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Marie-Catherine Caillava (Traducteur)
EAN : 9782290302972
474 pages
J'ai lu (18/04/2001)
3.68/5   33 notes
Résumé :
2024. La couche d'ozone est détruite, un nuage radioactif plane sur l'atmosphère. La moitié du monde est sous la domination des extrémistes musulmans, l'autre entre les mains des capitalistes.
Dans les rues de Los Angeles et de San Francisco, la drogue et les implants sont en vente libre. Mais le danger qui menace la Californie est vieux comme le monde : les tremblements de terre...
Un homme seul a décidé de consacrer sa vie à l'étude de ces ... >Voir plus
Que lire après 10 sur l'échelle de RichterVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
10 sur l'échelle de Richter est un excellent roman et les deux auteurs ( j'insiste sur le côté : les deux auteurs ) ont fait un excellent travail car ce texte est léger et c'est une bonne distraction spectaculaire , spectaculairement réussie .

Ce roman est très bien rythmé . En fait , c'est une véritable cavalcade ! avec au début un crescendo bien mesuré et ensuite tout part brutalement en vrille , et ce texte est quand bien bâti avec un sens du suspens tout à fait bien dimensionné .
Les personnages sont tangibles ( bien que pour certains , quelques-uns de leurs traits de caractères soient ponctuellement , légèrement outrés ) , les descriptions sont plus que fonctionnelles et elles génèrent une quantité abondante de visualisations puissantes .
D'une façon générale , il y a une nette tendance inflationniste dans ce roman autant le dire franchement , et c'est même au point que l'on se sent légèrement débordé finalement .
Je veux dire beaucoup de péripéties , beaucoup de drames épiques et mémorables ( assez tangibles et émotionnellement chargés ) . Des drames personnels et collectifs qui s'enchainent à la suite les uns des autres . Les auteurs proposent aussi des bouleversements géostratégiques absolument radicaux et ceci s'ajoutant aux caractères fondamentalement démentiels des catastrophes naturelles , le lecteur a vraiment l'impression de danser une valse spectaculaire avec l'enfer .
De plus le personnage principal affiche un petit côté demiurge visionnaire qui peut être un peu casse-pieds , mais il est crédible sur le fond .
Certains lecteurs pourront trouver tout cela légèrement ( c'est un euphémisme ) « trop beaucoup – stop –svp merci « , mais il faut avouer que comme distraction , cela passe vraiment bien en fait .
On a incontestablement l'impression d'être dans une généreuse superproduction et d'en avoir pour son argent et plein la vue , aux premières loges en prime .
Il est devenu possible ( dans cette fiction ) de prévoir les tremblements de terre et de modéliser intégralement la planète du point de vue des risques sismiques et tout cela au moment où la terre devient complètement folle , au moment où elle décide de vomir la quasi-totalité de son magma à sa surface et enfin le moment où elle décide aussi , d'ouvrir des failles abyssalement profondes à une échelle quasi continentale .
Un univers et des vies bouleversées spectaculairement , une planète radicalement modifiée et pas commode se met brutalement en place et ce n'est plus vraiment le moment de réaliser des investissements immobiliers , l'investisseur potentiel l'aura compris assez rapidement je crois , et ce ne sera pas la peine de lui faire un dessin ...
La catastrophe est planétaire et diffusée en mondovision .Ce récit concurrence sérieusement les plus spectaculaires films catastrophes imaginables , car la narration est fluide et le style est de qualité suffisante pour mobiliser le lecteur et l'entrainer dans ce monde naufragé et radicalement bouleversé.
Un excellent spectacle et une excellente distraction , de qualité finalement !

PS : la première lecture que j'ai faite de ce roman a coïncidé avec le terrible tsunami qui a ravagé un peu le pacifique sud , mais principalement l'océan indien . Je me sentais coupable car j'avais dégusté ce roman goulument pendant que dans la réalité la terre basculait sur son axe !
Cela m'avais troublé à l'époque et ça avait aussi rendu cette lecture plus intense et plus exigeante et je me rend compte que ce roman supporte facilement plusieurs relectures espacées ( c'est mon humble avis ) .
En fait je mentionne cette anecdote pour signaler que la réalité s'efforce parfois de rattraper la fiction , non sans générer chez l'amateur de ce genre de textes un certain désarrois qui met mal à l'aise , car dans la réalité ce sont des vies réelles qui sont brisées ....
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Je vous ai raconté la fois où j'ai voulu être pirate ? Non ? Et celle où j'ai tenté de devenir conservateur de musée ? Non plus ? Mais alors, peut-être, celle où je voulais être Haroun Tazieff ou rien ? Ah ? Pourtant, c'est ce qui m'a tenu le plus longtemps. Je m'entrainais même à parler en rrrroulant les R, je scrutais le déplacement des plaques tectoniques, je lorgnais les "hot spots" susceptibles de donner naissance à des volcans , je regardais les poules des voisins en attendant qu'elles manifestent quelque nervosité , signe d'un tremblement de terre à venir.
Comme Lewis Crane.
Lewis Crane, c'est ce petit garçon dont la vie bifurque une nuit, lorsque sa maison s'effondre, puis explose, sous l'effet d'un séisme qui le laisse orphelin et gravement blessé.
Lewis Crane, c'est ce jeune homme dont le bras mort devient douloureux lorsqu'un séisme va survenir; ce savant fou qui concentre toute son énergie à prévoir les catastrophes, mesurer leur impact, prévenir les populations. Et qu'on ne croit jamais. Ce type dévoré par la haine de la Bête, la haine des forces telluriques qui se déchaînent et ravagent tout sur leur passage. Dévoré par une soif de revanche qui lui fait négliger , trop souvent, les sentiments de son entourage.
Lewis Crane, c'est ce pionnier de la science que le sort s'acharne à dévaster, encore et encore. Qui se trouve emporté dans l'histoire malgré lui, dans les combines politiques les plus sordides, dans des sentiments qui le dépassent. Et qui vit, revit, ressuscite encor, malgré les épreuves et les obstacles, ou peut-être à cause d'eux.
L'échelle de Richter ne compte que 9 degrés.
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Tremblements de terre en équilibre
Il est finalement assez rare de trouver une ambiance film catastrophe qui plus est de qualité, dans les pages d'un roman.
Ici, tout n'est qu'équilibre entre la rigueur scientifique et la dimension humaine ; entre l'histoire de quelques humains et l'Histoire de la planète ; entre notre vie actuelle et la projection future ; entre l'horreur des tremblements de terre et l'effort collectif pour survivre malgré tout.
La stabilité tient finalement à peu de chose, tant sur les continents que dans la littérature...
Il en résulte pour le lecteur des frissons, des images terribles,mais surtout l'espoir que l'humanité continuera à survivre malgré ses erreurs et avec la nature.
Faut-il le lire ? Oui, car le sujet souvent "casse-binette" est rarement aussi bien traité en littérature.
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De la bonne SF comme je l'aime, c'est un bon roman dans l'ensemble
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Mais pourquoi la Lune ?
- J’ai eu un aquarium… deux fois dans ma vie, en fait. Mais celui auquel je pense se trouvait chez ma tante, quand j’étais enfant. Il était à moi. J’avais mis plein de poissons de races différentes. Un jour, j’y ai mis une crevette. Une petite chose délicate, belle et fragile. Mais elle ne mangeait rien de tout ce que je lui donnais, et elle a fini par se dévorer elle-même, jour après jour, bout par bout, simplement pour rester en vie. Elle a fini par toucher un organe vital.
Il se retourna et admira la Terre, énorme et bleue, tachetée de nuages. Il la montra du doigt.
- Je pense que c’est ce qu’ils vont faire. Se dévorer vivants. Ils tuent au nom de Dieu et détruisent aveuglément l’écosystème qui leur permettrait jusque-là de survivre.
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La vie, par son essence même, est une lutte. Et l’homme, par son essence même, a pour destin d’essayer de s’élever au-dessus des luttes.
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« Le monde accueille toujours les nouveaux talents à bras ouverts. Mais, la plupart du temps, il ne sait pas quoi faire du génie. »
Oliver Wendell HOLMES
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la haine ne mène à rien et n’est pas constructive. Elle est destructrice. Elle est le suppôt de la peur.
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Croyez en vos rêves ; les rêves ne meurent jamais.
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Videos de Arthur C. Clarke (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arthur C. Clarke
L'écrivain Colson Whitehead, récompensé du National Book Award, du prix Pulitzer et du prix Arthur C. Clark pour son roman "Underground Railroad", publie "Harlem Shuffle". New York, fin des années 1950. Père de famille sans histoires, Ray Carney se retrouve aux prises avec la pègre. Une fresque tragi-comique sur un quartier livré aux passions tristes.
Colson Whitehead est l'invité d'Olivia Gesbert.
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