superbe épouse Arlena, actrice à ses heures et les Redfern, un gentil couple, Christine et Patrick… Et bien sûr, le personnage principal, Hercule Poirot ! Mais voilà, les vacances ne réussissent pas trop à notre ami détective… Dois-je vous remémorer sa croisière sur le Nil ? Car qui dit Hercule Poirot dit crime, meurtre, assassinat ! Et cela ne tarde pas, la belle Arlena est découverte étranglée sur la petite plage de la crique aux lutins…
Comme à l'accoutumée, le célèbre détective, sa moustache et ses petites cellules grises ne seront pas de trop pour résoudre l'énigme.
Ce roman fait partie (à mon avis) des très bons « Agatha Christie » : la galerie de personnages est excellemment dépeinte dans le petit microcosme des pensionnaires de l'hôtel, et permet de soupçonner tout le monde ou presque !
Bien qu'il s'agisse d'une relecture et que j'ai vu plus d'une fois l'adaptation ciné qui en avait été faite (par Guy Hamilton, en 1982 sous le titre français Meurtre au soleil), je n'ai pas boudé mon plaisir.
Une lecture idéale pour passer un bon moment sous le parasol.
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Une lecture de vacances ! Ce qui est bien avec les romans policiers d'Agatha Christie, c'est qu'il y en a à toutes les sauces ! Je les lis au fur et à mesure en essayant de les intégrer selon les moments de l'année.

Celui-ci ne me laissera pas un souvenir fort, je l'ai trouvé sympathique mais plutôt léger, plaisant comme lecture sans prise de tête pour les vacances d'été.

On essaye toujours d'essayer de deviner le ou les coupables mais je crois que je vais abandonner, les réponses sont à chaque fois tellement complexes !

J'aime la plume d'Agatha Christie et son genre de roman policier et c'est toujours avec plaisir que j'entame un de ces romans.
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Une nouvelle fois, la fin d'une intrigue de Dame Agatha me laisse pantoise. J'ai beau essayé rien n'y fait, je ne trouve jamais le vrai suspect. Il faut dire que dans cette histoire, les suspects sont légion et bien entendu il y en a de plus en plus au fur et à mesure de l'histoire. Il faut dire aussi que la victime en elle-même n'est pas présentée de la bonne manière avant la fin... Donc bien entendu dès le début, nous voici sur une fausse piste, mal éclairé par la psychologie du personnage! Et pourtant, papa Poirot le dit, la psychologie c'est la clé, si on ne connaît pas le caractère de la victime, pas de réussite possible!

Une fin donc très surprenante, une enquête très bien ficelée où les personnages sont tour à tour suspectés, comme Agatha Christie le fait si bien, et avec une ambiance posée dès les premiers chapitres.
Pour les bémols, j'ajouterai que quelque part ce n'est " pas du jeu" de la part de l'auteur de ne pas nous indiquer toute la psychologie de la victime, que de plus les impressions de départ de Poirot sont un peu capillotractées et enfin... je me serai passée des deux dernières lignes.. :)

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Que faites-vous pendant les vacances ? Farniente probablement, quelques visites culturelles, un peu de sport, le sacro-saint apéro… et des lectures aussi certainement, nous sommes sur Babelio, que diable ! Hercule Poirot, lui, ne modifie en rien ses habitudes durant ses vacances : il fait fonctionner ses petites cellules grises pour résoudre une enquête. Un meurtre en l'occurrence, celui d'Arlena Marshall, véritable femme fatale, pensionnaire du même hôtel que Poirot. Une histoire bien ficelée, qui fleure bon les embruns, où, comme habituellement, le lecteur est tenu en haleine jusque dans les dernières pages. Un récit dans lequel il apparaît également que si le coupable n'était pas celui que l'on pouvait imaginer, la victime est elle-même différente de l'image que l'on pouvait en avoir…
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Pas de chance, nous n'aurons pas le bonheur de découvrir Hercule en maillot de bain et en tongs, sur le bord de la plage... Quel dommage !

Et oui, le petit détective fait prendre l'air du large à sa paire de... moustaches (vous pensiez à quoi ?), ceci est bien la preuve que même les détectives de la littérature ont le droit de se reposer et de prendre des vacances bien méritées.

Le seul inconvénient est que le Crime, lui, n'est jamais en vacances et qu'il suit Poirot comme un toutou fidèle, ne lui laissant même pas profiter du repos pour mettre ses doigts de pieds en éventail.

Dans ce livre, il y a une femme fatale, tellement belle et fatale que l'on se dit que son passage sera éclair. Arlena Stuart...

Trop belle, trop spectaculaire, attirant les hommes comme le miel déposé sur la table attire les insectes de tous poils...

Cette belle dame collectionne les amants comme mon père collectionne les timbres, à la différence que sa marotte à elle détruit les ménages, l'épouse légale appréciant peu que son mari aille batifoler avec une autre.

Arlena Stuart est une victime désignée. On se doute qu'elle ne verra pas la fin du roman.

Comme je l'ai déjà écrit plusieurs fois (ceux qui me suivent savent de quoi je parle, les autres non), il y a toujours une profusion de suspects, dans les romans d'Agatha Christie. Sans doute avait-elle peur d'en manquer ?

Elle utilise une tactique, qui, bien que n'étant pas celle du gendarme, est celle du leurre.

C'est-à-dire qu'il y a plusieurs suspects et que chacun a quelque chose à se reprocher. Mais quoi ? That is the question ! Personne n'est tout blanc, et si on est trop blanc, c'est pas bon. Vaut mieux être tout noir et avoir des tas de choses à se reprocher.

Quoique, la reine du crime nous a déjà démontré qu'elle aime changer les codes, les ignorer, les bafouer ou les respecter lorsque l'on pense qu'elle va les ignorer.

Cette auteur à l'art de nous faire tourner en bourrique !

Parmi les suspects, il peut y avoir un mari qui trompe sa femme, un voleur, un trafiquant de drogue, un faux-monnayeur, un voleur de bicyclette, de billes, etc.

Alors, tel le moustique attiré par une source de lumière, le lecteur est attiré par le leurre, ricanant parce qu'il croit qu'il a trouvé LE coupable et qu'il est meilleur qu'Hercule,... Las, le lecteur se croit malin jusqu'à ce qu'il connaisse la raison du comportement bizarre du suspect.

Et cela n'a rien à voir avec le crime. Damned, encore raté !

Quand tous les leurres ont été éliminés, il nous reste le coupable principal...

Logique... quoique...

Une fois de plus, je n'avais rien vu venir et une fois de plus, j'avais passé un bon moment avec cet ouvrage.

Pas LE meilleur, mais un tout bon tout de même !!
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Hercule Poirot passe le mois d'août dans un hôtel luxueux situé sur une petite île de la côte du Devon. Il observe les clients qui ont les moyens et les loisirs de passer du bon temps à se baigner ou prendre le soleil.

La quiétude des lieux est interrompue par l'arrivée d'Arlena Stuart, ancienne actrice, mariée au capitaine Kenneth Marshall, déjà veuf et père de Linda, seize ans. Arlena a une réputation de femme fatale. Elle a jeté son dévolu sur le beau Patrick Redfern, marié à la jolie mais terne Christine. Il y a aussi la styliste Rosamund Darnley, amie d'enfance du captaine Marshall; Mr Blatt, un boute-en-train qui fait fuir tout le monde, le révérend Stephen Lane, le major Barry et deux familles avec de jeunes enfants.

Quand Arlena est retrouvée étranglée sur une crique isolée de l'île, la police, ainsi qu'Hercule Poirot, arrivent rapidement à la conclusion que le meurtre ne peut avoir été commis que par un des clients de l'hôtel.

Le livre a été porté à l'écran en 1981 avec Peter Ustinov dans le rôle d'Hercule Poirot et Diana Rigg dans le rôle d'Arlena Marshall.
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Arlena Stuart, de son nom de scène, est belle, trop belle à tel point qu'elle ne laisse personne indifférent : les femmes la détestent et les hommes sont fous d'elle, ce qui tombe bien car elle n'aime que la compagnie de ces derniers : "Enfermée seule, mon cher ami, Arlena Marshall aurait cessé d'exister. Elle ne pouvait vivre qu'entourée d'une cour d'admirateurs.".
Archétype de la femme fatale, elle est auréolée dès le début de l'histoire d'un nuage noir annonçant le drame à venir : "J'ai entendu raconter sur elle beaucoup de choses. Des ragots, colportés principalement par des femmes. Mais, si vous voulez mon avis, mon opinion sincère, c'est que cette femme-là était surtout une sotte.".
Si victime il devait y avoir, ce ne pourrait être qu'elle : elle collectionne les amants, brise des mariages, papillonne d'un homme à l'autre sans se soucier des conséquences ou du mal qu'elle peut faire.
Mais il y a une petite nuance à cet archétype : tout laisserait à penser que c'est elle qui exploite les hommes, or c'est l'inverse qui se produit.
C'est d'ailleurs l'une des raisons qui ont poussé Kenneth Marshall à l'épouser.
Il faut dire que ce dernier a une tendance à aimer voler au secours des causes désespérées : sa première femme et mère de sa fille a été acquittée mais le doute plane sur sa culpabilité ou non, et là c'est une actrice de théâtre qu'il a épousé.

Cet hôtel de luxe sur la côté du Devon dans une petite île est un cadre enchanteur pour l'histoire, Agatha Christie sachant particulièrement mettre en valeur l'Angleterre et ses charmes.
L'intrigue utilise le ressort classique mari-épouse-maîtresse, et comme à son habitude, Agatha Christie offre au lecteur une panoplie de suspects.
Evidemment et en premier lieu le mari : Kenneth Marshall, mais ça serait bien trop facile et bien mal connaître l'auteur.
Et après tous les autres touristes de l'hôtel, dont certains se détachent du lot comme le peu charismatique révérend Lane, l'antipathique et ennuyant Horace Blatt, le couple Redfern si bien assorti en apparence.
Même les femmes peuvent être suspectes, en particulier Emily Brewster, une femme avec beaucoup d'aspects masculins.
Je n'ai pas vraiment cherché au cours de ma lecture à dénicher le suspect, sachant à l'avance que j'allais de toute façon être menée en bateau par Agatha Christie, mais j'ai fini par avoir un petit doute à force de déductions.
J'ai apprécié cette galerie de personnages divers et variés comme aime les écrire Agatha Christie, avec pour chef d'orchestre un Hercule Poirot très inspiré, en ce qui concerne l'enquête tout du moins, car pour les plaisirs de la plage il en va différemment : "Aujourd'hui tout est "standard", même l'amour ... Et tous ces corps exposés me font songer à la morgue ...".
J'avoue avoir éprouvé une certaine tendresse envers le personnage de Rosamund Darnley, cette femme qui a créé son entreprise et qui apparaît comme résolument moderne parmi toutes les autres : elle n'est pas mariée, elle a réussi dans la vie et son entreprise est florissante.
Elle contraste par rapport aux autres femmes rencontrées dans le roman.
Je remarque que c'est souvent le cas dans les romans d'Agatha Christie, une femme se détache toujours et montre un côté moderne et non conformiste, reflétant sans doute en partie comment était Agatha Christie elle-même dans la vie.

"Les vacances d'Hercule Poirot" est une enquête policière agréable que j'ai pris plaisir à relire et qui ne se démode pas, la présence d'Hercule Poirot y étant sans doute pour quelque chose.
Une bonne façon d'entamer les vacances littéraires à venir et qui donne envie de s'asseoir sur la plage avec un bon bouquin à dévorer.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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