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EAN : 9782070139798
328 pages
Verticales (03/01/2013)
3.54/5   38 notes
Résumé :
Deux hommes et une femme circulent dans les rues de Paris et de sa proche banlieue : un syndicaliste au bord du suicide, un Congolais chauffeur de camion-poubelle et membre de la « Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes », et une jeune Chinoise vendeuse de briquets. Trois personnages qui se croisent et vont glisser dans la nuit. Quel feu les consume ?
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Paris, 30 avril 2013. Un homme roule dans la ville, prend le périph, arrive en banlieue et trouve une rue tranquille, à Saint-Ouen, tout près de la déchetterie et de la fourrière. C'est cet endroit qu'il a choisi pour garer sa Xantia et mettre fin à ses jours en se plantant dans le coeur le couteau qu'il vient d'acheter. Il a choisi la veille des défilés du 1er mai, où en tant que syndicaliste il aurait figuré en bonne place, pour en finir avec une vie qui ne lui convenait plus. Pourtant, il n'était pas seul, il avait des amis. La preuve : sur son portable les SMS affluent, on l'invite à des fêtes, on s'inquiète de savoir ce qu'il fait, on déplore son silence.
Ce même jour, Parfait sillonne le Xè arrondissement de Paris au volant de son camion-poubelle. Il a hâte que s'achève cette journée de travail et s'impatiente de la lenteur de ses "ripeurs". Ce soir, il sera Montrouge dans la salle du Chic Club et connaîtra son heure de gloire. Il a tout prévu, une tenue inédite et hors du commun, des accessoires plus que parfaits, dont un boy blanc qui tiendra une ombrelle au-dessus de sa tête et une arrivée en Rolls! C'est sûr, il va vaincre et réduire à néant les efforts de tous les autres sapeurs de la soirée. Il aimerait que son pote syndicaliste soit là pour voir ça mais ses SMS restent sans réponse...
Pour Barbara, la journée est longue aussi. Sur ses rollers, elle parcourt la capitale pour écouler le contenu de son "gloryfier", un panier d'ouvreuse de cinéma qu'elle porte autour de la taille et qui contient des souvenirs de Paris en tout genre, gadgets, briquets, lingettes désinfectantes, crèmes solaires, etc. Entre un aller-retour à Aubervilliers pour refaire le plein de marchandises, une conférence à la prestigieuse ESCP (Ecole Supérieure de Commerce de Paris), Barbara patine et vend en rêvant d'un brillant avenir, une franchise à son nom et des équipes de vendeurs en rollers dans toutes les rues de la capitale. Elle réussira, c'est certain, et elle ne sera pas seule, son amoureuse, future réalisatrice, sera à ses côtés et elles formeront un couple riche et heureux. En attendant, les affaires marchent bien, son gloryfier se vide et quand certains clients la prennent de haut parce qu'elle est chinoise, elle s'en amuse, comme ce frimeur de chauffeur de camion-poubelle black qui lui a acheté un briquet érotique et qu'elle a gentiment insulté dans sa langue maternelle.


Une journée particulière dans la vie de trois personnages qu'on a l'habitude de croiser sans vraiment les voir, un syndicaliste déprimé, un éboueur congolais et une vendeuse ambulante chinoise. Une écriture brillante, poétique, imagée qui donne l'impression de visionner trois court-métrages. Terrassé par la vie comme le premier ou conquérants comme les deux autres, on les suit dans un Paris accablé de chaleur pour un voyage au coeur de leurs pensées.
Frédéric Ciriez manie la plume avec brio et ne recule devant aucun détail pour nous mener dans l'intimité de ses personnages. En Xantia, en camion-poubelle, en Rolls, à rollers ou en bus, on découvre un Paris magnifié par une écriture moderne et nerveuse et ce sont des mondes inconnus qui s'ouvrent à nous : les errances du syndicaliste, inspecteur du travail, conseiller en insertion, malheureux avec les femmes; les sapeurs congolais qui vivent et respirent pour le Vêtement, se rencontrent lors de soirées prévues pour se mesurer, se défier, par le costume et par les mots; les vendeurs ambulants, la fatigue, les meilleurs coins, les clients difficiles, les techniques de vente.
Un roman saisissant, surprenant et tendre, à lire.
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30 avril. Il fait chaud. Tout le monde ne pense qu'à la soirée qui précède le jour férié. Mais chacun y pense à sa façon et l'histoire s'attache aux pas de trois personnages. Il y a un syndicaliste aux tendances suicidaires. « Affolé par son incapacité à être banal, il se sent vain, se hait. » (p. 85) Il y a Parfait, chauffeur de camion-poubelle le jour, sapeur de la plus grande classe le soir. « Parfait de Paris, le maître incontesté de l'élégance masculine made in Bacongo, digne héritier des plus grands maîtres de l'histoire, va quitter son déguisement de chauffeur de camion-poubelle et mettre sa peau de lumière. » (p. 141) Il y a une jeune Chinoise en patins à roulettes qui vend sa camelote dans tout Paris. « La mondialisation viendrait à elle toute seule, sur son ventre, dans son panier, sous la forme de produits de trois sous fabriqués en Asie, dans la stimulation de l'achat d'impulsion des passants. » (p. 271) Comment ces trois êtres se croisent-ils ? Comment interagissent-ils ? C'est ce que Mélo tente de dire.

Je ne suis pas entièrement convaincue par ce roman. Les personnages pourraient être caricaturaux si les masques ne tombaient pas, chacun révélant autre chose derrière l'archétype. Si je n'ai pas aimé la première partie consacrée au syndicaliste, notamment pour l'écriture blanche qui y est pratiquée, j'ai pris plus de plaisir avec le Congolais adepte de la sape et la jeune Chinoise ambitieuse. Toutefois, je ne sais pas bien où mène ce roman, ni même si son intention est d'aboutir. Comme presque toujours, j'ai été largement agacée par le name-dropping qui bouffe la page et la réduit soit à une liste de courses, soit à une sordide tentative de placement de produits. Certaines marques répétées à l'envi constituent une litanie écoeurante et les objets ainsi serinés, s'ils prennent la puissance de grigris des temps modernes, ne parviennent pas être autres que ce qu'ils sont, de tristes produits de la société de consommation. Et que dire de la description qui est faite de Paris ? Entre la tristesse industrielle de sa proche banlieue, la saleté de ses trottoirs jonchés de touristes et l'épileptique boucle de son périphérique, la capitale n'est pas belle. Paris n'est pas une carte postale. C'est là qu'est le mélo : Paris est triste d'un gros chagrin de crocodile et personne ne sait la consoler.

Cette lecture n'est pas un échec, car le style de Frédéric Ciriez est intéressant, mais l'histoire ne me laisse pas beaucoup plus qu'un vague à l'âme assez proche de la nausée que cause un wagon de métro à l'heure de pointe, avec l'impérieux besoin de prendre une grande goulée d'air frais et de me laver les mains.
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Ce roman, découpé en trois parties, s'attache à suivre en cette veille de 1er mai le parcours d'un homme, syndicaliste, au bord du suicide; d'un chauffeur de camion-poubelle le jour et sapeur la nuit; et d'une jeune franco-chinoise vendeuse ambulante de rue et étudiante dans une grande école de commerce.
Le point commun entre ces trois personnages, c'est qu'ils se connaissent : le syndicaliste est ami avec le sapeur qui a acheté un briquet à la vendeuse ambulante.
On met dans le shaker, on agite et c'est un récit en demi-teinte qui en ressort, parfois structuré, parfois non.
La première partie baptisée "Transfixion" décrit de manière chaotique et déstructurée les sentiments d'un homme sur la brèche prêt à en finir avec la vie : "Un suicidé n'est jamais un héros, même aux prud'hommes.".
Je n'ai franchement pas aimé cette construction sans queue ni tête, Frédéric Ciriez a un style, mais qui est souvent à l'image de la structure de son récit, ou plutôt de sa non-structure : "Nul humain dans le rétroviseur, juste l'image d'un décor inutile. Personne dans le pare-brise, personne, Sa Majesté la rue - tapis noir. le script final exige l'annulation de son auteur. Clause : le contrat sera signé au moment de sa mort, avec son sang. Jouer avec le suspens est obscène. L'accomplir est juste.".
La deuxième partie, "Transformation", présente un homme chauffeur de camion-poubelle avec ses principes le jour : "Ca m'agace quand les gens se trompent, pour eux tout le monde est éboueur, même moi. Or je suis chauffeur et mes gars ripeurs, voilà."; et roi de la sape de Paris la nuit : "Je suis la synthèse du chic bourgeois, du dandysme excentrique et du m'as-tu-vu-isme spectaculaire. Je suis la magnificence du code couleur éboueur. Je suis l'élégance d'outre-social. Je vais mordre et être très méchant. Je suis Parfait de Paris.", et modeste avec ça.
Certes, il n'y a plus les soucis d'intemporalité dans le récit, j'ai même été intéressée par le début de cette nouvelle partie du roman, mais j'ai fini par m'en détourner lorsque le narrateur est parti dans ses délires de grand sapeur de Paris, trop pour moi même si je reconnais que ce personnage est bien plus fouillé que le premier.
Quant à la troisième partie, "Transaction", c'est sans doute celle qui m'a le plus intéressée dans ce roman, à travers le prisme de Barbara, une jeune franco-chinoise que le lecteur découvre comme vendeuse ambulante sur rollers pour finir par apprendre qu'elle est étudiante dans une prestigieuse école de commerce et envisage de monter son propre business selon un modèle qu'elle teste grandeur nature : "Tout le monde ne pouvait avoir sa volonté et son abnégation à elle, Barbara; tout le monde ne pouvait être une pionnière, avoir une double vie d'étudiante et de vendeuse expérimentale - question d'image, de tempérament, d'histoire et de trajectoire familiale, certainement.".
Est-ce par que c'est une femme et./ou un personnage plus proche de moi de par son âge, elle m'a touchée et c'est avec un certain plaisir que j'ai suivi ses déambulations dans les rues de Paris, déambulations à la fois physique mais également morale : patiner pour parfois oublier les chocs du quotidien, un personnage à part des deux autres qui a su trouver un chemin jusqu'à moi.
D'une façon plus générale, il ressort de ce roman une étude relativement bien approfondie de trois personnages aux antipodes les uns des autres.
Et si je n'aime pas énormément l'ambiance de fond qui se dégage du récit, avec un Paris à l'image de sa proche banlieue manquant de luminosité et d'éclat, je reconnais que l'idée de base du récit n'était pas mauvaise tout comme sa construction n'est pas inintéressante.
Mais voilà, je ne sais si Frédéric Ciriez a cherché à écrire un mélodrame de trois personnages ou bien un méli-mélo de personnages qui s'entrecroisent ou alors les deux, je ressors de cette lecture avec une impression mitigée où les aspects négatifs l'emportent plus largement sur ceux positifs.

Récit d'une génération et d'une ville désenchantées, "Mélo" ne me laissera ni mélancolie dans le coeur ni souvenir impérissable, juste l'impression d'un roman à l'image de ses personnages : de passage, aussi vite oublié que lu.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Soiree du 30 avril au 1er mai:
Trois destins se croisent en trois chapitres aux titres révélateurs :
_  tranfixion
_ transformation
_ transaction
Ces trois tranches de vie constituent un bien beau moment de littérature .

Dans un Paris tentaculaire, étouffant tant par son activité que par l'atmosphere surchauffée et la menace d'orage, trois personnages vivent un fragment de leur vie:
_ sa fin pour le syndicaliste désabusé, pourtant entouré d'amis,
_ sa soirée de gloire  pour le chauffeur de camion poubelle congolais  qui travaille et ne vit que pour faire partie de l'excellence de la sape.
_ une soiree de "travail ordinaire"pour la jeune fille d'origine asiatique, décidée a se faire une place dans le monde du commerce de rue avec patins en ligne, "gloryfier" en ceinture, et patente d'autoentrepreneur en poche.
Notre sapé raconte a la première personne, avec passion et truculence sa soirée qui devrait rester dans les mémoires de la communauté internationale des élégants .
Pour ces trois là, la vie est percue différemment :
_ au passé
_au  présent ,
_au  futur,
Du moins l'ai-je  ressenti ainsi.
Le texte rend compte de l'activité fébrile _ ou du vide existentiel _ de chacun des acteurs....  Qu'il est dur de continuer à travailler quand vos viscères vous plient en deux en pleine rue, sur rollers !
Cette" langue incarnée, généreuse et imagée"(*)nous fait vivre le ressenti de chacun

J'ai donc pris plaisir a me laisser porter par le rythme soutenu et riche de cette prose, tendre envers ces citadins anonymes, que nous cotoyons sans les voir.

(*) quatrieme de couverture des ed. Verticales.

Ancien chroniqueur littéraire , Frédéric Ciriez estime qu' "Un critique littéraire est un écrivain qui écrit a partir du texte d'un autre."
Donc, j'en déduis :
, _ ceci n'est pas une critique,
et _ je ne suis pas un écrivain
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En dépit de son titre, Mélo ressemble davantage à une tragédie contemporaine qu'à un mélodrame. L'unité de lieu (Paris et sa région) et de temps (la veille du 1er mai) créent véritablement le lien entre les trois récits plus que les trois personnages qui en sont les héros.
La solitude semble être leur point commun. C'est d'autant plus frappant pour le premier. Dépouillé de son nom, il n'est défini que par son engagement syndicaliste, et par ses échecs dans sa vie personnelle. le choix d'une narration à la troisième personne, désincarnée, froide, sèche, m'a empêché de ressentir de l'empathie pour lui. Ce choix a cependant l'avantage de renforcer le caractère inéluctable de son destin.
A côté, le personnage de Parfait paraît plus optimiste et m'a permis de découvrir un milieu qui m'était entièrement inconnu jusqu'alors, celui des Sapeurs. L'adhésion au personnage était renforcée par la narration à la première personne : le lecteur est véritablement toujours en compagnie de Parfait. Sa solitude est pourtant aussi grande que celle de son ami, si ce n'est qu'il l'a choisie. Quant à Barbara, la jeune étudiante d'origine chinoise, qui vend à la sauvette à l'heure du commerce électronique, elle a beau parcourir Paris en roller et entretenir un contact étroit avec sa clientèle, elle n'en reste pas moins seule, jusqu'au bout.
Syndicalisme, sape, vente à la sauvette : Mélo se voudrait-il un portrait de notre société de consommation ? Parfait et les siens se battent non à coup de vêtements, mais à coup de marques, toutes plus prestigieuses, plus imposantes les unes que les autres. Sa propre fille, qui n'a que sept ans, est définie parce qu'elle possède, non parce qu'elle est. Barbara achète et revend des gadgets divers et variés, joue sur les stéréotypes un brin racistes – même Parfait se laisse prendre aux apparences, lui qui sait pourtant à quel point elles sont trompeuses.
Désespérant ? Oui. Même si les personnages laissent tomber leurs oripeaux, au propre comme au figuré, reprenant ainsi corps devant nous, Mélo reste une oeuvre résolument désenchantée.
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critiques presse (1)
Lhumanite
18 février 2013
À rollers, en camion-poubelle ou en Xantia, trois vies, trois trajectoires dans Paris à la veille d’un 1er Mai. Un roman envoûtant où la précision fait vivre le rêve.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
... je respecte ce que je possède, parce que j'ai souffert pour le posséder. C'est pour ça que je veux qu'on me respecte.
........................................................
Les gens achètent de l'imitation parce qu'ils n'ont pas de personnalité et ne sont pas prêts aux sacrifices nécessaires pour recevoir des offrandes de la vie comme Berlutti ou Weston. Ca donne des esclaves qui vont travailler propres mais ne se rendent pas compte qu'ils vont travailler laids.
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Tout le monde ne pouvait avoir sa volonté et son abnégation à elle, Barbara; tout le monde ne pouvait être une pionnière, avoir une double vie d'étudiante et de vendeuse expérimentale - question d'image, de tempérament, d'histoire et de trajectoire familiale, certainement.
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On est tellement forts que non seulement on est une beauté à soi tout seul et aussi une composition à trois. Le public a les yeux ébahis sur nous tellement on est au top. C'est une chorégraphie qu'on n'a pas eu besoin de répéter, moi et mes collègues, on se connait par coeur, chacun sait les options de ses confrères pour l'offensive vestimentaire à mener. Pas de quartier, on est là pour briller, pas pour se cacher comme des taupes type Quasimodo sous les cloches de Notre Dame, avec une bosse sur le dos et des guenilles pour emballer la nudité. Moi je dirai pour les historiens et les chroniqueurs mondains : on additionne parade et combat. On combat en paradant et on parade en combattant. On est le syndicat du Beau au Chic Club de Montrouge me 1er Mai 2013.
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« La mondialisation viendrait à elle toute seule, sur son ventre, dans son panier, sous la forme de produits de trois sous fabriqués en Asie, dans la stimulation de l’achat d’impulsion des passants. » (p. 271)
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Le couteau de cuisine sous blister glisse sur le tapis de caisse (il y a moins d'une minute, un modèle lui a semblé évident sous la lumière crue du rayon ustensiles : une arme blanche vigoureuse constituée d'un manche noir serti de trois rivets et d'une lame en acier trempé d'une longueur de 27 cm en forme de triangle isocèle à base large vendue au prix raisonnable de 14 € 90).
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Treize nouvelles à découvrir comme autant de récits B où Frédéric Ciriez multiplie les pistes de son imaginaire : la fantaisie, l'humour et le mélo, aux accents noirs et parfois érotiques. Treize ans après Des néons sous la mer, il invente une forme saisissante et circulaire qui nous plonge dans les confins oniriques de la réalité.

À lire – Frédéric Ciriez, Récits B, coll. « Verticales », Gallimard, 2021.
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