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EAN : 9782290238233
224 pages
J'ai lu (17/02/2021)
3.59/5   138 notes
Résumé :
Au moment où il s’apprête à arrêter un braqueur de bijouteries, le lieutenant Donat Vigier est frappé par le syndrome de Guillain­Barré, une maladie auto­immune qui plonge le patient dans une paralysie progressive et le plus souvent réversible.
Sur son lit de réanimation, Donat est prisonnier de son propre corps.
Il doit pourtant stopper l’errance meurtrière de l’inquiétant braqueur, alors qu’un autre danger le menace insidieusement jusqu’à la porte de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Sans doute vais - je un peu manquer d'objectivité pour réaliser mon commentaire .En tant que Limougeaud , je me réjouis de voir un auteur du cru être édité dans une collection de poche bien connue , ce qui me semble d'emblée de nature à porter crédit à la qualité de son travail . Ensuite , j'ai aimé parcourir quelques quartiers de ma ville et franchir l'entrée du CHU , via les urgences , ce qui m'est déjà arrivé, même si un séjour dans cette " place forte de la médecine " n'est jamais un acte vraiment délibéré , encore moins souhaité .Enfin , François Clapeau est un journaliste reconnu pour ses compétences dans le domaine médical et qui , comme indiqué sur la quatrième de couverture , semble avoir plusieurs cordes à son arc dans le domaine artistique .Et puis , disons le tout simplement , c'est un homme posé et souriant , agréable, quoi , que la discrétion semble accompagner en toutes circonstances ...
Donc , vous le savez maintenant , méfiez - vous ...de moi comme Donat Vigier aurait dû le faire , trahi par son corps au moment de passer les menottes à un malfrat ...Paralysie , maladie de Ghislain- barré, transport d'urgence à l'hôpital, fuite de l'inquiétant personnage , et début, pour le flic d'un éprouvant et incertain séjour dans une salle de réanimation.
En plaçant l'action de son roman à l'intérieur même du CHU , François Clapeau a tout d'abord utilisé ses connaissances du milieu , fait appel à un docteur pour les compléter et sans doute les valider , et on peut lui faire confiance quant à tous les faits et anecdotes rapportés , délicieux ou plus inquiétants. Car c'est bien un " monde à part " qui sert de cadre à l'intrigue , un monde qui échappe le plus souvent au regard du patient plus tourné vers son ego ( et qui peut l'en blâmer? ) que vers l'environnement " forcément " hostile qui l'entoure ...
J'ai beaucoup aimé la vie " inconsciente " de ce personnage de Donat , observateur impuissant (?) d'un univers impitoyable et l'obstination d'Aurélie , sa collègue...préférée. et j'avoue que le dénouement de l'intrigue a été " traité " avec tact et habileté .
C'est un roman qui se lit facilement et vite mais possède une originalité, une " personnalité " dans le monde du polar , parfois un peu " stéréotypé " .Et si l'intrigue , finalement , n'était pas le " sujet unique et essentiel " ?
En tant que Limougeaud et "potentiel" patient du CHU , me voici prévenu...Ces murs cachent bien des mystères...Bon , je ne tiens pas vraiment à aller vérifier par moi - même. Mais ," à l'impossible , nul n'est tenu ", et , si d'aventure , je devais être hosp ....vous me comprenez ... Je n'ose y penser ..."Ça " , à l'hôpital ? Quoi ça ? Ben ça , ce que vous allez lire et que je me refuse à vous raconter .... Mais vous , pas de problème , hein , y'a qu'à Limoges que ça peut arriver ...Pour vous , Limoges , c'est .. Vous vous en " moquez un peu " de ce qui s'y est passé ..Oui , mais moi , je ne peux que remercier François Clapeau : je ferai tout pour rester en bonne santé !!!
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On en connaît des enquêteurs abimés, dépressifs, alcooliques, suicidaires, certains séries télévisées les installent même dans un fauteuil roulant, mais mener une enquête depuis un lit de réanimation, ça, c'est une première !

Il faut dire que Donat, au cours d'une planque, a commencé à ressentir les premiers signes d'une atteinte neurologique grave, le syndrome de Guillain barré, qui l'a réduit à un corps dépendant de machines sonores et de cathéters plantés dans ses veines pour assurer ses besoins nutritifs.


Donc, non seulement le voyou qu'il traquait court encore , mais il commet un crime lors d'un braquage. Mais ce n'est pas tout, un second meurtre vient troubler la tranquillité habituelle des habitants de Limoges !

Privé de ses muscles mais pas de son cerveau ( dans une certaine limite, dépendante de la dose des calmants et drogues neurotropes qu'on lui administre), il réussit à orienter ses collègues sur des pistes intéressantes.


C'est truffé de données médicales qui montrent les connaissances scientifiques affutées de l'auteur, ainsi qu'une certaine expérience de l'ambiance d'un service de réa.

L'enquête tient la route, avec son lot de suspects et des hypothèses multiples qui peu à peu se resserrent pour approcher la vérité.


Très agréable roman policier pour lequel je remercie Babelio et les éditions J‘ai lu.
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Donat et sa coéquipière Aurélie sont en planque dans une voiture. Au moment d'interpeller le suspect, quelque chose ne va pas. Donat dit à Aurélie qu'il se sent mal, qu'il n'arrive plus à bouger. Elle laisse donc filer le braqueur de bijouteries et conduit immédiatement Donat aux urgences. Il est paralysé et a des difficultés respiratoires qui vont l'obliger à être intubé et conduit en service de réanimation. Il souffre du syndrome de Guillain-barré. Comme c'est parfois le cas, il a également des hallucinations. Vulnérable, prisonnier de son corps, il reste un flic, il veut stopper le braqueur mais un autre évènement va se dérouler dans le service de l'hôpital, le danger plane autour de lui…
Moi ça me donne des frissons à chaque fois que je vois une histoire où le personnage est prisonnier de son corps. J'imagine être à sa place et cela m'angoisse. « barré » est un petit polar qui se lit rapidement où l'ambiance angoissante est là, le doute est là aussi (Donat a-t-il vu vraiment les choses ?, sa perception n'est-elle pas faussée ?) mais quelques invraisemblances sont venues gâcher mon plaisir de lecture, dommage. Avis mitigé pour moi
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Alors qu'il s'apprête à procéder à l'arrestation d'un dangereux braqueur, Donat ne bouge plus.
Aurélie, sa coéquipière ne comprend pas.
Qu'est-ce qui paralyse son partenaire au plus mauvais moment ?
Tant pis pour le délinquant, direction l'hôpital.
Diagnostic ?
Syndrome de Guillain-barré.
Voici notre flic attaché à son lit, intubé, livré aux soins des médecins et infirmières.
L'enquête continue, évidemment.
François Clapeau, nous offre là un polar original.
Son personnage principal, immobile, n'en est pas moins partie prenante dans la suite du récit.
Quand le crime s'invite au coeur de l'hôpital, l'histoire vire au thriller.
Donat serait-il la prochaine cible du tueur ?
Pas facile d'y voir clair quand on est sous traitement, Donat cogite, il aimerait pouvoir communiquer, mais à qui peut-il faire confiance ?
Comment s'en sortir quand on ne peut pas bouger ?
Surtout, comment confondre l'assassin quand les postulants sont nombreux et tous plausibles ?
Clapeau alterne avec réussite les deux enquêtes, celle de l'extérieur, menée par Aurélie et l'autre, dans le cerveau du policier alité.
Sacré casse-tête qu'il nous livre là.
Il multiplie les pistes.
Il ménage le suspense.
Et si le coupable n'était pas celui qu'on pense ?
N'est-ce pas là la recette d'un bon thriller ?


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Alors qu'il est en planque avec une de ses collègues, le jeune lieutenant de police Donat Vigier se retrouve soudain privé de tout mouvement. Hospitalisé en urgence au service de réanimation du CHU de Limoges, ce dernier apprend qu'il a contracté le syndrome de Guillain-barré, une maladie très invalidante qui paralyse les muscles et supprime les reflexes. Cloué à son lit d'hôpital et privé de l'usage de la parole, ce dernier ne peut communiquer qu'en écrivant péniblement quelques mots tracés au feutre sur une ardoise. Conservant toute son acuité intellectuelle malgré les drogues qu'on lui fait ingurgiter, le policier fait fonctionner ses neurones à plein régime, essayant d'aider ses collègues à résoudre une ténébreuse affaire de braquages dont la dernière attaque s'est soldée par un meurtre. En parallèle, un crime sanglant est commis dans le service où il est alité. Donat pressent qu'un danger imminent plane autour de lui et qu'il va devoir se méfier de tous s'il veut survivre...


Intrigue policière médicale sous haute tension, "Barré" nous plonge dans l'univers trépidant d'un service de réanimation en pleine ébullition. Cadences effrénées, surmenage, gestion émotionnelle du deuil, soirées étudiantes débridées... règlent le rythme de soignants constamment sous pression qui vont devoir faire face à une menace encore plus sournoise que celles qu'ils affrontent déjà au quotidien. Ce polar au récit habilement noué tient ses promesses par la cohérence de son intrigue et ses personnages plutôt bien troussés.
Les amateurs de Robin Cook devrait apprécier ce thriller médical à la sauce hexagonale qui ne manque pas d'adrénaline !

Merci à Babelio et aux éditions Moissons noires pour cette découverte !
Lien : https://leslecturesdisabello..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
A-t-il rêvé cette visite ? A-t-il rêvé ce danger ? Pour la première fois depuis son arrivée à l’hôpital, il s'est senti menacé par autre chose que sa maladie. Il vient de prendre conscience de sa faiblesse. Il ne peut plus se défendre. Un sentiment de médiocrité, un vide immense. Ses lugubres réflexions reviennent, toujours accentuées par la nuit, dans un calme seulement troublé par la rumeur glaçante des machines.
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Un lundi, s'il y a suffisamment de place et si l'emploi du temps n'est pas trop chargé, on le prend dans le service. S'il a de la famille autour qui pleure et qui insiste, on peut même arriver à le sauver. Et bien, maintenant, imaginez que les pompiers emmènent aux urgences un patient identique un vendredi soir, et qu'ils le laissent tout seul. Il n'y a pas de proche pour l'accompagner. Le type est en surpoids, et n'a pas une bonne hygiène. Un moment où le service de réa est un peu engorgé. Dans ce cas, quand les urgences nous appellent, nous leur disons que non, nous n'avons pas assez de place pour ce monsieur. Le gros patient doit attendre. Et il va rester aux urgences pendant des heures, avant de mourir tranquillement, sur son brancard. Des fois, on doit un peu l'aider à partir. On appelle ça " sortir les outils de jardin "... Alors qui vit, qui meurt? Les dieux de la réa décident...
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A l'accueil, une salle d'attente est réservée aux familles. Devant les sièges, sur de petites tables, des dépliants vantant le don d'organe rappellent que de nombreux patients ne sortent pas d'ici sur leurs deux pieds.
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Depuis qu'il côtoie des blouses blanches vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les médecins sont banalisés. Démystifiés. Ils vaquent à leurs occupations comme les employés de n'importe quelle entreprise, parfois avec ardeur, parfois avec lassitude.
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Les bateaux de bois, parfois déposés sur la vase comme des jouets abandonnés, se transforment quand l'eau monte en fiers soldats, prêts à affronter l'océan.
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Barré - François Clapeau - LTL # 157
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