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Merci aux Editions Calleva qui, dans le cadre d'un partenariat avec notre forum, nous ont permis de découvrir à titre gracieux ce titre de Gloria Cigman.

Séduite et intriguée par le personnage de l'une des pèlerines mises en scène par Chaucer dans ses "Contes de Canterbury", Gloria Cigman avait formé le projet de retracer le destin d'un personnage qui, à ses yeux, était d'exception, surtout dans le contexte d'un Moyen-Age où la femme demeure le plus souvent soumise à l'homme, qu'il s'agisse du père, du frère, de l'oncle, du tuteur ou du mari.

N'ayant pas (encore) lu l'oeuvre de Chaucer, je ne saurais dire si j'aurais moi-même succombé au charisme de dame Alison. Mais, en toute franchise, le caractère qu'elle nous révèle dans "Il Etait Une Femme" est loin de m'avoir séduite. Dès l'enfance en effet, elle est narcissique à outrance, trait de caractère qui peut avoir son charme dans certains cas (on pense à la Scarlett O'Hara de Margaret Mitchell) mais qui, s'il n'est pas maîtrisé ou canalisé par l'action du livre ou son contexte historique, devient vite insupportable.

Si l'on compatit à bon droit au destin de pion que lui impose très tôt sa condition féminine - son père la veut aussi instruite qu'un garçon mais elle doit se travestir pour suivre les cours du collège, puis, afin d'éviter la faillite familiale, on la marie à douze ans à la fortune d'un vieillard, elle prend un jour un jeune amant dont elle a une fille qu'elle se voit évidemment contrainte d'abandonner, etc, etc ... - on est choqué par la constance avec laquelle Alison se concentre sur elle, et sur elle seule. Certes, nous sommes en présence d'une riche nature et, eût-elle un peu plus de jugeote, qu'on pourrait voir en elle une ancêtre des féministes. le problème est qu'Alison n'a aucune vision sociale ou politique de son rôle dans la société qui est la sienne (sauf quelques éclairs, très brefs et très frustrants, çà et là) et qu'elle est en outre incapable de se projeter dans l'avenir. Quant à lui demander de réfléchir pleinement sur la condition féminine tout entière, cela relève de la fantasmagorie pure et simple. le moment présent, ce qu'il y a eu d'heureux dans le passé, cela lui suffit - et elle ne s'en cache pas.

Si encore son narcissisme la protégeait de la notion de culpabilité sur laquelle se fonde la religion judéo-chrétienne ! Mais non, on est tenté d'écrire que cette chape de plomb, ces mea culpa continuels, agrémentés de je ne sais plus combien de pèlerinages (elle se rend même à Jérusalem), cette foi propre au Moyen-Age, lui permettent au contraire de recentrer son narcissisme autour de sa petite personne. Depuis la naissance adultérine de sa fille, Alison se sait pécheresse et tient à tous prix à obtenir le pardon divin. D'où sa manie ambulatoire vers les lieux de pélerinage traditionnels de l'époque - et son apparition chez Chaucer. Son repentir est probablement sincère mais la jouissance qu'elle goûte à tous ces déplacements, à toutes ces prières, a quelque chose de fort peu catholique ...

Bien entendu, Gloria Cigman utilise tous les ressorts de son intrigue pour nous faire découvrir le Moyen-Age au quotidien, à l'époque où sévissait encore la guerre entre les Anglais et les Français, où les estropiés et les malades prenaient la route pour se faire guérir à Compostelle ou à Rome et où les riches marchands drapiers des Flandres introduisaient leur art en Grande-Bretagne. Tout cela est fort intéressant mais l'héroïne et ses affaires personnelles sont si envahissantes que c'est à peine si on a le temps de jeter un coup d'oeil au contexte historique ou social.

Je sors donc de cette lecture assez déçue. Mais ce n'est là qu'une opinion personnelle et qui tient essentiellement au peu d'empathie que j'éprouve envers les personnages narcissiques, qui me lassent très, très vite et, qui pis est, finissent par m'exaspérer. Tant que l'action garde le pas sur eux, ça peut aller mais si elle n'y parvient pas ...
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Bien que l'écriture de ce gros roman de 416 pages soit résolument moderne, il n'en reste pas moins qu'elle colle à l'histoire et qu'elle est très agréable. C'est bien simple, j'ai mis mon nez dans ce roman et je l'ai dévoré en un temps record. Nous suivons la vie d'Alison de bout en bout, toutes les péripéties qui l'ont aidée à se construire. Nous apprenons tous les détails à travers plusieurs narrateurs: Alison, sa grand-mère (Banmaman), Matilda (son amie), Lys (sa fille) ou Lollius qui deviendra, à force de ténacité, l'ultime époux. Je dis ultime car Alison n'a rien du caractère dévoué de la jeune fille que l'on peut trouver dans les romans médiévaux ou d'inspiration médiévale. Non, Alison n'est pas le cliché de la femme servant son mari jusqu'à la fin de ses jours. Alison est une fille tourmentée. Élevée comme un garçon, sa personnalité devient complexe. Elle est résolument attirée par le péché de chair tout en combattant ce dernier. Elle est tiraillée entre le sexe et la spiritualité. Elle le restera jusqu'à la fin, se prenant même pour Marie-Madeleine lorsque la mort approcha. Alison aura une multitude d'amants, pas moins de sept époux, une relation incestueuse avec son frère Ben, l'attardé. Elle abandonnera sa fille, Lys, fruit de ses amours coupables. Lys, dernière narratrice, Lys à qui la mère avait raconté qu'elle était le fruit d'un viol. Lys qui n'apprendra que tardivement la vérité et qui finira dans un couvent. Elle cherchera qui est son père ; pauvre fille dont la vie fut happée par celle de sa mère. On a pitié de ce triste destin.

A travers ce personnage d'Alison, qui, il faut bien le dire, finit par agacer (bien qu'attachante au départ), se dessine une période ponctuée par la guerre et la maladie. Ceci dit, tout n'est pas noir dans ce roman. Il ne faut pas oublier le message ultime: il faut donner de l'amour.

Un grand merci aux Editions Calleva pour ce partenariat avec le forum Nota Bene.
Lien : http://livresetmanuscrits.e-..
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Roman historique de Gloria Cigman.

1337, en Angleterre. Alison est la dix-septième enfant de la maison. Aucun de ses frères n'a atteint l'âge adulte, sauf un, Benjamin, qui est né idiot. Pour son père, cette nouvelle fille pourrait être un fardeau supplémentaire. Mais il décide que l'enfant sera élevée comme un homme, qu'elle apprendra le métier de tisserand et de négociant en laine. Alison porte sur ses jeunes épaules l'espoir de son père et le salut de sa famille ruinée. Son enfance n'en est pas vraiment une. Très tôt, elle suit son père dans ses voyages et l'observe dans son négoce. Mariée à 12 ans à un homme de l'âge de son père, elle sait que cette union sauve les siens de la misère et de la faim. Alison résiste avec peine aux tentations de la chair. Mariée 7 fois et veuve 6 fois, elle expie ses péchés et sa honte dans de longs et douloureux pèlerinages à Walsingham, Vézelay en Bourgogne, Cologne, Jérusalem ou Compostelle.

Alison éprouve une grande vénération pour Marie-Madeleine, "la femme toute ordinaire qui devint une grande sainte en dépit de sa faiblesse humaine." (p. 239) Taraudée de désir et d'appêtit charnel, Alison succombe plusieurs fois mais garde au fond d'elle une envie sincère de repentir et d'humilité. "Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi les consolations de la chair que Dieu a créée devraient être l'apanage du Diable et de lui seul." (p. 218) Il lui faut toute une vie pour parvenir à un état de quiétude, libérée de ses souvenirs et de ses craintes d'Enfer. En dépit d'une activité religieuse intense, Alison se pose beaucoup de questions sur Dieu et l'Église. "J'avais appris que ce qui est convenable n'est pas ce qu'il y a de mieux." (p. 191) Les certitudes et les évidences que son amie Matilda, religieuse, lui opposent ne lui suffisent pas.

Ce roman présente avec finesse une période marquée par la guerre contre la France, les épidémies de peste et les pèlerinages. Les processions, longues et nombreuses, se rendaient dans les lieux saints de la chrétienté, sur les autels où des reliques étaient conservées ou sur les lieux des apparitions.

Le récit est un assemblage de discours a posteriori. Les narrateurs sont nombreux et reprennent des épisodes déjà décrits par d'autres. Alison, à la fin de sa vie, confie à un scribe le récit de son existence. Sa grand-mère Banmaman, son amie Matilda ou Lollius l'éternel amoureux prennent parfois la parole pendant quelques pages. le tout donne forme à un discours qui ressemble moins à une confession qu'un bilan. Alison ne regrette rien, assume ses choix et ses erreurs. Elle s'impose comme un personnage légendaire, tirée de l'oubli de la longue file des pénitents.

Le roman de Gloria Cigman se lit rapidement, mais je n'ai pas éprouvé beaucoup de sympathie pour Alison. Cette femme, capricieuse et habituée à un confort exagéré, dépravée à ses heures et orgueilleusement repentante, est une épouse odieuse et une mère indigne. L'histoire est très bien écrite, mais la femme n'a pas gagné ma compassion.
Lien : http://lililectrice.canalblo..
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La guerre de 100 ans fait rage, bien que la plupart des gens ne savent même plus pourquoi le conflit a éclaté... les hommes jeunes sont partis pour la France, certains sont morts, d'autres n'ont pas eu envie de revenir auprès de femmes acariâtres... qui restent seules, sans savoir si elles sont veuves ou abandonnées et sans pouvoir se remarier. Et comme si cela ne suffisait pas, la peste et la misère sont accompagnent le conflit.

La famille d'Alison, compte 17 enfants, de tous ses frères seul reste vivant Ben, un enfant attardé, et ses soeurs. C'est pourquoi leur père décide d'élever Alison comme un garçon afin de prendre sa succession dans le métier de tisserande, et très tôt elle le suivra dans ses voyages pour son négoce.

Mais l'époque est difficile pour une femme. Peux de voies lui sont offertes, la religion ou le mariage ; quant au choix d'un prétendant, il ne faut même pas y songer... Alison sera contrainte d'épouser un vieillard de l'âge de son père.

En fait, elle se mariera 7 fois et ne pourra choisir ses époux que lorsqu'elle sera devenue une riche veuve. Mais Alison a des états d'âmes en ce siècle ou la religion intervient a tout moment de la vie... la tentation de la chair lui fait adorer Marie-Madeleine... et l'emmènera en longs et épuisants pèlerinages, mais ne parviendra jamais a se guérir de la crainte de l'enfer.

Craintes d'autant plus terrible qu'elle est coupable du péché d'adultère ... ayant abandonné en un couvent une fille issue de ses amours coupables, et plus tard a eu recourt a un avortement pour l'enfant incestueux qu'elle a eu avec son frère.

Trois voix se font entendre dans ce roman :
- Celle d'Alison,
- Celle de Marthe, son amie d'enfance devenue religieuse, qui n'aura de cesse de retrouver Lys, la fille d'Alison, et de réconcilier la mère et la fille,
- et celle de Lollius, l'ami, l'amant, le père de sa fille et finalement son dernier époux.

mon avis : agréablement surprise par ce livre... l'histoire d'Alison est pittoresque et même picaresque... bien que le personnage soit assez antipathique à force d'égoïsme... mais pour survivre a ces temps troublés, il fallait une femme au caractère bien trempé et non une gente dame. Ayant été élevée pratiquement comme un garçon, il était fatal qu'Alison se sente troublée et agisse comme un homme plus que comme une femme. Et que l'auteur en ai fait un personnage de Chaucer n'est guère étonnant. le pèlerinage d'Alison à Canterbury est tout à fait dans le ton des "contes de Canterbury.

J'ai eu le plaisir de lire ce livre en partenariat avec
bene">http://notabene.forumactif.com/forum.htm
Calleva">et http://www.calleva.fr/Gloria-Cigman-Un-pont-entre-les
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Alison. Cette histoire narre la vie d'Alison, dans les années 1300 ne Angleterre et dans l'Europe.

Ce sont ces souvenirs, qu'elle nous expose, arrivée à l'âge adulte, sans rien taire, sans vraiment enjoliver la situation. Elle dit tout. Ce qu'elle a fait de bon, comme pour son frère, mais aussi la façon cruelle dont elle a abandonné sa propre fille... pourtant elle ne cherche pas notre pardon. Elle expose les fait et les relate simplement. Parfois, ce sont les autres qui apportent une précision sur un événement.

Les personnages sont décrit avec une grande simplicité, et au travers des yeux d'Alison. Elle les regarde tendrement, innocemment parfois, et a tendance à être un peu naïve, je trouve... dans son enfance et son adolescence.

L'auteur signe un livre particulièrement riche en recherches historiques, tant sur la religion que sur l'époque narrée. C'est joliment écrit, mais il m'a manqué ce petit rien qui rend les livres passionnants. Ce brin de fantaisie... j'ai peiné pour le terminer, et j'avoue que j'ai lu les derniers chapitres en diagonale.
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Une excellente lecture instructive tout en restant un page turner

Dans il était une femme, on suit Alison née au 14ème siècle dans une famille où sur 17 grossesses, seules les filles et un garçon simple d'esprit ont survécu. le père prend alors la décision d'élever Alison comme un garçon. Elle apprendra à lire et écrire, aura des notions de latin, suivra son père pour apprendre son métier… jusqu'au jour où pour sauver sa famille elle sera mariée à 12 ans à un « vieillard ».
Plus qu'un destin de femme forte qui parait anachronique, on est plongé au coeur de toute une fresque historique montrant cette période chaotique remplie de croisades, de pèlerinages, de pestes, de guerres…
Le récit est très rythmé, sans description superflue et avec une plume douce.
Le style de la narration et le choix du vocabulaire réussissent deux prouesses :
1. rendre attachante une gamine dès les premières pages alors qu'elle n'est pas présentée à son avantage : peste égoïste remuante…
2. garder un récit fluide, qui coule tout seul tout en abordant des sujets ni simples ni doux
Sur la quatrième, il est inscrit un superbe roman d'amour. N'étant vraiment pas friande de romance, j'appréhendais d'arriver aux passages qui ont permis de considérer ce texte comme une fresque et un roman d'amour et je n'y suis jamais arrivée. Ce n'est pas un roman avec une histoire d'amour, mais un roman sur l'amour au sens très large de l'amour familial en passant par l'amour de sa foi, de sa vie, des hommes… Au cours de sa vie extrêmement riche, on a un panel de tout ce qui fait qu'elle est elle, qu'elle a aimé de différentes manières. C'est une histoire qui donne une approche extrêmement moderne de la vie tout en étant complètement intégré dans sont temps. Sa relation avec la religion est très intéressante et c'est la première fois que je vois un traitement comme celui-ci où l'on axe vraiment sur ce que comprend et cherche le personnage sans avoir un ton moralisateur généralisé.
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Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce beau roman !

Et pourtant je ne m'attendais pas à ça ! Quand on lit le résumé on a l'impression qu'il s'agit d'une petite fille qui sera élevée comme un garçon, c'est-à-dire… déguisée en garçon, afin de tromper les communautés voisines. En fait non, c'est plutôt un père qui assume parfaitement les choix qu'il fait : Alison ne sera « garçonnisée » qu'à de rares reprises, et la plupart du temps, c'est en tant que fille qu'elle apprendra toutes les bases pour devenir plus tard indépendante.

Et quelle fille elle va devenir ! Tour à tour déchirée, prétentieuse, avide de jouissance sexuelle, intéressée par le luxe, … Ce n'est qu'à la fin de sa vie qu'elle s'assagira un peu … non qu'elle ait été odieuse, ce n'est juste pas une héroïne « parfaite » et sage, elle assume tous ses sentiments et sa manière de vivre qui peut sembler excessive par moments.

Le fond historique est fouillé, on découvre avec plaisir le paysage de la tapisserie flamande du 14e siècle, des pélerinages (je m'étais toujours demandé comment se déroulait un pèlerinage à Jérusalem à cette époque où les moyens de transport étaient limités), de la Palestine, … On retrouve également les épisodes de peste et la guerre de cent ans, vécus de l'intérieur, par des protagonistes du peuple (alors que d'habitude on en parle plutôt du point de vue des souverains).

La forme également est intéressante : les points de vue se multiplient grâce à la forme épistolaire, et selon la fréquence avec laquelle les personnages écrivent, on comprend ce qui leur arrive, on le ressent (à la fin, Alison n'écrit plus…)

Seul reproche que j'adresserais à l'auteur et à la maison d'édition : pourquoi n'avoir pas corrigé la faute « après que + subjonctif » qui revient tellement souvent ? Cette règle est de plus en plus connue maintenant, même si passé un temps tout le monde faisait la faute… ça pique les yeux…
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COUP DE COEUR

Transportons nous en Angleterre au milieu du 14ème siècle sur les traces d'Alison de sa petite enfance jusqu'à son décès en 1415.

Quand la petite fille arrive au monde, elle est la dernière après 17 grossesses qui ont vidé sa mère de toute énergie vitale. C'est la grand-mère BANMAMAN qui prendra soin de la petite, cette dernière mettra des années avant de comprendre que la femme assise sur sa chaise toute la journée, sans même prononcer une parole, est en fait sa mère.

Alison grandira entre une soeur aînée qui la déteste et son frère Ben dont on dirait aujourd'hui qu'il souffre d'autisme. Son père est négociant en laine et en drap, ses affaires le mènent régulièrement en Europe. Conscient que son fils Ben ne pourra jamais lui succéder, il décide d'élever Alison comme un garçon et lui fait donner de l'instruction, n'hésitant pas à l'habiller en garçon pour qu'elle puisse aller à l'école quelque temps.

Alison vivra aussi pendant une année à Gand, à l'âge de 9 ans, dans la famille d'un négociant associé de son père où elle apprendra le tissage.

Mais la peste sévit en Europe, débarque en Angleterre et la famille d'Alison est menacée de la ruine. le père ne trouvera pas d'autre solution que de donner la main d'Alison, alors âgée de 12 ans, avec un vieil homme dont la fortune va leur permettre de survivre.

Vous l'aurez compris, Alison n'a pas une enfance particulièrement choyée mais elle n'est pas malheureuse non plus. Elle a surtout une grande force de caractère, un appétit de vivre qu'elle gardera jusqu'à son dernier souffle.

C'est une femme particulièrement moderne, libre malgré 7 mariages mais n'oublions pas que nous sommes au Moyen-Age et que le poids de la morale religieuse est très fort. Ayant commis de « nombreux péchés », Alison effectuera tout au long de sa vie des pélerinages afin de sauver son âme des feux de l'enfer.

J'ai particulièrement aimé le personnage d'Alison, inspiré à l'auteure d'une des toutes premières grandes oeuvres de la littérature anglaise (Les contes de Canterburry).

La suivre dans ses évolutions, ses épreuves tout au long de sa vie de femme, ses joies aussi était un régal de lecture. Les dernières pages sur sa fin de vie m'a fait penser à la chanson de Louis Chedid « Ainsi soit-il ».

Je vous invite à découvrir ce roman au plus vite.

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Tout d'abord merci à Babelio et Masse Critique pour m'avoir permis de lire ce roman.

Mon avis :
Ce roman aurait pu être une très bonne lecture s'il avait été plus court.

A partir d'un certain moment disons un peu plus que la moitié du livre, les faits se répètent et j'ai malheureusement ressenti de l'ennui;



Alison raconte sa vie, de sa petite enfance à sa vieillesse. Sa vie se résume de luxure, orgueil et repentance. Elle se marie six fois il me semble, commet entre autre l'adultère, abandonne un enfant et fait des pèlerinages pour effacer ses fautes, laver son âme. le tout sur fond d'Angleterre du XIV siècle.



Le côté historique est intéressant, l'écriture de l'auteur moderne tout en collant parfaitement à l'époque où ce situe le roman. Mais vraiment trop trop de longueurs pour moi, c'est dommage.


Lien : http://le-boudoir-des-livres..
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