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Struan a 17 ans, il vit à Cuik, une ville minière moribonde située en Écosse et un de ses professeurs va lui montrer une annonce pour le moins alléchante : devenir le garde-malade d'un géant de la littérature qui vient de faire un AVC.
C'est comme ça que notre jeune héros va se retrouver à Londres et le dépaysement sera immense pour ce très gentil garçon, honnête et droit, mais bien naïf.
Je ne suis pas entrée tout de suite dans ce roman dans lequel il ne se passe pas des masses de choses, mais j'ai été touchée par Struan, sa vie simple, ses réflexions pleines de bon-sens et sa gentillesse.
Il va rencontrer la famille de Philip Prys, un auteur a succès qui se retrouve paralysé et mutique après un AVC et ces quelques mois passés à Londres lui permettront de grandir.
Les thèmes abordés dans ce roman sont nombreux et variés, mais jamais très développés : les liens familiaux bons ou mauvais, le mal-être des adolescents, le pouvoir de l'argent, l'anorexie, la drogue, l'homosexualité et le sida, l'accès à l'éducation...
J'ai trouvé dommage que tous ces thèmes soient simplement survolés, sans être approfondis.
Struan espérait découvrir la vie culturelle d'une grande ville, mais il sera surtout confronté au quotidien d'une famille bizarre et éclatée, à la mesquinerie des uns, à la jalousie des autres et aux embrouilles.
Un roman qui se laisse lire, mais que j'oublierai assez vite.


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Struan, jeune écossais issu d'un milieu social modeste et promu à de brillantes études, s'octroie une année sabbatique et répond présent à une annonce pour s'occuper d'un écrivain londonien illustre, cloué dans son fauteuil roulant suite à un AVC.
Il se confrontera à la "famille" composée de l'ex-épouse, des deux enfants Jake et Juliet, et de la seconde épouse, très belle et très jeune.

Testament, héritage, possession matérielle, jalousie, vol, anorexie, drogue, mal-être, mensonge, folie. Struan découvrira au sein de cette famille, tous les aspects de la nature humaine, telle qu'il ne la concevait pas et y jouera un rôle important pour chacun d'eux.
Il y laissera son insouciance, sa naïveté et y gagnera le respect et l'amour.

Une fois passé les 80 premières pages, où je me suis accrochée pour, moi aussi, répondre présente à ce livre, ce roman très gentil vous emporte jusqu'au bout, pour un moment agréable.
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Une comédie anglaise, un peu foutraque. Un écrivain connu fait un AVC et se retrouve en fauteuil avec la perte de toutes ses facultés. Un jeune écossais est embauché pour s'occuper de lui. Il débarque dans une famille où chaque membre est atypique. ça se lit bien mais à trop vouloir faire de la caricature, le roman perd de sa saveur et devient trop fouillis.
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Crème anglaise
Kate Clanchy
7/10
Fin d'une décennie
J'ai fini par m'attacher aux personnages de cette histoire peu commune. A partir d'un moment le récit devient entraînant je voulais savoir la fin et je n'ai pas été déçu. Après un début un peu moins réussit beaucoup de rebondissements intéressant arrivent jusqu'à la fin du roman. C'est intéressant de se plonger dans cette atmosphère de la fin des années 90 à Londres avec Struan, l'écossais, qui débarque dans une famille pas comme les autres. Imaginez à l'époque le mur de la honte n'était pas encore tout à fait tombé et internet n'existait pas. C'est un moment de lecture plaisant, plein de vérité cruelle parfois mais tendre aussi.
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"Géant de la littérature reherche jeune homme pour pousser sa chaise à roues. Logé, nourri....".
En découvrant cette 4ème de couverture, j'ai hésité.
J'avais peur de tomber sur le même genre d'histoire que "Intouchables" ou "Avant toi" de Jojo Moyes.
Alors, avant tout, ce livre n'a rien à voir avec ces 2 histoires.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire.
Le style d'écriture est vraiment particulier. Je l'ai trouvé brouillon, mélangé. J'ai beaucoup de mal à définir mon sentiment sur ce roman. On ne sait qui est gentil, qui est méchant, qui est "tordu", vers quelle direction nous nous dirigeons...
La 4ème page de couverture nous promet de l'humour et de l'esprit, je cherche encore... Ou alors je ne suis pas réceptive à cet humour anglais...
Je ne me suis pas "éclatée" à lire ce bouquin, l'impression d'avoir perdu mon temps...
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Je l'ai dévoré !
D'allure classique, le roman est pourtant insaisissable, propulsé par un style à la fois grinçant et fabuleux, des personnages au charme rétro (à la Wes Anderson) et un grand nombre de thèmes entrelacés.
Satire d'une classe aisée et anglaise, qui se croit maître du monde, mais qui s'étiole et s'entre-dévore, le livre sait rester subtil et s'intéresse avec sensibilité aux faiblesses et aux espoirs de chaque personnage, provoquant un mélange jubilatoire et confus de pitié et d'antipathie.
Un roman social différent, inévitablement anglais, parfois plein de finesse, parfois très cru, et finalement très juste.
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Un livre facile à lire et vite lu. J'ai bien aimé mais la fin ne m'a pas plu , trop « tout est bien qui finit bien ». Des personnages déjantés, tous un peu foufous. Il y a de la tendresse mais aussi un humour grinçant et la société anglaise en prend pour son grade. C'est une comédie que j'imagine sans peine adaptée au cinéma tant certaines scènes sont bien ficelées et visuelles.

J'ai particulièrement accroché au personnage de Strudan que l'on voit évoluer au fur et à mesure de l'aventure, il perd de sa naïveté, il grandit et se forge le caractère.

Satire sociale de haut vol, un premier roman extrêmement réussi et jubilatoire. L'humour british est présent, le styles est agréable et l'histoire sympathique. Il est question d'exil, de peur, d'histoires de famille, de quête d'identité, d'argent et d'amour bien sûr.

VERDICT

Qui aime l'humour anglais et les histoires bancales ne peut passer à côté de ce 1er roman réussi. Un roman que vous pouvez glisser dans vos valises.
Lien : https://lilacgrace.wordpress..
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Pour cette nouvelle étape : arrêt à Cuik, petite ville écossaise située dans les Lowlands (les Basses Terres), beaucoup moins connues que les Highlands, synonymes pour beaucoup de châteaux, de lochs, de kilt et de tartan.

Struan, jeune autochtone de dix-sept ans, brillant lycéen,s'est attiré la sympathie d'un de ses professeurs Ron Fox, Londonien "exilé " pour une année en territoire hostile. Son élève l'a protégé de ses camarades de classe qui n'auraient fait qu'une bouchée de cet enseignant, qui réduit leur identité écossaise à une série de clichés. Ron Fox lui fait part d'une annonce parue dans la London Review of Books : "Géant de la littérature recherche jeune homme pour pousser sa chaise à roues. Logé nourri, chambre individuelle à Hampstead, environnement culturel passionnant. Salaire modeste. Idéal année sabbatique. Envoyer candidature Boîte Prys 4224XXC". Ce serait l'occasion pour Struan de découvrir Londres et qui sait, ce monsieur Prys est peut-être le Philipp Prys, auteur de la pièce Mineurs de fond qui lui a valu un A+ au Higher.

Notre "Candide" débarque donc au début de l'été 1989 dans un Londres qui se liquéfie sous la canicule. Il a la tête farcie d'idées toutes faites sur la ville et ce n'est pas sans une certaine appréhension que "Struan approcha un doigt écossais tout propre de la sonnette ternie " de la maison de Yewtree Row. Très rapidement, il se rend compte que sa tâche ne va pas être aisée. L'entourage de Philipp Prys, devenu invalide suite à une attaque cérébrale, lui apparaît des plus étranges. Il fait la connaissance de Shirin, la très jeune épouse de l'écrivain. Elle est ravissante, aussi petite et raffinée que les miniatures qu'elle peint en utilisant la salle de bain comme atelier. A côté d'elle, l'omniprésente Myfanwy, ex-épouse, a le physique adipeux d'une sumotori féminine. Elle rôde, tel un vautour, guettant les derniers instants de l'écrivain pour récupérer cette maison, qu'elle considère toujours comme la sienne. Ses deux enfants Juliet, petite boulotte très attachante, et Jack, jeune branché "cocaïné" vont aussi compliquer le job de Struan qui va devoir composer entre les soins à apporter au malade et les interventions souvent intempestives des membres de la famille.

La métamorphose de Struan, qui perd peu à peu son aspect provincial, sa gaucherie adolescente et ses préjugés d'écossais bon teint (à savoir une pâleur maladive liée à une météo peu clémente ;-)) est un des intérêts de ce roman. C'est loin d'être le seul. le lecteur s'intéresse aussi à Philipp, à cet homme enfermé dans un corps inerte, découvrant avec effroi cet état de "légume" conscient. Myfanwy, femme que la vie a épaissie et aigrie, Shirin, beaucoup moins angélique que son apparence le laisse supposer, Juliet et Jack, les deux rejetons de l'écrivain , sont l'occasion pour Kate Clanchy de brosser des portraits d'une savoureuse cruauté.

Un conseil,ne ratez pas cette "crème anglaise" à accompagner bien sûr d'un shortbead !
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Ce livre de Kate Clanchy fait partie de ceux dont on se promettait un plaisir de lecture et qui ne laissent finalement qu'une grande déception.
L'auteur nous invite à découvrir le Londres de 1989 , année de la chute du célèbre mur de Berlin (et de sa propre arrivée dans la capitale après qu'elle ait quitté son Ecosse natale) à travers le regard de son héros le jeune Struan, surdoué issu d'un milieu défavorisé qui vient s'occuper de l'écrivain Phillip Prys, victime d'une attaque cérébrale qui l'a cloué dans un fauteuil roulant en le privant de toute autonomie. Struan devra louvoyer entre les deux épouses de son patient (l'ancienne et la nouvelle), ses enfants, son éditeur qui tous se désolent de la situation financière délicate dans laquelle ils se trouvent plongés à la suite de l'incapacité de l'écrivain à poursuivre son oeuvre . Lui seul saura faire preuve d'humanité et de respect envers celui dont il doit s'occuper témoignant d'une maturité rare.
Je n'ai absolument pas retrouvé dans ce texte l'humour anglais dont je raffole avec son célèbre "undestatement" et les états d'âme des membres de cette famille peu sympathique ne m'ont pas passionnée. La satire de la société britannique me parait bien légère , contrairement à ce qu'affirme la quatrième de couverture.
On retrouve certes un petit goût nostalgique dans l'évocation de cette année particulière qui n'est pourtant pas si lointaine mais à travers quelques anecdotes distillées au fin du récit, on se rend compte combien les mentalités ont changé .
Bref ce n'est pas un ouvrage qui restera dans ma mémoire bien longtemps.
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Je suis vraiment déçue par cette lecture, je m'attendais à quelque chose de plus caustique et d'un peu plus enlevé, et pour tout dire, j'ai parfois eu l'impression de lire un roman d'Evelyn Waug (« ces chers disparus ») qui est, pour moi, l'auteur anglais le moins drôle du monde.
Certaines situations peuvent prêter à sourire et ont un vrai potentiel humoristique qui n'est pas vraiment exploité par l'auteur.
Il s'agit d'un premier roman, alors je vais quand même lui attribuer trois étoiles, mais j'attends beaucoup mieux pour le prochain.

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