Power Games, tome 1 : Politika

En 1999, Eltsine meurt dans sa vodka. Clancy imagine la suite de la Russie, sans envisager l'avènement de Poutine. Il voit un triumvirat et une situation qui se tend.
Clancy n'a pas imaginé un 11 septembre 2001, mais il a imaginé un attentat extrêmement lourd à NY, à Times Square précisément, attentat non revendiqué et qui met tout un univers et des forces en branle.
Ce qui est bizarre c'est qu'il y a un manichéisme facile, une forme d'optimisme, de camp du bien... à travers toutes les souffrances. Il y a en face ou en travers pas mal de mafieux, de puissants sombres, etc.
C'est troublant quand même cette idée d'attentat, et de Russie qui se cherche à l'aune de ce qu'il s'est "réellement" passé depuis cette explosion de l'URSS, la passade alcoolique Eltsinienne, des attentats bien différents, et Poutine et sa guerre.
Au-delà de ces considérations et des liens que vous ferez ou pas et qui vous intéresseront ou pas, le livre se lit vite, et bien, sans grands fracas sur le plan du style.

1999, le président de la Fédération de Russie vient de mourir. Une troïka est mise en place pour assurer l'intérim mais est dans l'incapacité de résoudre les problèmes du pays dont une famine qui arrive. Avec regret ils vont devoir faire appel aux Etats Unis. Mais quelqu'un dans l'ombre va profiter de la situation pour s'emparer du pouvoir en utilisant tous les moyens possibles.
Power Games est une nouvelle série de Tom Clancy après Op Center. Clancy s'ancre toujours dans l'actualité ce qui donne un certain réalisme. Mais cette actualité peut être vite dépassée.
Une fois que l'intrigue est lancée, ça déroule et c'est carré. le personnage de Roger Gordian, chef d'entreprise qui met ses hommes au service de la paix dans le monde fait un peu les Etats Unis à la rescousse du monde. Principe qui risque de mal passer de nos jours.