Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Béatitude pour la découverte de ce livre. Malheureusement, je ne l'ai pas apprécié du tout. C'est d'ailleurs, il me semble, la première fois que je mets autant de temps entre la réception d'un livre et la remise de mon avis.
Ce livre faisait partie des "orphelins" de fin de journée "masse critique", un masse critique auquel j'avais décidé de ne pas participer. le voyant là abandonné, je l'ai coché. A la base, c'est le titre qui m'a plu. J'ai repris le dessin il y a peu et j'essaie de faire de belles choses, et même si c'est parfois raté, je me découvre un talent que je ne me connaissais pas, et qui m'étonne (et me ravit, Anthony Ciorra sera content).
Je m'étais dit qu'un livre de 146 pages serait vite lu.
Un livre, oui. Un sermon de 146 pages, c'est beaucoup plus difficile, pour moi que la religion rebute un maximum... Ce n'est pas que le livre est "mauvais". Je suis d'accord avec le fond. Je n'aime pas ce qu'est devenu notre société, et comme j'apprécie la beauté d'une fleur, d'un chant d'oiseau, d'un lever de soleil, je m'étais dit que j'apprécierais ce livre.
Mais bon sang que la forme m'a été pénible ! Les "il faut", "vous devez", les appuis sur la bible, la torah, le nouveau testament, c'est insupportable !
Je ne suis pas arrivé à lire le dernier chapitre. J'avais dit hier à ma fille "je ne suis pas encore arrivée au chapitre doloriste, mais ça ne saurait tarder vu le ton du bouquin...". Et bien oui... Ce dernier chapitre a achevé tout-à-l'heure de me rebuter complètement, et c'est assez dégoûtée que je l'ai refermé sans le finir.
Je suis désolée, je ne suis pas du tout réceptive à tous ces préchi-préchas religieux, et j'avoue que je ne m'attendais pas vraiment à cela en cochant ce livre (J'ai lu des bouquins sur le christ sans en être dégoûtée, voire même en appréciant, c'est le ton du discours dans celui-ci qui m'est insupportable).
J'ai cependant mis deux étoiles car ce n'est pas mon avis très négatif qui fait que c'est un mauvais livre, juste je n'en ai pas supporté la forme et le ton.
Je me devais d'être honnête, je suis désolée, j'espère que ce livre trouvera ses lecteurs.
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Ce livre propose une véritable réflexion sur le lien entre spiritualité chrétienne et beauté. Comment les diverses beautés (artistiques, ou naturelles) peuvent nous amener vers Dieu. L'auteur nous invite également à redécouvrir la beauté de chaque être humain, dont la nôtre, afin de vivre en paix avec nous-mêmes et avec les autres. Et de vivre le moment présent afin de savourer la beauté de chaque instant.
Ce livre est magnifique, très bien écrit, en profondeur et en simplicité. Cette lecture est une véritable respiration pour les croyants, et pour ceux qui sont en quête de spiritualité. de plus, cette réflexion est abordée de différentes manières, avec différents thèmes. le seul reproche que je pourrai faire à l'auteur est de trop insister sur la théologie chrétienne, en délaissant un peu d'autres spiritualités très riches. Cependant, ce texte reste universel malgré tout. Je remercie les Éditions des Béatitudes de cette belle découverte.
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La danse est le langage universel qui rassemble les rythmes et les cycles de la nature et transcende toute culture, race et croyance.
Réponses définitives et certitudes ne produisent aucune beauté. Le choix de rester avec ses questions permet à la beauté de surgir à son propre rythme.
De nouveaux lieux de communication ont révolutionné notre monde. Il n'y a plus de repos, car la course redémarre chaque jour. Le fait que vous ayez gagné hier ne signifie pas grand-chose, puisque la course recommence chaque jour. Le tempo du cent mètre est frénétique et tendu puisqu'il est motivé par la compétition. L'essence même de la compétition est de piétiner l'autre. Dieu ne réside pas en ce lieu.
Nous avons le choix chaque jour entre la mort et la vie. J'ai sur le miroir de ma salle de bain cette phrase : "Tu as devant toi celui qui est responsable de ton bonheur aujourd'hui."
Le mouvement est notre premier langage. Nous bougeons dans le sein de notre mère, nous bougeons dès notre venue au monde. Le mouvement précède de loin la parole prononcée comme un moyen de s’exprimer dans notre parcours humain. La danse est le langage universel qui rassemble les rythmes et les cycles de la nature et transcende toute culture, race et croyance.