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Critique de Ziliz


Benjamin Tartouche a moins de trente ans. Il vient d'hériter d'une grande maison, de se lancer comme artiste free-lance, bref il entre doucement dans le monde des adultes. Une nuit, les pompiers l'arrachent brutalement du sommeil : sa maison est en flammes. Sans famille ni amis, il ne lui reste plus rien, il est sans ressources et se retrouve rapidement à la rue.

Le trait de Chabouté est moins épais, plus doux que dans les autres albums que je connais, et la couleur allège un peu l'ensemble, mais le ton reste sombre.
Le premier tome montre le monde kafkaïen des assurances et de l'administration, ainsi que la descente aux enfers de la marginalisation. Les deux albums suivants sont plus optimistes et réservent quelques surprises, on y croise des revenants et la petite voix de la conscience, un politicien véreux, de la nostalgie.
La fin du troisième opus offre une pirouette facile particulièrement décevante.

Une série assez flippante... à découvrir si on a envie de faire un tour complet de l'oeuvre de l'auteur, mais à éviter les jours sombres.
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