![]() | coco4649 26 octobre 2017
Temps morts Les sentiers tracés à pas d’homme longent le silence d’une vie Une blancheur éparse laconique s’obstine jusqu’au ciel Je laisse aux mots le soin de veiller. |
![]() | coco4649 26 octobre 2017
Temps morts Les sentiers tracés à pas d’homme longent le silence d’une vie Une blancheur éparse laconique s’obstine jusqu’au ciel Je laisse aux mots le soin de veiller. |
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Temps morts La lumière ployant sous l’hiver s’efface sans reflet ni détresse Les gouttes de pluie s’obscurcissent et glissent plus lourdes que la terre La durée n’a de sens que dans les temps morts. |
![]() | coco4649 26 octobre 2017
Temps morts L’ébauche du jour dénoue le lacis des vents les pores de la terre exsudent la lumière circulant dans la courbe de l’exil la voix qui me fait écho n’est plus la mienne elle ne craint plus les lenteurs inexorables. |
![]() | coco4649 26 octobre 2017
Temps morts Des chemins d’ombre tressaillent de talus en talus et ensemencent d’échos le flux des voix qui s’éloignent bivouacs des mémoires sans carte ni cadastre où le souffle s’épuise. |
![]() | coco4649 26 octobre 2017
Temps morts Au fond des mots épris de nuit mon silence a longtemps erré dans l’écho de sa langue à naître j’adopte la marche anonyme réponse de ce qui en moi respire la terre. |
Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?