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Valérian et Laureline tome 12 sur 23
EAN : 9782205046588
48 pages
Dargaud (08/10/1997)
4.04/5   78 notes
Résumé :
Grande réunion au château d'Inverloch, où le grand chef de Galaxity en personne s'est déplacé. Valérian et Laureline, ainsi que tous les personnages rassemblés dans le tome précédent se lancent à la poursuite du Hollandais Volant, qui d'ailleurs vole bel et bien, et dans l'espace temps en plus.
Leur adversaire semble se cacher sur la redoutable planète Hypsis, dont personne ne connaît réellement les coordonnées, mais qui menace la Terre d'une catastrophe nucl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Valérian et Laureline, fantastique série de sf, au long cours ! Jean-Claude Mézières (dessin) et Pierre Christin (scénario) ont su créer et développer un univers à la fois très personnel et remplis de références à tout ce que la sf a pu produire avant eux. Doté d'un imaginaire très riche, Mézières n'a pas son pareil pour inventer des créatures, peuples et planètes très poétiques, voir oniriques parfois, ce qui tranche avec les histoires de Christin, qui s'appuient sur des dynamiques bien réelles et concrètes, telles que la politique, la science, les relations internationales, pardon intergalactiques, et qui comportent une dimension contestataire.

Les tomes 9 et 10 ("Métro Châtelet, direction Cassiopée" et "Brooklyn Station, terminus Cosmos") avait marqué une évolution notable dans la série, introduisant une dose de réalisme dans les dessins oniriques de Mézières (en situant l'action, en partie, dans le Paris de 1980), sans sacrifier l'ancrage des scénarios de Christin dans les problématiques contemporaines. Ainsi, la bataille entre les multinationales V.A.A.M. et Bellson et Gambler, à grand coup de mediums, shamans, parapsychologues etc...pour maîtriser des phénomènes (les apparitions monstrueuses, symbolisant les 4 éléments) incompréhensibles à leurs yeux, mais potentiellement très rémunérateurs, était une critique à peine voilée de ces grandes compagnies qui commençaient à imposer un libéralisme sauvage en occident, dès les années 1980.

Mais un problème de cohérence, concernant la série toute entière, était en train d'émerger, et préoccupait déjà les auteurs en 1981, comme le suggère l'allusion à "la Cité des Eaux Mouvantes" (le premier tome de la série) présente à la fin de "Brooklyn Station, terminus cosmos". En effet, paru en 1967, ce dernier fonde l'existence de Galaxity et du service spatio-temporel sur un cataclysme nucléaire, survenu en 1986 et qui détruisit la Terre. Or, en 1981,on commence dangereusement à s'approcher de la date fatidique (ironie de l'histoire, il y aura bien une catastrophe nucléaire cette année là, à Tchernobyl). Ainsi, toujours sur la base d'un diptyque, les auteurs décident de prendre le taureau par les cornes : "les Spectres d'Inverloch" amène l'intrigue et posent les questions, "les Foudres d'Hypsis" tentent d'y répondre de façon satisfaisante.

Sur ce point on ne peut nier que, d'un strict point de vue scénaristique, la résolution de ce noeud gordien n'est pas forcément bien amenée ni très claire. Pourtant, quel imaginaire Mézières réussit à développer, entre le voilier spatiale, le monde migrant d'Hypsis, la sainte Trinité revisitée (avec Dieu inspiré par Orson Welles), le Glapum'tien...Et quelle galerie de personnages savoureux : monsieur Albert, toujours aussi bon vivant, mais qui nous dévoile ici toutes ses capacités, les Shingouz plus que jamais escrocs et très portés sur la bouteille, Lord et Lady Mac Cullough, tout en flegme britannique et un couple Valérian Laureline à nouveau soudé, après la brouille des tomes précédents.

En bref, un diptyque qui reste, pour moi, très réussi, même s'il faut bien avouer que les problèmes de paradoxes temporels...ça prend a tête !

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À LA RECHERCHE DE L'HYPSIS PERDUE...

Ouf !
Après un album préparatoire en demi-teinte, voilà que les affaires reprennent pour notre duo de choc et de charme, j'ai nommé Laureline et Valérian. Mais ils ne seront pas seul, cette fois, dans ces aventures qui vont les faire passer d'un navire de la marine de sa Gracieuse Majesté au vaisseau susceptible de traverser l'espace et le temps de nos agents de (feue...?) Galaxity.

Ils sont en effet accompagnés de deux terriens bon teint du milieu des années 80. Monsieur Albert d'abord. Français type, malgré sa culture très supérieure et son train de vie particulier en tant qu'aimable correspondant du futur de notre planète, Monsieur Albert, son imper de flic de seconde zone, son galurin et son humour mordant sont devenus incontournables depuis sa rencontre avec Valérian dans l'opus 9 de la série : Métro Châtelet - Direction Cassiopée. Il y a ensuite Lord Seal, dont on apprendra que le délicieux prénom n'est autre que Basil. British jusqu'au bout de la moustache, pour lui aucune machine n'est finalement plus compliquée à utiliser que le spitfire qu'il pilotait en 40... Il va sans dire qu'élégance et distinction ne sont pas de vains mots pour cet homme-là !

On retrouve par ailleurs ce fameux "spectre" du volume précédent qui n'est, en fait, que le Big Boss de Valérian, le chef incontesté de Galaxia, mais qui connait une profonde période de doute et de déshérence, tout ce qui faisait ses certitudes semblant désormais lui échapper, jusqu'à imaginer que sa chère Galaxia ne sera peut-être bientôt plus qu'un lointain rêve plus qu'oublié n'ayant jamais existé.

Côté invités vedettes non-terrestres, on retrouve bien évidemment nos inséparables Shingouz (ils vont toujours par trois). Ceux-ci poursuivent leur découverte des liquides terriens divers et variés que leurs goûts particulier et leur résistance digestive à toute épreuve (sauf à une petite houle en haute mer...) leur permet d'avaler à leur plus grande joie (et la notre), ce qui ne se lit pas exactement sur leur drôle de face à trompe, tenant plus du tapir à lunette de soleil et ailes de gargouilles que du noble éléphant, le Shingouz traînant sa tristesse et la misère crasse de sa planète d'origine partout où il trimbale sa carcasse. Ce qui ne les empêchera pas de "gagner", à force de duperies au cartes, le bâtiment de la Royale qui les mène vers les rivages glacés de l'océan arctique !
L'autre invité surprise, c'est le fameux Ralph de la planète Glapum. S'il tient autant de la coquille Saint-Jacques géante que du poulpe, il n'en demeure pas moins un être subtil, délicat, intelligent et ses pouvoirs métapsychiques sont incomparablement indispensables à la bonne tenue de cette aventure qui va embarquer le lecteur des eaux frisquettes du nord de notre planète jusque dans l'amas globulaire de Climphus, le but ultime de cette stupéfiante odyssée n'ayant pour autre objectif, au-delà de la découverte de l'étrange et insaisissable planète Hypsis, que de sauver la terre du cataclysme nucléaire qui doit avoir lieu dans quelques temps, en 1986 !

Les trois entités, à l'origine de cette affaire, que notre petite bande découvrira sont tellement surprenantes et inattendues qu'il nous est impossible de le dévoiler ici, même derrière un cache virtuel. Mais ce n'est certainement pas pour redorer son/leur blason que nous découvrons enfin qui il/ils est/sont véritablement : un peu bête/s et méchant/s, un brin looser/s, franchement caricaturaux de lui/eux même/s, avec ce petit quelque chose de périmé, de dépassé qui le/les ferait presque prendre en pitié ! Quoi qu'il en soit, ce/ces personnages primordiaux de notre histoire (principalement occidentale) font peine à voir dans leurs défroques volontairement très décalées et à mille lieues de leurs représentations habituelles : une trouvaille graphique absolument géniale de Jean-Luc Mézières !

Loufoque, rocambolesque, très critique aussi (sur la vénalité des hommes, sur leurs faiblesses, sur leur difficulté à s'entendre même face à un danger commun, sur la religion, etc), ce douzième volume renoue avec le grand Valérian des volumes inter-galactiques. Les deux concepteurs sont ici à leur zénith et, même si le scénario souffre parfois d'être un peu brouillon, que l'histoire fait sombrer l'ensemble de la série dans le pire des paradoxes temporels (comment Valérian, Laureline, leur chef et le vaisseau spatio-temporel peuvent-ils encore exister si le drame qui est à l'origine de leur future existence et compétence n'a jamais eu lieu...?) mais il en est ainsi de tout ouvrage faisant fi de ces paradoxes bien connus des scientifiques comme des passionnés de SF : ou bien on accepte l'impossible, ou bien on s'abstient de les lire.

Malgré ces quelques remarques, Jean-Luc Mézières et Pierre Christin signe une fois encore un excellent album que d'aucuns, parmi les fans de la saga, estiment comme le dernier d'une époque, la suite étant de qualité et d'intérêt souvent estimés moindre. À suivre...
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Pour moi comme pour pas mal de lecteur, c'est ce tome-là qui marque la fin de la série. Les suivants ne sont pas à dédaigner bien sûr, mais le dessin n'a pas tardé à se faire plus grossier, l'univers moins imaginatif, et le ton des histoires a totalement changé. Oh il y avait encore de très bonnes trouvailles, mais rien qui n'atteignait celles vues précédemment. Ils tournaient plus autours de la satire de notre époque à nous, et on ne découvrait plus un nouveau monde débordant d'inventions à chaque nouvel album.

Il y avait plus de recyclage aussi. Les personnages déjà vus revenaient beaucoup plus régulièrement, et moins de nouveaux. Ce qui en un sens permettait d'approfondir l'univers, et on était content de voir les hilarants Shingouz devenir récurrents, tout comme le dévoué Monsieur Albert. Les races aliènes étaient également moins imaginatives que ce qu'on avait pu voir dans ‘L'ambassadeur des ombres', et les scénarios moins soignés, se permettant parfois des transitions un peu approximatives ou des pirouettes, comme la résurrection de Kistna.

Mais ‘Les foudres d'Hypsis' c'est un peu l'apogée ! le couple de Laureline et Valérian est officialisé ; les Shingouz magouillent dans tous les sens et se saoulent au liniment pour cheval ; Ralph le Glapum'tien discute cuisine avec Monsieur Albert et plancton avec les baleines, et tous les délires partent de plus en plus loin ! Christin a lâché son imagination et s'en donne à coeur joie : astronef camouflé en voilier, planète faisant des bonds dans l'espace-temps…

L'atmosphère de peur et de fin du monde est particulièrement bien marquée. La civilisation s'écroule. Les mers sont peuplées de truands. Quelque chose de terrible menace, et on ne sait pas quoi. Seul reste ce bateau bâtant pavillon de la Royal Navy, inébranlable dans sa fidélité à la Reine et à l'heure du thé (enfin, à condition de ne pas le jouer au poker). Et le final relève du grand art.

Valérian et Laureline est l'une de mes bande-dessinée préférée. Outre son imagination folle et ses personnages excellents, il y a dedans ce petit truc d'humour et de second degré si difficile à décrire qui, je trouve, manque si cruellement à tant de productions françaises, cet esprit de critique qui ne se prend pas au sérieux et pourtant porte juste…
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"Mais qu'est-ce qui se passe donc à Galaxity depuis qu'on est partis ?"
Vaste question qui va être longuement débattue dans ce nouveau volume des aventures de Valérian et Laureline.
Ca reste un peu trop bavard mais moins que dans le précédent tome, l'intrigue est connue et se suit donc avec un certain plaisir, mais le scénariste, Pierre Christin, s'est perdu lui-même en complexifiant l'intrigue, à savoir qu'il a absolument tenu à réintroduire dans l'histoire le cataclysme nucléaire de 1986 dont il avait déjà été question dans "La cité des eaux mouvantes".
Le problème, c'est qu'il tenait à le faire mais sans trop savoir comment, résultat c'est touffu et pas très clair. L'histoire aurait sans doute gagné en dynamisme en s'affranchissant de ce lien qui n'est pas des mieux venus.
Les graphismes quant à eux sont toujours de qualité et rendent la lecture agréable.
Le personnage de Laureline apporte un vent de fraîcheur, avec sa spontanéité, son humour, mais également son petit caractère dont les Shingouz vont faire les frais : "Mais vous, vous ne l'êtes pas sacrés ! Et si je vous balance par-dessus bord, vous aurez l'air malin pour monter vos petits trafics une fois tout seuls sur la banquise !!".
A propos de ces derniers, ce sont les personnages qui apportent le plus d'humour et de situations cocasses à ce volume.
Ils continuent leurs trafics ils ne reculent devant rien : "En pleine forme ! Ce matin, ils ont gagné à un poker légèrement modifié selon les règles d'Irnaflut-le-grand-tripot, voyons ... euh ... d'abord le moteur bâbord du "crosswinds", le pluviomètre et trois cent ballons d'observation.", et vont même jusqu'à marchander une information contre une image d'une playmate !
Décidément, je me suis prise à beaucoup les aimer ces Shingouz et j'ai hâte de les retrouver dans de prochaines aventures.
Le dénouement m'a toutefois laissée quelque peu sceptique : "C'est simple pourtant mon cher Ralph, ces trois personnes se prennent respectivement pour Dieu le père ... pour le rédempteur son fils ... et pour le saint-esprit".
Voilà quels étaient les personnes à l'origine de tout ce chaos et de la disparition pure et simple de Galaxity : Dieu, sous les traits d'Orson Welles, son fils représenté en hippie, et le Saint Esprit sous la forme d'une caisse enregistreuse.
Je ne sais si je dois apprécier l'originalité de la chose ou bien la trouver quelque peu dénué de sens.
Je m'attendais à autre chose, la fin est un peu triviale et je l'ai plutôt ressentie comme un cheveu arrivant sur la soupe.

"Les foudres d'Hypsis" retrouve presque le niveau des meilleures aventures de Valérian et Laureline mais se perd parfois dans d'inutiles bavardages et dans un scénario quelque peu déséquilibré par la volonté de Pierre Christin de se raccrocher à tout prix à la catastrophe nucléaire de 1986 sur Terre.
Je ne pensais pas le dire un jour, mais rien que pour les Shingouz (enfin pas que) ce tome mérite d'être lu et s'inscrit dans un bon cru de la série de space opéra Valérian et Laureline.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Mais où se trouve Hypsis, et que s'y trame-t-il ?
Il ne faudra rien moins qu'un Glapum'tien aussi gourmand que mathématicien pour aider à trouver cette planète dont les maîtres sont surprenants.
Donc, après l' Écosse aux hauteurs tourmentées, direction le grand-large sidéral et ses énigmes des replis de l'espace-temps.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Votre minable système solaire fait partie de notre propriété familiale de toute éternité... Et il ne nous rapporte que des ennuis ! Des millénaires et des millénaires à attendre une étincelle de vie sur une de ces planètes à la gomme... Ensuite, rien que des protozoaires ne valant pas un clou... On améliore un peu la race en lançant un petit couple dans la vie, ça tourne mal aussi sec ! J'ai dû descendre en personne pour remettre un peu d'ordre là-dedans... Bon, les Tables de la Loi, crapahuter sur le Sinaï, le brave Moïse, tout ça, c'était rigolo... (Dieu à Valérian et ses amis)
- Hé, Hoo... Après votre brillante prestation, c'est quand même moi qui ai tiré trente-trois ans en bas, et ça n'avait rien de rigolo, papa... (Jésus)
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- J'ai le sentiment que les principes stratégiques sont les mêmes dans l'espace que chez Clausewitz.
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C'est simple pourtant mon cher Ralph, ces trois personnes se prennent respectivement pour Dieu le père ... pour le rédempteur son fils ... et pour le saint-esprit.
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En pleine forme ! Ce matin, ils ont gagné à un poker légèrement modifié selon les règles d'Irnaflut-le-grand-tripot, voyons ... euh ... d'abord le moteur bâbord du "crosswinds", le pluviomètre et trois cent ballons d'observation.
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Mais vous, vous ne l'êtes pas sacrés ! Et si je vous balance par-dessus bord, vous aurez l'air malin pour monter vos petits trafics une fois tout seuls sur la banquise !!
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Videos de Jean-Claude Mézières (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Claude Mézières
Des vaisseaux de “Star Wars” aux taxis du “Cinquième Élément”, celui qui s'était autoproclamé “artisan de la BD” a grandement inspiré la science-fiction, avec sa série “Valérian et Laureline”, qu'il a co-créée. Il s'est éteint le 23 janvier 2022.
Il avait rencontré Pierre Christin, son complice, avec qui il créera "Valérian et Laureline", alors qu'ils avaient trois ou quatre ans. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils s'étaient retrouvés dans une cave à Saint-Mandé, en banlieue parisienne, alors qu'ils s'y cachaient pendant les bombardements allemands. Leurs chemins se sont recroisés bien plus tard et bien plus loin.
Entre temps, Jean-Claude Mézières, fils de peintres amateurs, était devenu dessinateur et maquettiste, via un passage à l'École des Arts Appliqués de Paris. "La vie est trop courte pour s'emmerder, il fallait que je fasse ce qui me plaisait, disait-il dans son livre, L'Art de Mézières. Et ce qui me plaisait, c'était le dessin”.
#cultureprime #mézières #sciencefiction #starwars _____________
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