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Christin au scénario, Bilal au dessin, 2 noms qui donnent envie de se jeter immédiatement sur cette B.D dont je n'avais jamais entendu parler, je l'avoue, avant de tomber dessus par hasard dans un vide-grenier. Bonne surprise, j'ai beaucoup apprécié cette lecture.

Parue en 75, "la croisière des oubliés" est le 1er volet d'une trilogie apparemment culte mais donc chaque tome peut être lu indépendamment. le scénario de Christin est plutôt réussi. Construit en 2 parties qui ne semblent entretenir qu'un lien très ténu, le récit est teinté d'une atmosphère très particulière, mystérieuse et étrange tout en ayant un propos écologiste et anti-militariste plutôt sympathique. L'histoire se suit avec intérêt, on ne s'ennuie pas, mais malgré tout il m'a manqué un petit quelque chose, je n'ai pas été transportée.
En revanche, aucun bémol à émettre sur les illustrations, le travail de Bilal est magnifique. Les images de ce village rural flottant dans les airs sont de celles qui impriment durablement la rétine par leur puissance et leur poésie.
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Et c'est ainsi que fût racontée "la croisière des oubliés" ...
Dans les Landes, immense forêt en bordure de l'océan, la vie s'écoulait, immuable, jour après jour.
Mais, un matin qui semblait comme les autres ...
Les maisons se sont envolées !
Allez croire des sornettes pareilles !
Que peut-on y faire ?
Ressortir les vieilles échasses, ça peut être pratique, mais surtout amarrer les maisons entre elles - Elles ont commencé à dériver et il ne faudrait pas qu'elles se perdent !
Un homme et une femme, inconnus, sont arrivés au village.
Elle a parlé d'une nouvelle expérience en cours tentée par le camp militaire tout proche.
Elle a dit qu'avant de faire du tourisme, elle travaillait pour le C.N.R.S. comme spécialiste de l'apesanteur.
Et qu'elle n'était en vacances que depuis qu'elle avait été virée.
Elle était devenue gênante !
De l'homme qui l'accompagne, on sait peu de choses.
On les a apprises dans le récit de neuf planches qui précède "la croisière des oubliés".
Il aurait pour nom "Guesdin" mais les autorités l'ont classé comme 5022/B ...
Ce volume est le premier opus des trois "histoires fantastiques" écrites par Pierre Christin et dessinées par Enki Bilal pour le journal mensuel "Pilote".
Les deux autres ont pour titre : "le vaisseau de pierre" et "la ville qui n'existait pas".
Ce triptyque, original et inclassable, est devenu un classique de la bande-dessinée ...

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1975. Une collaboration BD signée Enki Bilal (dessins) et Pierre Christin (Scénario). « La croisière des oubliés » est le premier album d'un triptyque* chez Dargaud issu de la collection « Histoires Fantastiques - Légendes d'aujourd'hui ». Chaque tome, en one-shot, brasse une thématique d'actualité (d'époque) dans un contexte Fantastique classique (horreur exclus). le tout est paru en feuilleton dans l'hebdomadaire « Pilote, le journal qui s'amuse à réfléchir ». Nostalgie et re-lecture (si longtemps après que tout c'était effacé).

Une clairière étriquée au coeur de la forêt des Landes. Un minuscule village à l'écart de tout. L'océan à deux pas, si loin si proche qu'on pourrait y tremper les pieds mais qu'on n'a jamais oser. La ville là-bas, tout pareil. Deux trois fermes pierres de taille et toitures à moussures verdâtres ; un clocher ding dong encore les cloches, étables et basse-cours à meugler et caqueter, quelques agriculteurs typés France profonde ; des bérets de traviole, des cigarettes roulées clouées aux becs, des boutanches de gros rouge, des verres aux gosiers en trajectoires conviviales. Une France effacée, gommée, rayée par la modernité en approche rapide. Un camp militaire pas loin, des essais en cours (va savoir ce qui s'y trame ? Pas du bon c'est sûr). Un couple de jeunes, cheveux longs et façons hippies, en visiteurs d'un soir, venus d'un ailleurs autre que le village ; des qu'on sait même pas qui ils sont, qu'on accueille du bout des doigts à pas savoir ce qu'ils veulent.

… et, au petit matin, le village s'arrache de la terre, lévite et, poussé par le vent ; migre lentement, aérien et obstiné, vers l'océan. Pendant qu'au camp militaire, tanks et blockhaus s'enfoncent dans le sable. La France des infos s'agite, celle gouvernementale s'efforce à étouffer, la communauté du village s'offre des vacances et part voir la mer …

... La suite et les explications (s'il y en a) appartiennent au récit et aux magnifiques vignettes de Bilal.

Tout çà est d'humeur :

_post soixante-huitarde prégnante, tissée d'anti militarisme beuglard, rigolard et moqueur (l'état-major peu à peu transformé en créatures lovecraftiennes bon teint) ;

_d'écologie balbutiante (le camp militaire du Larzac n'est géographiquement pas loin, l'emprise du béton sur la côte, l'exode rural),

_d'anticonformisme (il y a décalage certain avec les idées béates et éternelles de la France tranquille et sereine des 30 glorieuses d'alors). On n'est pas loin de la contre-culture hippie encore vivace de la fin des 60's., de mai 68 aux pavés, comme les maisons du village, déracinés.

_utopique : une communauté autarcique, autosuffisante le temps d'un voyage, heureuse du changement, prodigue dans les libations alimentaires qu'elle s'accorde.

On retrouve dans la BD le thème de l'étranger, de celui venu dont ne sait où, pour on ne sait quelle raison et reparti sans explications aucune. Cet élément, garant de suspense, est un point d'interrogation récurrent au coeur du récit. S'ils lui donnent corps humain et comportement ami de ceux du village, Christin et Bilal se gardent bien d'en affiner le portrait, le laissent dans l'énigme et la nuit obscure peuplée de monstres. On ne saura rien ou si peu, mais c'est le propre du Fantastique de ne rien expliquer. La fin de l'histoire s'en trouve ouverte et rajoute au Fantastique ambiant.

Au rang des influences à venir : peut-être « La soupe aux choux » (1981) de René Fallet dans lequel la paillardise rabelaisienne des autochtones d'un lieu-dit oublié et menacé par le béton, déraciné de son passé, est téléportée vers des confins E.T. paradisiaques.

Christin croque en mots une idée fantastique poétique, intrigante et attachante. Ses dialogues en bulles sont efficaces, concrets, ciblés, sans décalage aucun avec les beaux crobars dans les vignettes. Textes et dessins s'agglomèrent en un tout dense et concret. Bilal aux crayons, encres, gommes et pinceaux, apporte ses hachures féériques, ses traits précieux et ses couleurs typiques. Déjà du grand art au bout de doigts magiques.
Le graphisme inspiré, onirique et omniprésent du village aérien restera dans les mémoires visuelles de celles et ceux qui s'y laisseront prendre. S'y vous y êtes tentés je vous aurais prévenus.

* "La croisière des oubliés", "Le vaisseau de pierre" & " "La ville qui n'existait pas".

Lien : https://laconvergenceparalle..
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Un petit village des Landes situé en bordure d'un site militaire prend de la hauteur et se balade dans les airs jusqu'à l'océan, au plus grand étonnement de ses propres habitants.

Un homme et une femme, mystérieux, dont la visite coïncide avec l'élévation ne sont certainement pas étrangers au phénomène.

Tome qui met en place une intrigue fantasico-politique.

Dessins de Bilal, pas besoin d'en rajouter.

Je suis curieuse de lire les 2 tomes suivants de la trilogie pour voir où tout cela nous même.
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Quel doux parfum ! celui des années 70. Déjà de l'écologie dans l'air, un frais parfum de terroir, pimenté d'une pincée d'esprit anarchique et, bien sûr, antimilitariste (le souvenir des CRS de 68 n'est pas loin).

Au scénario, Pierre Christin raconte une histoire fantastique, d'un village landais soulevé dans les airs par un beau matin ensoleillé. Les dialogues sont truculents, mâtinés de considérations hédonistes de pov' paysans nourris au confit. Bon vivants, ils s'adapteront à leur nouvelle situation ...aérienne, qui leur permet de larguer les amarres pour survoler un littoral si près de chez eux et totalement inconnu. Mais, pourquoi le village s'arrache-t-il à son humus ?
Ceci est expliqué dès les premières pages.
A Paris, dans un hôtel particulier (qui a été, au cours des siècles passés, le repaire des pires exaltés) se réunissent de grands pontes de la Sécurité. Leur objectif : mettre en commun les sources d'information de leurs différents services concernant un militant très actif de l'opposition. Et c'est dans ce village des Landes que ce dangereux personnage a commencé à se faire une légende.
Ce coin de France est bien choisi puisqu'à la fois s'y trouve un énorme camp militaire, une industrie du papier polluante et des projets d'installation de marina menaçant la beauté du littoral. Les autochtones sont rejetés, ignorés et voient leur cadre de vie se détériorer. C'est donc une truculente et malicieuse attaque contre cette sociéte de profits qui se met en place sur notre beau territoire.

Au dessin, le jeune Bilal (une vingtaine d'années), dont le talent explose tant dans les trognes que dans les paysages et la technicité maitrisé du cadrage. Un style totalement différent de celui que l'on connait aujourd'hui. Et pas encore de couleurs froides, mais des beiges dorés, des rouges de feuilles brulées par le soleil ; la lumière dorée du sud-ouest est tout à fait restituée.

Dérision du propos et du dessin qui monstrifie les vilains militaires tout en gardant une tendresse pour décrire la poignée de ruraux vivant sur leur airial, en vase clos.
La BD comme outil de propagation pour la defense de l'écologie à son début.
Et un clin d'oeil des deux auteurs, se citant,quand, parmi les preuves de l'action du dangereux contestataire promu au statut d'héros, se trouve une BD ...avec les "petits dessins" d'Enki Bilal et les "sombres intrigues" de Pierre Christin.
Et de conclure "Pff ! Quand je pense que notre jeunesse s'abreuve de choses pareilles !".
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Comme pour le Vaisseau de Pierre des mêmes Christin et Bilal, un retour en arrière sur une des oeuvres majeures des années 70, à lire en écoutant de la musique d'époque qui sentait un peu la fumée. Magnifique et incontournable.
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France, fin des années 70 – début des années 80.

Les responsables de plusieurs services spécialisés du renseignement se réunissent secrètement dans un ancien hôtel particulier laissé à l'abandon. C'est dans cette bâtisse parisienne anodine que la DST, les RG, le Quai d'Orsay et la SDECE ont décidé de mettre en commun leur dossier sur 50/22 B, un homme mystérieux dont l'identité fluctue au gré de ses apparitions : France, Chine, Cuba, Etats-Unis… l'individu contestataire milite aux quatre coins du globe, « un simple avatar du devenir historique, un figurant qui n'est que l'expression de forces sociales en luttes, luttes de classes bien sûr, où l'idéologie dominante se voit bafouée ».

Non loin, dans les Landes, un petit bled de campagne se met soudainement à flotter dans l'air. A proximité, une base militaire effectuerait des expériences scientifiques… Et lorsqu'un étranger arrive au village, les événements s'emballent…

-

La semaine dernière, je vous présentais le vaisseau de pierre, second tome de l'univers fantastique des Légendes d'aujourd'hui imaginé par Pierre Christin et Enki Bilal. Mais c'est bel et bien avec La croisière des oubliés que la série a commencé en 1975, premier album né de la collaboration des deux auteurs. Les trois albums de la série peuvent se lire indépendamment les uns des autres puisque tous trois sont des récits complets.

En 1975 : Casterman sort La ballade de la mer salée qui était jusqu'alors paru en épisodes dans France-Soir. Mais 75, c'est aussi la poursuite des séries comme Iznogoud #11, Lucky Luke #68 et 69, Alix #12, Tif et Tondu #57, Ric Hochet #20, Astérix et Obélix #22, Blueberry #17… il y a déjà 22 tomes publiés de Tintin… bref, peu de choses que vous ayez vu passer sur mon blog parce qu'ils sont lus et digérés depuis un moment !^^ 1975, c'est aussi l'année du centième anniversaire de Jeanne Calment (oups, je m'égare !!), du lancement du magazine Fluide Glacial et moi qui pousse mon premier cri deux mois à peine avant la sortie de la Croisière des oubliés :)

Fluide Glacial et La croisière des oubliés… petite révolution dans le paysage éditorial franco-belge !? Certes, cela ne fait pas tout mais c'est une des amorces qui a contribué à orienter le medium vers d'autres perspectives narratives et visuelles. Dès lors, une BD adulte et mature s'installe doucement comme un genre à part entière.

A l'époque de la sortie de la croisière des oubliés, Pierre Christin est déjà un scénariste aguerri. Les premiers tomes de Valérian ont lancés la série éponyme et il publie régulièrement dans Pilote. Pour sa première collaboration avec Bilal, il aborde les questions de l'industrialisation et des rejets chimiques sur une trame fantastique. Certes, certains éléments narratifs sont un peu vieillots et ont aujourd'hui - à la lumière des événements et progrès technologiques actuels – une tournure ironique. Malgré tout, la lecture reste plaisante…

Enki Bilal livre un dessin très différent de ses compositions actuelles même si on reconnaît déjà sa touche dans la manière de dessiner la « gueule » de ses personnages. Il nous surprend en faisant apparaître des créatures qui semblent issues de l'univers de Cthulhu.

Les jeux de hachures sont le coeur de son dessin, ils semblent n'être utilisés qu'à une seule fin : servir de trame pour la mise en couleurs des cases. On voit qu'il y a une attention particulière portée au cadrage des visuels, l'auteur cherche à guider efficacement le regard du lecteur mais son dessin manque de fluidité. Il y a une lourdeur récurrente peut-être due à la présence d'imposantes bâtisses, de personnages bien en chair, d'herbe bien grasse… Gras, c'est le mot, comme si quelques chose suintait des dessins au point de le rendre inesthétique. Il y a des contrastes comme ces visages à la fois expressifs et figés ou comme lorsqu'un personnage est amené à évoluer sur une case, le fond de case reste en jachère. Par contre, lorsque l'illustration n'est que figurative, le dessin devient plus léger, plus fouillé… certains dessins paysagers sont superbes.

C'est un premier album…
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Cette première collaboration entre Pierre Christin et Enki Bilal est une réussite. Cela a vieilli, un peu, mais quand même pas trop. Cela sent une époque post-soixante-huitarde, tout particulièrement par l'antimilitarisme basique, mais aussi, par les débuts un peu oubliés de l'écologie (bétonisation du littoral, industrie polluant les rivières), c'est anticonformiste et utopiste avec ce village qui s'envole et vit en autarcie le temps d'un week-end. C'est un peu inquiétant, un peu sombre, mais plein d'humour, absurde et décalé. Il y a le thème de l'étranger inconnu (il n'a même pas de nom ou de surnom) qui débarque de nulle part et repart à la fin sans plus d'explications. Cela donne un élément de suspens, permet une fin ouverte et ajoute au climat fantastique ambiant. Les illustrations, avec ce village qui s'arrache du sol, flotte dans les airs, maisons encordées au clocher, sont poétiques, oniriques, qu'il vole au-dessus de la forêt ou de l'océan. C'est un régal de retrouver les planches des débuts d'Enki Bilal.
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Il y a quelque part dans Paris un vieil hôtel particulier, un peu isolé et disparate si on le compare aux grands immeubles voisins et au chantier tout proche. Une bâtisse qui a traversé L Histoire, elle en a vu des choses : des réunions politiques ou révolutionnaires, des coquettes et des soixante-huitards. En bref des rassemblements de toutes sortes... On lui prête même les plus folles rumeurs comme celle d'avoir été construite sur l'emplacement d'une ancienne demeure alchimiste, avec ses couloirs secrets et ses abîmes dissimulés.
Mais aujourd'hui l'irrationnel restera de côté, car c'est la crème des agents de l'État qui s'y retrouve pour une réunion capitale : RG, SDECE, Ministère des affaires étrangères, DST et quelques autres sont réunis dans l'optique de faire concorder leurs sources, apportées en unique exemplaire, sur l'individu nommé 50/22B.

Bien loin de là, dans la campagne landaise, un village vit de curieux événements... à moins que ce ne soit une hallucination collective ? La poignée d'habitants qui le composent se réveille un matin tous étonnés de voir leur maisons léviter, puis plus tard s'envoler...

Bienvenue dans les Légendes d'aujourd'hui !


La croisière des oubliés est la première oeuvre issue de la fructueuse collaboration entre Pierre Christin et Enki Bilal.
Avant ça, Enki Bilal n'avait réalisé que le bol maudit, projet sur lequel il travaillait dès 1972 pour le compte du journal Pilote (c'est d'ailleurs là qu'il fait la rencontre de Pierre Christin). le récit sera publié sous le nom de L'appel des étoiles en 1975.
Quant à Pierre Christin, il était déjà rendu célèbre par le succès de Valérian.


Un album qui comporte deux histoire qui, si on est tenté de vouloir les rapprocher, n'ont finalement pas grand chose en commun.
J'ai eu beau chercher un lien entre elles, rien ne permet d'affirmer que les personnages (en particulier les deux « rebelles mystérieux », possiblement 50/22B et la secrétaire) aient eu un quelconque rôle dans la première partie.
Et même sur la forme, nous avons affaire à un traitement franchement différent.


La suite à lire sur BenDis...
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Je ne suis pas fan de ces dessins très noirs. Je me fais la réflexion qu'à chaque fois avec les dessins de Bilal, j'ai du mal à distinguer les personnages. On sent un dessin sans concession, mettant en avance les défauts de chaque personnage. La transformation des militaires est de même dérangeante. Cela dit, le dessin sert très bien le message de la BD qui montre les failles de notre société : la destruction de la nature par les usines qui déversent leurs déchets sans traitement, les Marina luxueuses qui tuent tous les animaux et poissons, l'oppression d'une partie de la population.
L'opposition au camp militaire entouré de fil barbelé fait penser à la lutte du Larzac (d'ailleurs d'actualités en 75 quand la BD est sortie). Une BD contestataire comme les autres du cycle les « légendes d'aujourd'hui » mais des BD pas faciles à lire, noires et portées par un dessin dérangeant.
Le début de la BD m'a laissé vraiment perplexe, laissant entendre que le personnage récurrent des légendes d'aujourd'hui est un habitué des contestations mais aussi un personnage capable de magie et ayant trempé dans des sectes ésotériques, ce qui semble conforté par la façon dont il se débarrasse de tous les barbouzes qui lui courent après. On le retrouve ensuite vagabond / médium auprès d'une chercheuse du CNRS. Je pense qu'il ne faut pas trop se poser de question et que le message des auteurs est ailleurs.
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