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Mathieu admire son fils, Antoine, guitariste et chanteur du groupe de rock les Extradés. Alors qu'il voit sa carrière artistique s'essoufflée, celle de son fils décolle. Mais si leur passion commune les réunit aujourd'hui, leur relation reste timide. Mathieu a quitté le foyer alors qu'Antoine était tout jeune et il ne s'est jamais investit dans son éducation. le retard est difficile à rattraper... Est-ce même encore possible ?

Le très court premier roman de Marc Citti est plaisant. Voilà, c'est le mot... L'écriture est agréable, fluide, enjouée même lorsque l'auteur évoque les scènes du groupe de rock. Les personnages sont plutôt attachants, vrais et suivent des chemins parfois bien sinueux.
On passe donc un bon moment, aux sons des guitares, au milieu des volutes de fumées et autres substances illicites... Il manque peut être un petit quelque chose, quelques pages, quelques mots, quelques sentiments...

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Calmann Lévy pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2018..
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Mathieu est un acteur un peu has-been, plutôt pessimiste, pas très bien dans sa peau.
Son fils Antoine est un musicien très prometteur qui vient de créer un groupe rock.
Antre eux deux, le courant passe difficilement, ils se connaissent peu, ont du mal à se retrouver. Leur seul moyen de communication est la musique.
Voilà un roman très contemporain et surtout très musical.
Les amateurs de rock y trouveront leur compte. Je ne suis malheureusement pas assez connaisseuse pour avoir pu apprécier toutes les références citées qui rythment les pages..
Mais j'ai beaucoup apprécié cette histoire de difficultés relationnelles, de passion musicale, de mal-être d'un acteur en perte de vitesse.
Marc Citti, ce nom ne me disait rien, mais en cherchant sur internet, j'ai trouvé le visage d'un acteur familier, ayant joué dans de nombreux films, téléfilms, pièces de théâtre.
Et bien, en plus d'être un bon acteur, c'est aussi un bon écrivain, au style affirmé.
Beaucoup de sensibilité et de sincérité dans les personnages.
Ce fut une lecture bien agréable.
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Sergent Papa Marc Citti Calmann-Levy 16 août 2018
Si Sergent Papa est le premier roman de Marc Citti ce n'est pas la première fois que ce comédien et acteur reconnu prend la plume . Après trois pièces de théâtre et un récit hommage à Patrice Chéreau, Les enfants de Chéreau, il nous livre ici son premier roman.
Mathieu à l'approche de la cinquantaine vit dans l'insatisfaction permanente. Sa carrière au cinéma et à la télévision s'essouffle , de petits rôles en petits rôles il est bien loin des aspirations de ses débuts et de sa réussite au théâtre. Fatigué, il ne sait comment reprendre contact avec Antoine son fils guitariste-compositeur de talent . Il sait qu'il n'a pas été le père idéal mais le passé ne peut s'effacer seul l'avenir est à inventer. Un roman plein de musique, de mots, de sentiments, de non-dits. Un roman bilan d'un cinquantenaire, amour, travail, santé. J'ai aimé l'écriture de Marc Citti, le regard qu'il porte sur Marc et Antoine, sur la vie, sur le monde du spectacle. J'ai aimé son amour de la musique, un amour communicatif .Un bien beau texte, touchant, qui ne peut que parler à beaucoup d'entre nous , à tous ceux qui à défaut d'être parents sont à coup sur les enfants de leurs parents . A découvrir sans hésiter.
Un grand merci aux éditions Calmann-Levy pour ce partage #SergentPapa #NetGalleyFrance
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Avec leur coeur de rockeur

Pour ses débuts dans le roman Marc Citti confronte un père et son fils unis par la musique, mais désunis par la vie. Vont-ils réussir à se rapprocher alors que leurs parcours personnels prennent des routes opposées ?

Si ce premier roman est centré sur les rapports père-fils, il est aussi un hommage au rock et à la musique qui, au-delà de toutes les vicissitudes aura rassemblé Mathieu et Antoine Scarifi. Les courts chapitres de Sergent papa ont pour titre celui de chansons des Beatles, de Joe Cocker ou encore de David Bowie. S'ils ont imprégné la mémoire du fils, c'est parce que le père, à chaque fois qu'il s'en allait, laisser trainer les vinyles qui ont fait l'éducation musicale de son rejeton et constitué la base de sa carrière de rockeur. Et puis, même si leurs relations se sont beaucoup espacées, ils se livraient à un petit jeu, s'exprimant par SMS en utilisant les titres des morceaux de leurs idoles communes. « Cela pouvait donner par exemple ceci, lorsqu'Antoine se trouvait à un endroit où il s'ennuyait ferme :
Antoine : Help ! Should I stay or should I go ?
Papa : Hell ain't a bad place to be...
Antoine : Wish you were here….
Papa : I'll be back!
Antoine : Time waits for no one… »
Et comme le temps n'attend personne, le roman s'ouvre alors qu'Antoine est sur scène avec son groupe «Les Extradés». Il fait la fierté de son père, admiratif de celui que les médias décrivent comme le «nouveau prodige de la scène rock indé, fascinant par son projet musical postmodeme et ambitieux.» Un père qui aimerait bien renouer des liens distendus au fil du temps et qui culpabilise de n'avoir pas été davantage présent, lui qui «avait quitté la maison lorsqu'il était encore enfant, mettant un terme à la brève passion qui l'avait fait épouser Florence quelques années plus tôt.»
Voilà Antoine est en pleine ascencion et Mathieu en plein doute. Il n'est plus vraiment un comédien demandé et adulé et ne doit qu'à ses relations, à la belle Marie Bellecour qui ne l'a pas oublié, de pouvoir remonter sur les planches. Un projet contrarié par une attaque cardiaque qui aurait pu l'emporter si Irina, sa femme de ménage, n'avait eu un réflexe salvateur. « Vous êtes passé à ça, monsieur Scarifi, lui avait déclaré le professeur, il va falloir changer votre manière de vivre. Ce qui fut fait: Mathieu s'efforça de se conformer aux injonctions des médecins et, dès sa sortie de l'hôpital tenta d'adopter une existence monacale. le plus douloureux, on s'en doute, fut de se priver de son paquet de Camel journalier. »
Du coup, c'est une sorte d'urgence qui pousse le père vers le fils, mais aussi à l'inverse le fils vers le père. Une invitation à une série de concerts à Casablanca servira de catalyseur pour l'un comme pour l'autre.
Avec beaucoup de finesse, Marc Citti va suivre le cheminement de l'un et de l'autre, leurs relations réciproques et leurs désirs, mais aussi leurs addictions. La drogue et l'homosexualité, l'alcool et l'impuissance pour l'autre. Au fil des pages, on va voir la distance entre les deux hommes s'atténuer jusqu'à cette magnifique lettre. Mais n'en disons pas davantage, sinon que l'expérience de l'auteur et notamment son travail aux côtés de Patrice Chéreau vient ici fort à propos donner de l'épaisseur et de la crédibilité aux protagonistes. Et comme j'ai commencé avec la musique, je terminerais sur le même registre en imaginant Antoine changer le mot maman par papa en interprétant cette chanson de Julien Clerc
Avec mon coeur de rockeur
J'ai jamais su dire je t'aime
Oui mais maman (papa) j' t'aimais quand même
Comme personne ne t'as jamais aimé


Lien : https://collectiondelivres.w..
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Nous ne ferons pas l'affront de considérer le comédien Marc Citti comme un comédien à la "carrière très essoufflée", comme le quatrième de couverture de son premier roman présente son personnage principal, mais force est de constater qu'il semble y avoir pas mal de similitudes entre son (anti) héros et ce que l'on connait de la carrière de ce comédien.

Un comédien que l'on voyait beaucoup au cinéma ou sur les planches dans les années 90 , chez Desplechin ou chez Chéreau et dont la carrière semble avoir été un peu ralentie ces dernières années, même si l'homme a pris un virage dans l'écriture avec trois pièces de théâtre et un récit hommage à Chéreau justement ces dernières années ...

Pour son premier vrai roman, Citti tente - et réussit- la chronique intimiste et donc plus ou moins autobiographique avec l'histoire de ce comédien cinquantenaire qui a un peu de mal à communiquer avec son rejeton, jeune musicien de rock surdoué à la carrière, elle, à son apogée.Un père et son fils à deux moments phare de leur vie et un chemin qui a bien du mal à se croiser.

Une relation tout en pudeur et en non dits qui dit pas mal de choses sur l'incommunicabilité entre les êtres et un amour qui dit mal son nom..

Un roman doux, sincère, sensible et pudique, (parfois même un peu trop pudique), et qui témoigne surtout d'un amour immodéré de son auteur pour la musique et le rock anglo saxon., avec parsemé au gré du livre, beaucoup de références musicales plairont aux fans, et ils sont nombreux, de rock'n'roll des années 1970!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Hier, ce livre raconte la Révolution menée par un admirateur du Groupe du Club des Coeurs Solitaires du Sergent Poivre.
On suit les aventures croisées du père, du fils, de Michelle (Je l'ai vue devant moi en imagination) à travers l'univers essentiellement musical même si c'est de retour d'URSS, en finissant à Penny Lane.
Huit jours par semaine, avec un peu d'aide de leurs amis, ils conduisent leur voiture, croisent des mers de monstres, twistent et se shootent pour pouvoir enfin se dire « je me sens bien ».
On peut arranger çà, rassemblez-vous et profitez de l'anniversaire de Lucy dans le ciel paré de diamants pour crier au secours ! aime-moi ! dans un champ de fraisiers.
Tout ce quelque chose pour sa fin où, voici le soleil, il avoue à son fils lorsqu'il a Soixante-quatre ans dans une lettre de moi pour toi « Je veux être ton homme ».
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Que dire ? que ce livre est bien écrit, que l'histoire se passe dans le milieu du show-biz, que le père a pensé à sa carrière avant de s'occuper de son fils, que ce dernier a réussi dans la musique et qu'aujourd'hui la carrière de comédien du père s'essouffle. A part ça, pas grand chose. Il ne se passe vraiment pas grand chose. Je me suis royalement ennuyée. C'est dommage !
Peut-être aussi que ce monde du show-biz, ce milieu des artistes ne m'est pas familier et que je n'ai tout simplement pas compris leur univers. Tout cela ne me parle pas...Bref..passons à d'autres lectures. Il y en a tellement dans cette rentrée littéraire ( Comme à chaque fois d'ailleurs). Tout ne peut donc pas nous plaire, et c'est le cas pour cet ouvrage !
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A travers ce roman, l'auteur, partage avec nous son univers des comédiens à Paris. C'est délicat et bienveillant, les personnages sont beaux, c'était un bon moment.
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Un père et son fils à deux moments phare de leur vie. le père, Mathieu, la cinquantaine, voit la vie qui a filé sans lui apporter ce qu'il espérait malgré des débuts prometteurs. Antoine le fils frôle la gloire. le père s'est peu occupé de son fils pendant l'enfance et ils ne se connaissent pas vraiment. Les relations sont difficiles, comme souvent, malgré les efforts tardifs du père avec beaucoup de non-dits et d'insatisfactions pour le père. Il y a ce qu'il aurait pu être et qui n'a pas été comme pour tout le monde.
Marc Citti nous décrit un milieu d'artistes parisiens qu'il connaît très bien puisque c'est dans ce microcosme qu'il vit et que ses deux personnages ne vivent que pour la scène comme lui. J'imagine qu'il a mis beaucoup de lui dans ce récit pudique et émouvant sur les relations père/fils.
Les très nombreuses références musicales plairont aux fan de rock'n'roll des années 1970. Pour les autres c'est un peu trop. Et pour moi la fin est un peu trop belle.
#SergentPapa #NetGalleyFrance
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Mathieu est un comédien un peu égaré, plus vraiment dans le circuit. Il s'est aussi éloigné de son fils Antoine qui s'est engagé dans une carrière musicale ; il appartient à un trio de rock qui commence à percer.
Père et fils ne se comprennent pas, ne se côtoient pas. Mais à la faveur d'une tournée au Maroc, Antoine tente un rapprochement avec le père. Entre la culpabilité inavouée et l'admiration refoulée, il va être difficile pour chacun de faire sa part de chemin vers l'autre.

Si le sujet m'avait semblé au départ intéressant, je reste cependant assez dubitative sur la manière dont il été traité ; pas de façon à rentrer de plein fouet dans le vif du sujet. Si bien que même avec les personnages, on reste toujours en marge.
Le roman est plaisant à lire, mais pas vraiment ébouriffant.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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