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Bernard Ferry (Traducteur)
EAN : 9782226093905
279 pages
Albin Michel (28/08/1997)
3.48/5   207 notes
Résumé :
Sur la Terre brillent désormais deux soleils. Le réchauffement de la planète condamne les hommes à vivre dans quatre tours baptisées Afrique, Amérique, Asie et Pacifique, hautes de trente-six mille kilomètres, et qui s'élèvent jusqu'à l'orbite géostationnaire. Du 10 000e étage de la tour Afrique, Frank Poole, l'un des astronautes de Discovery, contemple ce monde étrange qui fut le sien et qui n'en finit pas de le surprendre. Il est vrai qu'il vient de renaître à la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Quatrième et dernier tome de l'Odyssée de Arthur C Clarke, qui débute par 2001 Odyssée de l'espace. Les tomes 2 et 3 n'ont, à mon avis, rien de mémorable. Ils sont à peine reliés au premier opus.

Ici au contraire, on revient aux monolithes. On revient à Dave après son aventure psychédélique dans l'espace/le futur/l'enfance/le nirvana. On revient à Hal/Carl, l'ordinateur de bord meurtrier.

Bref, on clos les arcs narratifs de façon plutôt satisfaisante. On explique les mystères restés en suspens depuis le début. Et on termine avec un magnifique coucher de soleils.
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Quatrième et dernier volet de la saga des odyssées de l'espace d'Arthur C. Clarke, ce roman d'une précision appréciable, clôt magnifiquement la série.
Alors que le troisième tome était plutôt décevant pour le lecteur, ce dernier volume, en rendant vie à Frank Poole, disparu mille ans plus tôt, nous offre un roman plein de rebondissements et de détails foisonnants.
On y trouve des tours géantes érigées sur la terre, le long de l'équateur, et reliées entre elles par un anneau aussi long que la moitié de la distance terre-lune.
On y rencontre des créatures de la mystérieuse Europe, satellite de la non moins mystérieuse Lucifer, issue de Jupiter.
On y retrouve aussi Dave Bowman et HAL 9000 qui apportent leur aide à Frank Poole dans la résolution de problèmes dont les données excèdent de loin les capacités cognitives de l'humanité.
Un excellent dernier volume qui fait quitter la série à regret.
Heureusement, il demeure possible de visionner le chef d'oeuvre de Kubrick en détenant, cette fois, toutes les clefs de compréhension de la fameuse scène de la porte des étoiles.
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C'est tout moi ! Je trouve ce livre dans une boite à livres. Je décide de le lire pour un challenge et je m'aperçois en le terminant qu'en fait, il appartient à une saga qui fait quatre tomes et que c'est le dernier tome !
En plus, je suis comme qui dirait novice dans le SF.

Pour l'histoire, Franck Poole est retrouvé 1000 ans après avoir eu un accident dans l'espace. Son corps a dérivé tout ce temps et il a eu une chance énorme d'être retrouvé. Il va donc devoir rattraper tout le temps qui s'est écoulé. Chance pour lui, il y a eu moins d'innovations de l'an 2000 à 3000 que de l'an 1000 à l'an 2000.

L'écriture est compréhensible pour une novice comme moi. L'histoire se lit bien.
Par contre, je trouve que c'est assez lent et les actions, elles, sont trop rapides.
Il pense à une jeune femme, puis il est avec et il ne l'est plus et le tout en moins de quelques pages !
Et tout est à peu près comme ça.
Le fait d'avoir loupé les 3 premiers volumes ne m'a pas dérangée puisque l'auteur n'y fait jamais référence. Ceux qui ont tout lu pourront peut-être me dire l'inverse.
Je ne lirai pour autant pas les 3 premiers volumes car je me suis un peu ennuyée.
C'est trop plat à mon goût.
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La fin de l'Odyssée de l'espace.
Les réponses aux questions (ou presque).
Pour moi, le meilleur roman de la tétralogie. Arthur C. Clarke nous montre ici tout son talent de futurologue et nous présente notre civilisation dans dix siècles. Ses descriptions des lieux et modes de vies m'ont indéniablement rappelées l'arrivée de Hari Seldon sur Trantor telle que contée par Asimov (auquel il rend hommage d'ailleurs), ou par certains aspects à ce qu'à pu faire Liu Cixin quand il présente la Terre dans le futur dans sa trilogie du problème à trois corps, mais en plus crédible. Indéniablement, je n'ai pas eu du tout de mal à m'y croire.

Clarke déroule son histoire en peu de mots, et s'il utilise parfois des explications un peu brutes, il ne prend pas son lecteur pour un neuneu et lui laisse comprendre un grand nombre de choses par lui-même, plus que dans les précédents tomes il m'a semblé.

Les problématiques soulevées dans cette ultime odyssée sont très intéressantes et m'ont tenues en haleine: j'ai quasiment lu le roman d'une traite.

Au final, le cycle de quatre romans des Odyssées de l'Espace est un chef d'oeuvre absolu. Je comprends pourquoi certains le considèrent comme le père (le pape?) de la hard-sf. Clarke était clairement un homme de science, très au fait de ce qui se faisait en son temps, et a su s'en servir avec brio pour nous raconter des histoires, nous faire passer du bon temps, nous questionner sur nous-même, sur notre espèce, notre place dans l'univers... N'est-ce pas l'essence même de la SF ?
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Dernier volet - meilleur volet?
Dans 3001 Clarke semble réinventer sa tétralogie, en nous embarquant loin dans le futur et, par ce levier, déployer toute son savoir-faire en matière de worldbuilding et de "sense of wonder".
Au-delà de l'intrigue, qui nous permet de retrouver Franck Poole 1 000 ans après, et des réponses que l'on trouve sur tout un tas de sujet, c'est l'univers dans lequel nous sommes projetés qui m'a le plus séduit.
C'est un des meilleurs roman de "hard sf" que j'ai lus et je ne peux que le recommander chaudement.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Imaginez que vous êtes un extraterrestre intelligent, intéressé uniquement par les vérités vérifiables. Vous découvrez une espèce divisée en milliers, non, en millions de groupes tribaux professant une incroyable variété de croyances à propos de l'origine de l'univers et de la manière de s'y conduire. Même lorsqu'ils sont d'accord à 99 %, il suffit justement de ce 1 % qui reste pour qu'ils se massacrent et se torturent les uns les autres à propos d'obscurs points de doctrine totalement incompréhensibles au reste des mortels.
» Comment expliquer une telle conduite irrationnelle ? Lucrèce a vu juste en déclarant que la religion était le fruit de la peur, une réaction à un univers mystérieux et souvent hostile. Pendant la plus grande partie de la préhistoire, c'était peut-être un mal nécessaire, mais pour¬quoi fallait-il que ce soit plus mauvais que nécessaire, et pourquoi a-t-elle survécu alors qu'elle n'était plus nécessaire ?
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Nos descendants, dans un millier d’années, nous considéreront-ils avec la même condescendance que nous appliquons à nos ancêtres, ces hommes superstitieux, frappés par la maladie et dont l’espérance de vie était si courte ? Nous croyons connaître les réponses à des questions qu’ils ne pouvaient même pas poser, mais quelles surprises nous réserve le troisième millénaire ?
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Je ne sais plus qui a dit un jour qu’à un certain degré d’avancement la technique est indiscernable de la magie. Serai-je confronté à la magie dans ce monde nouveau ? Et saurai-je y faire face ?
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Dans la vie, les choses les plus importantes arrivent toujours par hasard
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— Déjà, de votre temps, on commençait à moins manger de cadavres, expliqua Anderson. Élever des animaux pour – erk ! – s’alimenter a fini par devenir économiquement impossible. Je ne sais combien d’hectares de terre étaient nécessaires pour nourrir une seule vache, mais en cultivant la même surface on pouvait nourrir au moins dix êtres humains. Et probablement une centaine avec les techniques hydroponiques. » Pourtant, ce qui a mis un terme définitif à cette pratique horrible n’a pas été l’économie mais la maladie. Ça a commencé avec le gros bétail, avant de se répandre parmi les autres animaux d’élevage, une sorte de virus, je crois, qui s’attaquait au cerveau et entraînait une mort particulièrement terrible. On a fini par trouver un médicament, mais il était trop tard pour revenir en arrière, et de toute façon les aliments synthétiques étaient devenus infiniment moins chers, et on obtenait toutes les saveurs qu’on désirait.
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L’équipage du Goliath, qui s’intéressait davantage à la technologie qu’à la politique et à l’économie de l’époque de Poole, semblait particulièrement fasciné par la révolution qui avait alors eu lieu : la fin de l’âge des combustibles fossiles, déclenchée par l’exploitation de l’énergie du vide. Ils avaient du mal à imaginer les villes du XXe siècle noyées dans les fumées, le gaspillage, l’avidité et les sidérants désastres écologiques de l’âge du pétrole.
.../...
— On a dû vous dire que j’étais athée, mais ce n’est pas tout à fait vrai. L’athéisme est improuvable, donc inintéressant. Cela dit, bien que ce soit improbable, on ne peut pas être certain que Dieu ait un jour existé… et qu’il ait à présent disparu dans l’infini, où personne ne le retrouvera jamais… Comme Gautama Bouddha, je ne prends pas position sur ce sujet. Mon champ de recherche, c’est la psychopathologie nommée religion. — Psychopathologie ? C’est un jugement bien dur.
— Amplement justifié par l’histoire. Imaginez que vous êtes un extraterrestre intelligent, intéressé uniquement par les vérités vérifiables. Vous découvrez une espèce divisée en milliers, non, en millions de groupes tribaux professant une incroyable variété de croyances à propos de l’origine de l’univers et de la manière de s’y conduire. Même lorsqu’ils sont d’accord à 99 %, il suffit justement de ce 1 % qui reste pour qu’ils se massacrent et se torturent les uns les autres à propos d’obscurs points de doctrine totalement incompréhensibles au reste des mortels.
.../...
Un souvenir amusant vient de me traverser l’esprit. Toutes ces créatures qui se déplacent dans la même direction… elles ressemblent aux banlieusards qui surgissaient comme ça à l’air libre, deux fois par jour, entre leur bureau et leur logement, avant que l’électronique ait rendu ça inutile.
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Ne jamais attribuer à la malveillance ce qui est seulement dû à l’incompétence.
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C’était comme quand on revoit un vieil ami après une longue séparation et qu’on se rend compte qu’on a devant soi une personne différente.
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Désormais seigneurs de la galaxie, ils pouvaient errer à leur guise parmi ls étoiles, ou s’insinuer comme un brouillard subtil dans les interstices de l’espace. Bien que libérés, enfin, de la tyrannie de la matière, ils n’avaient pas oublié leur origine, dans le chaud limon d’une mer évanouie. Et leurs merveilleux instruments continuaient de fonctionner, observant les expériences commencées si longtemps auparavant.
Mais ils n’obéissaient plus toujours aux ordres de leurs créateurs; comme tous les objets matériels, ils n’échappaient pas à la corruption du temps et à sa servante patiente et vigilante, l’entropie.
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Comme, par exemple, ce jour où il dînait (chez lui, heureusement) en compagnie d’Indra et du Pr Anderson. Conçus pour répondre à ses besoins physiologiques, les repas concoctés par l’autochef se révélaient toujours parfaitement acceptables. Mais ils n’avaient rien de bien excitant et auraient fait le désespoir d’un gourmet du XXIe siècle.
Et puis, un jour, un plat inhabituellement goûteux fit son apparition, réveillant des souvenirs de gibier et de barbecues de son enfance. Pourtant, la saveur et la texture de ce plat présentaient quelque chose de curieux, en sorte que Poole posa l’inévitable question.
Anderson se contenta de sourire, mais Indra sembla sur le point de vomir. Elle réussit pourtant à se maîtriser et dit à Anderson :
— Expliquez-lui, vous. Mais… après le dîner. Qu’est-ce que j’ai encore dit ? se demanda Poole. Une demi-heure plus tard, tandis qu’Indra se trouvait à l’autre bout de la pièce, absorbée à dessein par une projection vidéo, il accomplit des progrès décisifs dans sa connaissance du troisième millénaire.
— Déjà, de votre temps, on commençait à moins manger de cadavres, expliqua Anderson. Élever des animaux pour – erk ! – s’alimenter a fini par devenir économiquement impossible. Je ne sais combien d’hectares de terre étaient nécessaires pour nourrir une seule vache, mais en cultivant la même surface on pouvait nourrir au moins dix êtres humains. Et probablement une centaine avec les techniques hydroponiques.
Pourtant, ce qui a mis un terme définitif à cette pratique horrible n’a pas été l’économie mais la maladie. Ça a commencé avec le gros bétail, avant de se répandre parmi les autres animaux d’élevage, une sorte de virus, je crois, qui s’attaquait au cerveau et entraînait une mort particulièrement terrible. On a fini par trouver un médicament, mais il était trop tard pour revenir en arrière, et de toute façon les aliments synthétiques étaient devenus infiniment moins chers, et on obtenait toutes les saveurs qu’on désirait.
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- Au fait, vous êtes au courant des rumeurs qui circulent ici à propos de notre arrivée ?
- Lesquelles ?
- Nous serions une commission spéciale chargée d'enquêter sur le crime et la corruption dans cette ville-frontière. Il paraît que le maire et le shérif sont morts de peur.
- Comme je les envie ! dit le colonel Jones. Il est parfois rassurant de s'inquiéter pour des choses bien triviales.
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Videos de Arthur C. Clarke (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arthur C. Clarke
L'écrivain Colson Whitehead, récompensé du National Book Award, du prix Pulitzer et du prix Arthur C. Clark pour son roman "Underground Railroad", publie "Harlem Shuffle". New York, fin des années 1950. Père de famille sans histoires, Ray Carney se retrouve aux prises avec la pègre. Une fresque tragi-comique sur un quartier livré aux passions tristes.
Colson Whitehead est l'invité d'Olivia Gesbert.
#litterature #pulitzer #etatsunis ___________ Écoutez d'autres personnalités qui font l'actualité de la culture dans Bienvenue au club https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqYh8kUxa2lt9m1vxzCac7X ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-club
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