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Critique de MarieLywood


Dès les premières pages de ce roman, j'ai pensé au financier. On apprend très vite que si Emily Arundell a été victime d'une tentative de meurtre c'est pour que le meurtrier puisse bénéficier de son héritage. Et c'est donc ce mobile qui m'a inspiré ce biscuit.

L'histoire n'est pas d'une grande originalité. Les suspects sont les membres de la famille qui devait hériter de la fortune de la défunte car seulement deux semaines après la tentative de meurtre, la vieille demoiselle a succombé à une étrange maladie.

Et c'est notre duo préféré composé d'Hercule Poirot et du capitaine Hastings qui va enquêter sur cette mort. Pour représenter ce tandem classique de la bibliographie de l'auteure, j'ai choisi un duo qui fonctionne toujours en pâtisserie : le chocolat au lait (pour Hercule Poirot, le plus célèbre des détectives belges) associé à la noisette (pour le capitaine Hastings). Il s'agit d'une association classique mais que (presque) tout le monde apprécie. le goût réconfortant du chocolat mis en valeur par la saveur douce et onctueuse (peut-être un peu naïve) de la noisette. Une association avec laquelle on ne peut pas se tromper.

Tout comme le financier, les romans d'Agatha Christie sont d'une apparente simplicité mais ils recèlent pourtant une part de complexité dans leur élaboration. Tous les protagonistes s'avèrent être des meurtriers en puissance et donc des suspects. Cela apporte une certaine densité à l'histoire. Chaque chapitre est une bouchée de ce biscuit qui apporte son lot d'éléments nouveaux à l'enquête pour nous perdre un peu plus jusqu'à la révélation finale.

Vous l'aurez compris, s'il ne s'agit pas d'une enquête particulièrement haute en couleur, elle n'en reste pas moins très appréciable pour les amoureux de la Reine du crime tout comme les amoureux de pâtisserie aiment le financier chocolat au lait-noisette.
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