Le sujet : l'écho, les répercussions à l'âge adulte d'une affaire d'adolescence aux multiples facettes. le tout étant supposé être vrai.
Ca se passe dans la Rome des années 1980 et de nos jours. Province contre capitale, beautiful people et lycéennes qui ne se trouvent pas belles, envies de célébrité cinématographique.
Ce roman c'est avant tout un style. Brutal, parfois agressif (on aimerait lire cet autre roman de l'autrice consacré à sa famille, elle y fait allusion ici), qui passe du sordide au somptueux, de l'élégant au vulgaire. le roman avance ainsi par à-coups, replis stratégiques ou coups de boutoir.
Le genre d'écriture que ne laisse pas indifférent : soit on adhère, soit on reste hermétique.
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La narratrice, écrivaine rencontrant un succès relatif à la fin de sa quarantaine, se trouve être une femme aigrie, méchante (elle le dit elle-même), suspicieuse, envieuse. Elle retrouve une ancienne amie d'adolescence, avec qui les liens furent aussi forts (pour des raisons par très honorables) que rapidement coupés (elle est aussi intéressée et lâche). le propos du livre est alors de revenir sur cette adolescence (difficile, comme pour la plupart des mortels), au rythme de ces retrouvailles. Si l'acuité du regard porté sur nos travers, le côté noir des psychés humaines est saisissant, la lecture du roman est très inconfortable, tant la narratrice est peu sympathique. Mais le style est là, et emporte la lecture.
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Elle a beau ne pas se présenter sous un jour très aimable, la narratrice de Teresa Ciabatti sait suspendre le lecteur au flux de ses phrases.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Une femme raconte sa vérité, la vérité sur sa vie et celle de ses amis d’avant, à Rome. Mais cette vérité, à défaut d’être émouvante, est mouvante.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
3 juin 2021
A quelques jours de l’annonce des cinq finalistes du Prix Strega, qui sera transmise en direct du Teatro Romano de Benevento le 10 juin prochain, profitez de la vidéo-interview du directeur de l’Institut Diego Marani à l’auteure Teresa Ciabatti autour de son roman “Sembrava bellezza”, paru chez Mondadori au mois de janvier. L’écrivain Sandro Veronesi, qui a proposé d’inscrire le titre dans la douzaine de romans en lice pour le prestigieux prix, a participé à cette rencontre : il nous explique les multiples raisons de son coup de cœur.