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3,9

sur 69 notes
J'ai été conquise par le visuel de ce comics, les dessins et la colo sont en parfait accord avec le récit. Quelle équipe de choc d'ailleurs au scénario, au dessin et à la couleur !


Le récit n'est pas complexe et part d'une idée assez simple dans ce premier tome. On a un homme qui, dans son enfance, est tombé d'un arbre et s'est gravement blessé. A la suite de ce jeu avec son frère qui a mal tourné, sa mère se débarrasse de sa cape de super héros à laquelle il est extrêmement attaché et même dépendant, pensant que c'est à cause d'elle que le gamin s'est blessé en voulant voler pour de vrai.


Cet événement est le déclencheur d'un traumatisme que le gamin se trimballera toute sa vie et qui provoquera cette envie de se venger de tout ceux qui, volontairement ou non l'ont blessé.


A l'heure ou j'écris cette critique, trois tomes sont disponibles et celui-ci raconte l'accident et résume la vie de notre anti-héros. Pour connaître l'origine du pouvoir de la cape, il faut lire le second tome.

L'histoire est sombre, brutale et sanglante. On y accompagne un homme qui tombe dans la déchéance et qui accuse le monde entier de son malheur sans jamais se remettre en question. Evidemment, la situation tourne au drame absolu.


Un chouette récit qui met en avant les faiblesses de notre esprit et qui montre la facilité avec laquelle on bascule dans la haine plutôt que de se remettre en question.


J'ai également beaucoup apprécié les citations qui ponctuent le récit, elles sont glaçantes de vérité !
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Ernest Hemingway disait que c'est toujours dans l'innocence que le mal véritable prend sa source. Cette affirmation fait très peur. En l'occurrence, on l'observera comme tel alors que rien ne prédisposait Eric à devenir un monstre. Certes, il y a eu l'élément déclencheur à savoir un tragique accident qui a bouleversé sa vie durant son enfance. Cependant, il faudra s'accrocher pour croire à ce terrible basculement qui va le retourner contre les gens qui l'aimaient. Bref, c'est la descente aux enfers d'un loser.

Le mythe du super héros prend un sacré coup car c'est la version bad du jeune qui découvre qu'il a des pouvoirs. le récit demeure captivant jusqu'à la fin. C'est un one-shot qui se lit très bien.

Je terminerai par cette citation qui est mon credo : La loose attitude, c'est la poule, qui déplumée, attend sagement qu'on la tue pour la mettre au four. La win attitude, c'est la même poule qui continue de courir, même après qu'on lui a coupé la tête…
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Une cape ne cache pas toujours un super-héros…

J'ai trouvé l'idée de la cape de l'enfance super intéressante. Elle peut donner le sentiment qu'à travers Eric, l'auteur va nous conter l'histoire d'un super héros, celle d'un jeune homme qui, après un grave accident, se relève et devient plus fort selon le célèbre précepte de Nietzsche « ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». On voit déjà se former dans sa tête des images des futurs sauvetages de notre héros en puissance. Cette impression est renforcée au tout début de l'album par les couleurs vives des illustrations et l'apparente bonhomie des personnages.

Mais très vite, on quitte le monde de l'enfance pour une ambiance plus froide et plus sombre. On se rappelle alors l'histoire de vengeance évoquée dans le résumé du livre. A cet égard, j'aurais préféré que l'éditeur n'en parle pas de manière à surprendre encore plus le lecteur. J'imagine néanmoins que cela a pu éviter la déception à certaines personnes en quête d'un album de super-héros plus classique, la cape pouvant être trompeuse.

De l'évolution du personnage …

Alors que les proches d'Eric semblent tracer leur chemin, son frère faisant de brillantes études avant de devenir médecin et sa copine devenant infirmière, on voit à l'inverse la vie de notre personnage stagner avant de se désagréger. Si après son accident qui s'est produit durant son enfance, Eric suscitait la sympathie ; adulte, il devient vite l'archétype du bon à rien qui finit par être quitté par sa petite-amie.

Cette séparation peut laisser craindre que notre personnage devienne complètement apathique alors que bien au contraire, il arrive à surprendre le lecteur par la rapidité et surtout la facilité avec laquelle il va tomber dans la haine, la violence et la froide brutalité.

Je ne peux pas exprimer toute ma pensée sans révéler certaines informations. Néanmoins, je peux dire qu'une fois dévoilée, la violence enfouie chez Eric m'a véritablement surprise voire choquée. Elle est en outre particulièrement bien mise en lumière, sans mauvais jeu de mots, par la mise en scène, les illustrations et toute l'atmosphère sombre qui s'en dégage.

En résumé, La Cape est un album qui m'a marquée notamment en raison de l'ambiance presque oppressante qu'ont su construire l'auteur et l'illustrateur. le lecteur assiste impuissant si ce n'est médusé à l'évolution d'Eric, qui passe du type lambda, bien qu'un peu paumé dans la vie, à un être d'une extrême violence dénué de scrupules.

Cet album s'est révélé, d'une certaine manière, plutôt dérangeant mais je ne peux que vous inviter à vous laisser tenter même si par le sujet, il n'est pas à confier aux plus jeunes.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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j'ai apprecier cet histoire de anti heros ...
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he cape est l'histoire de deux frères que tout oppose. Alors que l'un est brillant chirurgien à qui tout semble réussir, l'autre, Eric, n'a rien. Suite à un tragique accident pendant son enfance, il souffre de douloureuses migraines. Il n'arrive pas à garder un boulot, et même sa grande histoire d'amour est laborieuse. il se rappelle de son enfance, de l'innocence de cette époque où tout semblait lui réussir et de cette cape qui, il en était sûr, lui avait donné de super pouvoirs. Quand il retombe sur cette cape, alors que tout semble perdu, il décide de se venger et part dans une vendetta sanglante. le dessin reste assez classique pour un comic et le héro est, pour une fois, un méchant. On a un peu mal à comprendre comment il en est venu à haïr tellement le monde autour de lui, et on le prend difficilement en pitié. Une vie de regrets et d'échecs ont fait de lui un homme mauvais. Ce one-shot est donc violent, autant physiquement que psychologiquement (même on a vu pire).
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The Cape est l'adaptation de Jason Ciaramelle et Zack Howard d'une nouvelle de Joe Hill, fils de l'illustre Stephen King et surtout auteur de quelques romans remarqués et de la série "Locke and Key". Une oeuvre sans compromis qui met du plomb dans l'aile au mythe du super-héros volant !
Lien : http://psychovision.net/bd/c..
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« Quand on jouait aux super-héros, mon frère et moi, je faisais toujours le méchant... Il en faut bien un. »

Tout commence, de manière anodine. Deux gamins, Eric et son cadet, Nicky, jouent aux super-héros. Les deux frères sont marqués par la « disparition » de leur père durant la guerre du Vietnam. Eric porte une cape qui, à ses yeux, est magique. Pas n'importe quelle cape bien sûr. La cape que sa mère lui a cousue à partir d'un vieux doudou. Elle l'a joliment agrémentée d'un bel éclair de feutrine rouge vif et d'un écusson des marines de son père disparu…

Quand subitement, le jeu bascule. le drame est évité de justesse. Mais malgré les apparences, rien ne sera plus jamais vraiment comme avant. Eric va sombrer jusqu'au jour où, devenu adulte, il va retrouver sa fameuse cape. Et si cette cape était vraiment magique comme il le prétend ? Un nouvel horizon semble s'ouvrir à lui…

Un univers noir, des personnages sombres et l'importance du regard. Regard sur soi, regard des autres ; du noir, rien que du noir...

Une fois de plus, le talentueux et imaginatif Joe Hill, nous régale de son inventivité. le scénario inspiré de sa nouvelle est machiavélique. Il sait à la fois, nous émouvoir, nous surprendre ou nous bluffer pour ensuite mieux nous glacer d'effroi.

The Cape de Joe Hill, plus qu'une cape, une sacrée claque !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Si chez Spiderman «Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » dans « the cape » ce n'est pas le cas.
Le grand pouvoir, ici une cape qui permet de voler, tombe entre les mains d'un individu immature et grossier, qui ne songera qu'à satisfaire ses désirs les plus égoïstes.
Dans le même ton que sa géniale série « Locke & Key » Joe Hill nous offre une histoire de superhéros, sombre et tragique, ou la rédemption et l'héroïsme ne sont pas de mise.
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Eric et son frère Nicky jouent souvent ensemble, notamment aux super-héros, l'un étant l'Eclair rouge et l'autre le traceur. C'est vêtu d'une cape bleue, anciennement un plaid devenu trop abîmé dans lequel sa mère a fait quelques retouches et qu'elle a paré d'un éclair de feutre rouge que le benjamin court, tente de semer son aîné et grimpe aux arbres. C'est alors qu'un jour, juché sur une branche, cette dernière se casse sous son poids et fait dégringoler ainsi le jeune garçon de plusieurs mètres. Heureusement pour lui, la chute ne lui fut pas fatale, seulement quelques blessures dont il se remettra vite.
Quelques années plus tard, Eric vit avec Angie, une ex de son frère. Il a beaucoup moins réussi que son aîné devenu médecin. Ne trouvant aucun boulot plaisant, il ne fait que traîner dans l'appartement à longueur de journée ou à jouer aux jeux vidéos. Lassée, sa copine le quitte. Il est alors contraint de retourner vivre chez sa maman, ne pouvant assumer le loyer. Assez irritable, il tourne en rond et perd patience. Un soir où il se trouve à la cave, il tombe sur sa cape. Content comme tout, il la passe sur ses épaules, se couche avec … et s'envole! Comme il l'avait pressenti quelques années plus tôt, cette cape aurait-elle des pouvoirs magiques? Et que faisait-elle dans la cave? Tout fier de lui et voulant alors prouvant à Angie qu'il est capable lui aussi de faire quelque chose de sa vie tout comme son frère, il se rend chez elle. Voulant alors lui montrer les pouvoirs de sa cape, il l'emmène avec elle dans les airs. Mais il est là pour se venger du mal qu'elle lui a fait ne le quittant et la lâche froidement. Celle-ci atterrit dans une fontaine. Eric tient sa revanche et ne compte pas s'arrêter là...

Romancier reconnu et fils du non moins célèbre Stephen King, Joe Hill s'attaque cette fois au 9ième art. Eric, ce super héros brisé par la vie, déçu par ses proches et amer, saura utiliser les pouvoirs de la cape pour assouvir sa vengeance. Il est bien loin des super héros qui sèment le bien autour d'eux et sauvent la vie des gens. Ce scénario original, fantastique et terriblement obscur est étonnant. Distillant ici et là quelques flashbacks permettant de comprendre comment il a pu en arriver là, l'auteur nous offre un personnage tourmenté et violent. Avec un dessin assez gras, fouillé et épais et des couleurs sombres hachurées d'un noir provocateur, cet album aux pouvoirs magiques est machiavélique à souhait.

The Cape... à enfiler!
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Ce qui frappe à la lecture de « The cape » c'est l'incroyable inventivité du scénario. Joe Hill (rejeton du grand Stephen King, bon sang ne serait mentir) nous donne une histoire de super héros en tout point génial. Il bouscule les archétypes du genre avec une jubilation amorale jouissive. Récit haletant ou les flash back viennent donner le grain à moudre pour tenter de comprendre le destin des deux frangins Eric et Nicky. Tandis que le premier fait la fierté de Maman, Nicky lui ronge son frein entre amertume et jalousie. Une rupture et cette fameuse cape vont le projeter dans une descente aux enfers, infernale, ultraviolente, sans retour possible.
Rien que pour le premier chapitre « The cape » mérite sa lecture. Une chute (!) imprévisible donne le tempo à une histoire aussi effrayante que passionnante.
Une plongée ou un envol (au choix) vers les méandres du mal et de la folie.
Et comme le graphisme est à la hauteur du récit autant vous dire que « The cape » va vous mettre sans dessus dessous.
Amateur du genre ou non, un vrai régal.

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