AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur N. ou M. ? (32)

Le type qui a dit qu'on avait toujours tort de donner des explications avait cent fois raison !
Commenter  J’apprécie          70
tommy sourit
- enfin, tuppence , me dira tu comme il se fait que je te trouve ici. c'est un miracle.
- si tu appelle miracle une manifestation
d, intelligence, oui.
-
Commenter  J’apprécie          60
Des cheveux sombres un tantinet en désordre. Un visage qui se leva, abandonnant un instant la contemplation du passe-montagne qui semblait l’absorber.
Mrs Blenkensop ! Tuppence ! Bon sang, mais c’était tout ce qu’il y a d’impossible – d’inconcevable !
Tuppence, tricotant paisiblement dans le salon de Sans Souci !
Leurs regards se croisèrent. Ses yeux à elle affichaient une indifférence polie – c’était le regard d’une parfaite étrangère.
Tommy se sentit envahi d’admiration. Tuppence !
Commenter  J’apprécie          60
Les amis de Deborah ! Il y avait tant et, aux yeux de Tuppence, ils se ressemblaient tous passablement. Il y avait des bruns, comme ce garçon, des blonds, des rouquins parfois - mais tous coulés dans le même moule : bien élevés, sympathiques, et des cheveux qu'elle trouvait toujours un peu trop longs. (Mais si elle lui en faisait discrètement la remarque, Deborah répondait invariablement : "Mère, je t'en prie ! Ne sois pas si 1916. Je déteste les cheveux courts.")
Commenter  J’apprécie          51
Les agents secrets sont presque toujours de charmants garçons. C’est un drôle de métier que le nôtre. on respecte l’adversaire et il vous respecte. Et il arrive souvent qu’on ait de la sympathie pour l’homme d’en face, alors même qu’on essaie de le descendre!
Commenter  J’apprécie          50
Tuppence était d'avis que, lorsqu'on a affaire à un homme, il ne faut pas plus ménager la flatterie que la confiture sur une tartine.
Commenter  J’apprécie          40
-En tout cas, il a l'air d'un charmant garçon.
Grant soupira.
-Evidemment. Les agents secrets sont presque toujours de charmants garçons. C'est un drôle de métier que le nôtre. On respecte l'adversaire et il vous respecte. Et il arrive souvent qu'on ait de la sympathie pour l'homme d'en face, alors même qu'on essaie de le descendre!
Commenter  J’apprécie          40
Pour eux, qu'est-ce que je suis ? Une femme d'un certain âge, embêtante et crampon, parce qu'elle ne veut pas rester chez elle à faire du tricot comme elle le devrait !
Commenter  J’apprécie          40
En arrivant chez lui, Tommy Beresford ôta son pardessus dans le vestibule. Il consacra un bout de temps à le suspendre avec un soin maniaque. Et, tout aussi soigneusement, il disposa son chapeau sur la patère voisine.
Sur quoi il bomba le torse, se mit en devoir d’arborer un sourire conquérant et pénétra dans le salon où son épouse s’affairait à tricoter un passe-montagne de laine kaki. On était au printemps de 1940.
Mrs Beresford accorda à son mari un regard bref et se replongea dans son ouvrage sur un rythme endiablé.
— Du neuf dans les journaux du soir ? finit-elle par demander.
— Haut les cœurs, le Blitzkrieg se précise ! répliqua Tommy sans enthousiasme. La
situation en France n’a pas l’air brillante.
— C’est vrai que le monde est plutôt déprimant, en ce moment, acquiesça Tuppence. Tous deux se turent, puis Tommy se décida à sauter le pas :
— Alors, tu ne me poses pas de questions ? Inutile de déployer autant de tact, tu sais !
— Je sais, confirma Tuppence. Les gens qui font preuve de délicatesse sont exaspérants.
Mais si je te pose des questions, ça va t’exaspérer tout autant. Et, de toute façon, je n’ai aucun besoin de te tirer les vers du nez. La réponse, tu la portes sur ta figure.
— Je n’aurais jamais cru que j’avais la dégaine aussi sinistre que Guillaume le Taciturne.
— Ce n’est pas ça, chéri. Mais tu t’es épinglé ce soir un sourire du genre « nous vaincrons car nous sommes les plus forts » qui est peut-être ce que j’ai jamais vu de plus pitoyable.
— Ça fait vraiment aussi lugubre que ça ? grinça Tommy.
— Davantage encore que tu ne peux l’imaginer ! Allez, vas-y, dis-moi tout. Il n’y a rien à faire ?
— Rien à faire. Ils n’ont besoin de moi nulle part. Je t’assure, Tuppence, c’est dur, quand on fait sentir à un homme de quarante-six ans qu’il ne vaut pas mieux qu’un grand-père frappé de gâtisme avancé. L’Armée, la Marine, la Royal Air Force, le Foreign Office… ils n’ont que le même refrain : je suis trop vieux. On fera peut-être appel à mes services. Plus tard !
— Idem pour moi, le consola Tuppence. Pas question d’enrôler une femme de mon âge comme infirmière – non, merci beaucoup, madame. Ni comme quoi que ce soit d’autre, d’ailleurs. Ils préfèrent une donzelle à frisettes qui n’a jamais vu une blessure ni stérilisé une compresse plutôt que moi, qui ai travaillé pendant trois ans, de 1915 à 1918, sous diverses casquettes : infirmière dans un service de chirurgie puis en salle d’opération, conductrice de poids lourds, et même chauffeur d’un général ! Tout ça, et le reste – soit dit sans me vanter – avec un égal succès. Et voilà maintenant que je ne suis plus à leurs yeux qu’une pauvre enquiquineuse entre deux âges, qui, plutôt que leur casser les pieds, ferait mieux de rester chez elle à tricoter, comme tout le monde, pour nos braves pioupious !
— Saloperie de guerre, maugréa Tommy.
— Une guerre, ce n’est déjà pas hilarant, renchérit Tuppence, mais qu’on nous interdise d’en prendre notre part, ça, c’est le bouquet !
Tommy essaya de consoler sa femme :
— Au moins, Deborah a décroché un job…
La mère de Deborah n’avait pas l’intention de se laisser consoler :
— J’en suis ravie pour elle. Et je suis sûre qu’elle se débrouille parfaitement. Mais vois-tu, Tommy, je persiste à penser que je pourrais encore en remontrer à ma fille.
— Je serais surpris qu’elle soit de ton avis, sourit Tommy.
— Les filles sont quelquefois bien agaçantes, soupira Tuppence. Surtout quand elles se donnent un mal de chien pour se montrer compréhensives.
— Moi, j’ai parfois bien de la peine à supporter les regards indulgents de ce blanc-bec de Derek. Ce « pauvre vieux papa » qu’on peut lire dans ses yeux…
— Bref, résuma Tuppence que l’allusion à leurs deux jumeaux avait conduite au bord des larmes d’attendrissement, nos enfants sont des anges – mais...
Commenter  J’apprécie          40
- Non. A mon avis, N. ne peut pas se permettre d'être un Allemand.
- Même pas un Allemand qui aurait fui les persécutions nazies ?
- Même pas ! Nous surveillons, et ils le savent tous les ressortissants ennemis qui se trouvent en Angleterre.
.../...
- Naturellement, monsieur, vous vous êtes renseignés sur ces gens-là ?
Grant eut un petit ricanement amer.
- Non, répondit-il. C'est justement, ce qu'il m'est impossible de faire ! Je n'aurais qu'un mot à dire pour que le Service fasse les recherche nécessaires, mais Beresford, c'est un risque que je ne peux pas prendre ! Il y a des agents ennemis dans l'Intelligence Service.
Commenter  J’apprécie          40






    Lecteurs (1468) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Agatha Christie

    Quel surnom donne-t-on à Agatha Christie ?

    La Dame du Crime
    La Reine du Meurtre
    La Dame de l'Intrigue
    La Reine du Crime

    10 questions
    1546 lecteurs ont répondu
    Thème : Agatha ChristieCréer un quiz sur ce livre

    {* *}