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Critique de Torellion


Avec La mort Immortelle, Liu Cixin signe la fin de son excellente trilogie.
Je ne reviendrai pas sur le contenu romanesque de ce tome, le quatrième de couverture où tout est dit, est là pour ça.
Malgré quelques longueurs et même si certains personnages manquent de consistance, La mort Immortelle conclut une épopée de près de deux mille pages à travers le cosmos. Ce space opera, où les rebondissements se succèdent, où l'on adopte par moment le point de vue d'un extraterrestre, où les lois de la physique et ses mystères servent un auteur brillant par son érudition, est une magnifique découverte.
Comme dans les deux précédents tomes, l'amateur y trouvera son lot de concept hard sf : balles d'antimatière, propulsion par courbure de l'espace, multiples dimensions et multi univers, et bien sûr la matière noire.
Parfaitement traduit et au suspens haletant, c'est bien le récit qui porte le roman et non ses personnages. Leurs psychologies restent superficielles, leurs motivations, hors celles de Luo Ji et Cheng Xin nous restent obscures. Que le destin de l'Humanité repose sur les épaules d'une scientifique maladroite, agissant sur ce qui semble être des coups de tête irréfléchis, est agaçant et en léger décalage avec la rigueur de l'intrigue. A moins qu'elle n'incarne le principe du chaos à la base de cette trilogie...
La fin m'a légèrement déçu : un peu bâclée à mon goût.
Mais ne nous y trompons pas, cette trilogie reste un objet littéraire de très grande qualité. A lire absolument.
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