E-den

Un roman à quatre mains qui nous emporte dans un futur proche pas si éloigné de notre réalité.

Serge Poiret est agent de la Brigade anti-stupéfiant. Il vit avec son fils Goran qui est plus qu'averti des méfaits des drogues. Pourtant, par amour pour une jeune fille croisée par hasard, il va se laisser tenter par LA nouvelle drogue en circulation sans savoir qu'on en devient addict dès la première dose. Autre méfait, elle plonge les personnes dans un coma profond.
Serge n'aura d'autre solution que de libérer sous surveillance une dangereuse criminelle qui peut sauver ces personnes. Mais peut-on lui faire confiance ?

Ecrit en 2005, ce roman propose un monde de science-fiction, toutefois un peu plus de dix ans après, le lecteur s'aperçoit que ce monde inventé n'est pas si éloigné de la réalité. Les auteurs ont été assez visionnaires même si certains éléments restent de la science-fiction aujourd'hui encore.
J'ai apprécié à plusieurs reprises l'écriture de Mikaël Ollivier et une fois de plus, je me laisse séduire par son style et son univers. Un roman à deux voix puisqu'on a la version du père et celle du fils qui s'intercalent de chapitre en chapitre tout en poursuivant le récit. Deux voix et quatre mains : difficile de distinguer qui écrit quoi tellement l'ensemble est harmonieux.
Les descriptions des paradis artificiels sont fabuleuses ainsi que les effets produits sur le mental des personnes. Puis le paradis devient enfer et là encore, l'univers créé est surprenant et épatant de crédibilité. On marche à fond dans la fiction grâce au talent des auteurs.

Un roman qui pousse une fois de plus à la réflexion, ouvre une fenêtre sur un sujet délicat.

Une nouvelle drogue circule: L'E-den. Electronique, elle plonge physiquement le consommateur dans un coma mais envoie leur subconscient dans un gigantesque univers de réalité virtuelle, un peu comme un vaste jeu en réseau dans lequel tous les consommateurs se retrouvent. Un monde virtuel tellement parfait que personne ne veut en revenir.

Goran vit seul avec son père, Serge, commissaire à la Brigade des Stupéfiants dans une Europe unifiée appelée Fédération Européenne. Ce dernier, surchargé de travail, doit annuler ses vacances avec son fils. Sa prochaine mission est de sauver Mélanie, la fille d'un puissant dirigeant politique, qui a sombré dans cette drogue. Goran rejoint son père au chevet de cette jeune fille dont il tombe éperdument amoureux. Livré à lui-même, il n'a de cesse de la rejoindre et n'hésite pas à prendre de l'E-den qui rend accro à la première prise. Fou de désespoir, Serge veut sauver son fils.

E-Den est un livre d'anticipation qui colle très bien à notre époque. A chaque chapitre, Goran ou Serge, raconte l'histoire telle qu'il la vit. L'alternance du narrateur permet d'avoir le point de vue de l'ado et du père sur ce sujet difficile.
On y explique certaines circonstances qui favorisent la descente aux enfers de jeunes dans la drogue : enfants trop seuls, quasi-abandonnés par leurs parents accaparés par leur travail, qui s'entredéchirent leur garde et qui ne communiquent plus . Et pourtant, ces mêmes parents sont prêts à tout pour sauver l'enfant qu'ils aiment.
L'attrait des jeunes dans les ordinateurs, les jeux virtuels peut également être une difficulté sous-jacente à vivre une « vraie » vie.
C'est un livre destiné aux ados mais qui gagne à être lu par les parents : pas de réponse ici mais certainement une prise de conscience et c'est déjà pas mal …

Voici un livre pas mal du tout pour ceux qui s'intéressent un peu aux jeux virtuels
Goran et son père Serge partent (enfin!) en vacances en Bretagne! Finalement ce voyage sera remis. Serge est rappelé à la réalité par son boulot. Il est agent fédéral du bureau d'investigation et de la lutte contre les stupéfiants. le code "rouge" est lancé, c'est pas de chance!
la fille du célèbre politicien Maxime Gréhant, peut-etre le futur gouverneur, vient de sombrer dans le coma. A côté d'elle un pisto-seringue, le liquide qui se trouve à l'interieur est inconnu de tous.
Ca se passe dans un futur proche, Paris n'est plus vraiment Paris, on doit faire attention à la pollution...
Goran va "voir" Mélanie Gréhant et c'est comme la révélation soudaine du sens qu'il cherchait à sa vie.
Alors qu'il était plutôt tranquille, malgré les absences répétées de son père et le divorce de ses parents, Goran va tout faire pour rejoindre Mélanie et la seule manière d'y arriver, c'est la drogue.
Une drogue un peu particulière puisqu'à la première injection des nanobots( des mini robots) vont directement s'infiltrer dans le cerveau et vous emmènent dans un jeu virtuel en réseau où tout est parfait, comme si c'était "la vraie vie en mieux".

ce livre à le mérite de faire réfléchir, sur la vie, sur la drogue et ses effets, sur d'autres formes de drogues(de plus en plus on se rend compte que l'internet ou les jeux vidéos peuvent créer un effet de manque pareil à certaines substances).
Tout ça sur fond d'enquête, du suspense, une jolie histoire d'amour, bref tous les ingrédients pour faire de ce livre un très bon roman!

j'ai 12 ans j'ai lu ce livre à l'école. malheureusement je ne l'ai pas aimé. je n'aimais pas les personnages. tout d'abord, même si c'était le but, je n'aimais pas Maxime Gréhant car il était trop méchant. ensuite je n'ai pas aimé le fait que les personnages ne se fassent pas mutuellement confiance. On sentait dans ce livre une méfiance, pour moi, dérangeante.

Par rapport au livre en lui-même, je n'accrochais pas à la couverture. Je trouvais que si ce paysage représentait l'E-den, alors celui-ci n'était pas aussi magnifique que décrit dans le livre. Et puis le résumé en disait trop. Rien qu'en le lisant, on savait déjà que Goran allait se droguer et que l'E-den deviendrait l'enfer.

pour ce qui est du narrateur, je n'aimais pas les incessants changement de narrateur. de plus pendant tout le livre, le narrateur est interne et il devient externe dans l'E-den. J'ai trouvé cela étrange. Heureusement, le vocabulaire utilisé était adéquat pour des enfant de mon âge.

Le genre du récit m'a dérangée. ce n'était de la science-fiction qu'à moitié. Certes, ce récit parlant du futur est de la science-fiction, mais ne va pas à fond dans l'idée de fiction: la plupart des éléments montrant qu'on est dans le futur existent déjà , simplement moins perfectionnés et commercialisés.

tout comme pour le genre du récit, la vraisemblance de l'histoire m'a dérangée. le futur du récit n'est pas assez éloigné du présent. Une fois encore, l'auteur ne va qu'à moitié dans l'idée de futur.

Pour terminer, je n'ai pas aimé la fin. ( je révélerait des éléments de l'histoire:ne pas lire ce paragraphe sans avoir lu la fin!) premièrement elle était trop prévisible, on se doutait dès le début que Goran finirait avec Mel et serge avec Norah. Deuxièmement, je n'aime pas devoir inventer moi-même la fin d'une histoire, c'est le cas pour Silvya qui est maintenant en libertée.

Je n'ai pas aimé ce livre car les personnages ont tous l'air stressés, trop pris ils ne prennent pas leur temps. Je n'ai pas non plus aimé la couverture qui ne reflète en rien l'histoire. La fin m'a un peu laissé sur ma faim :). Sylvia s'est enfuie et on ne sais plus rien sur elle. La fin ne termine pas sur une note positive comme je préfère. J'ai aimé ce livre car la présentation des chapitres (date, heure, nom) me fait penser à un journal de bord. Par contre l'entré dans l'E-den (plus d'heure, plus de dates, plus de nom) m'a surpris. Je l'ai aussi apprécié car j'adore la science-fiction et ce livre nous montre une un futur pollué ou tout est surveillé c'est une autre vision du futur, qui, je trouve plus réaliste. L'histoire est assez vraisemblable avec des nouvelles drogues et le monde qui s'écroule lentement. Mais le fait que Goran se drogue seulement pour voire Mel (qui ne connais presque pas) est assez étrange.