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EAN : 978B001CDQKCQ
E. Dentu (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Époque intéressante, le directoire, qui fait suite à la révolution et la terreur. C'est un retour à une certaine stabilité et un apaisement général, cependant que les campagnes militaires battent leur plein et que les mécontents de la révolution trament des complots pour le retour de la royauté. Les muscadins sont les jeunes riches à la mode, à l'accoutrement et aux manières fort extravagantes. Ce roman nous plonge adroitement dans cette période. Autrement, je ne pense pas que l'auteur n'a eu d'autre prétention que d'écrire un bon roman populaire à saveur historique. On le voit à l'humour et au romanesque qu'il utilise. Peut-être pousse-t-il un peu loin cependant en étirant par exemple la sottise de l'inspecteur Picoulet jusqu'au ridicule. le mélodrame aussi atteint un degré élevé. J'ai apprécié, mais quand on a la tête farcie des histoires vivantes de grosses pointures comme Dumas et Féval, cela demeure un peu fade.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Restait l'opinion publique. Favrol avait sur elle les idées d'un philosophe pratique ; il la connaissait mobile, excessive, toute disposée aux surprises, et naturellement préparée aux changements à vue, aux effets de théâtre.
─ L'opinion publique se croira au spectacle, disait-il ironiquement ; elle applaudira.
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Video de Jules Claretie (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jules Claretie
La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Illustration : Une photo de la Barricade de la Chaussée Ménilmontant, Paris, 18 mars 1871 © Getty / Bettmann / Contributeur. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme). Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle. Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer.
« La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune. "Celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs." » Jacques Rougerie (in "La Commune, 1871", PUF, 1988)
Source : France Culture
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