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Citations sur 2010 : odyssée deux (82)

cette chose, d’une façon ou d’une autre, est consciente de notre existence, et (...) elle ne nous tolérera qu’aussi longtemps que nous ne la gênerons pas.
Une question, qu’il ne formula pas, était dans tous les esprits. Quand commence-t-on à gêner une dalle noire de deux kilomètres de long ? Et quelle forme au juste prendrait sa désapprobation ?

24. Reconnaissance
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Ce qui nous attend est un mystère complet.

15. Evasion de la planète géante
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[...] vous connaissez le dicton: une fois, c'est un accident; deux fois , une coïncidence; trois fois, c'est un complot.
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Aucun, néanmoins, n’est vénéré à l’égal du monolithe noir, gigantesque, qui se dresse à la frontière de la nuit éternelle, une face à jamais tournée vers le Soleil immobile, l’autre vers le pays des ténèbres. Dix fois plus haut que le plus grand des Europiens, même en comptant les plus longs de ses tentacules, c’est le symbole même du mystère, de l’inaccessible. Car on ne l’a jamais touché, et on ne peut l’adorer que de loin. Il est entouré par le cercle du Pouvoir, qui repousse tous ceux qui cherchent à s’approcher. (...)
Car tant que le temps ne sera pas venu, le monolithe ne permettra aucun contact.

ÉPILOGUE 20 001
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Une fois, dans le labo de son école, il s'était renversé un peu d'éther sur la main et avait senti le froid glacial provoqué par son évaporation. Cette fois ses yeux et ses lèvres se souvinrent de cette sensation à mesure que leur humidité de surface se dissipait dans le vide. Sa vue se brouilla, il devait battre sans cesse des paupières pour que ses yeux ne se figent pas dans la glace.
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La musique prit fin sur une dissonance brutale quand les réacteurs rugirent et que la navette s'élança vers le ciel. Floyd se sentit inondé d'une joie familière mais chaque fois nouvelle, un sentiment de puissance infinie qui l'emportait loin des soucis et des devoirs terrestres. Les hommes en savaient plus qu'ils ne le croyaient, se dit-il, quand ils avaient situé la demeure des dieux hors d'atteinte de la gravité. Et c'est vers ce domaine affranchi de la pesanteur qu'il s'envolait, choisissant pour l'instant d'ignorer qu'il n'y trouverait pas la liberté, mais la responsabilité la plus lourde de toute sa carrière. La poussée augmenta, et il sentit le poids des mondes sur ses épaules. Il l'accepta comme un Atlas qui ne serait pas encore lassé de son fardeau. Il n'essayait plus de penser, se contentant de savourer cette expérience. Même s'il quittait la Terre pour la dernière fois, s'il devait dire adieu à tout ce qu'il avait aimé, il n'en éprouvait aucune tristesse. Le rugissement qui le submergeait était un hymne de triomphe et balayait tout autre sentiment.
.../...
Tous les astronautes, quelle que soit leur nationalité d'origine, se considéraient comme des citoyens de l'espace, ils se sentaient liés entre eux et partageaient les triomphes et les tragédies de tous. Personne, sur Leonov, ne se réjouissait du désastre de l'expédition chinoise, mais il y avait en même temps une sorte de soulagement inexprimé parce que la course n'avait pas été gagnée par les concurrents les plus rapides.
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L'humour est l'ennemi du désir, et leur étreinte était maintenant tout à fait chaste. Floyd ne savait pas s'il devait s'en réjouir ou s'en attrister.
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Il s'agit de Caroline. Elle n'a jamais vraiment compris pourquoi il fallait que je quitte la Terre, et en un sens je ne crois pas qu'elle me le pardonnera jamais. Certaines femmes pensent non seulement que l'amour est la seule chose qui compte, mais qu'il n'existe rien d'autre. Peut-être ont-elles raison... En tout cas, il est maintenant trop tard pour en discuter.
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L'esprit humain possède une stupéfiante faculté d'adaptation, et au bout d'un certain temps l'incroyable devient banal.
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Un philosophe fin-de-siècle a jadis remarqué, pour se faire aussitôt reprendre vertement, que Walter Elias Disney avait plus contribué au véritable bonheur de l'humanité que tous les enseignements religieux de l'histoire
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Un philosophe fin-de-siècle a jadis remarqué, pour se faire aussitôt reprendre vertement, que Walter Elias Disney avait plus contribué au véritable bonheur de l'humanité que tous les enseignements religieux de l'histoire. Et maintenant, un demi-siècle après la mort de l'artiste, ses rêves continuaient à proliférer sur les paysages de la Floride.
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qui ou quoi qu'ils fussent, ils s'intéressaient à l'humanité. Ils avaient fouillé puis enregistré ses souvenirs pour des raisons insondables. Et maintenant ils faisaient de même avec ses émotions les plus intimes, parfois avec son aide, parfois sans qu'il le veuille. Il ne leur en voulait pas — de fait le processus même qu'il avait subi rendait impossible une réaction aussi puérile. Il était au delà de l'amour et de la haine, du désir et de la peur, mais il ne les avait pas oubliés, il comprenait encore que ces émotions gouvernaient le monde dont il avait jadis fait partie. Etait-ce le but de cet exercice ? Si oui, à quelles fins ? Il tenait maintenant sa partie dans le jeu des dieux, et devait en apprendre les règles à mesure.
.../...
Il n'avait pas encore perdu tout sentiment humain, ce qui lui aurait enlevé toute sa valeur. L'âme de David Bowman était passée au delà de l'amour, mais elle pouvait encore éprouver de la compassion pour ceux qui avaient été jadis ses collègues. La réponse à sa plaidoirie lui parvint. TRES BIEN. Il n'aurait su  dire si cette pensée était empreinte de condescendance amusée ou d'une totale indifférence Mais sa majestueuse autorité ne faisait aucun doute quand elle ajouta : ILS NE DOIVENT JAMAIS SAVOIR QU’ILS SONT MANIPULÉS. CELA ENLÈVERAIT SON SENS A L'EXPERIENCE.
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Et il se peut que ce gouffre soit impossible à combler, que deux formes de conscience si étrangères l'une à l'autre soient incapables de coexister. S'il en est ainsi, l'une d'elles, seule, héritera du système solaire.
Laquelle, les Dieux même l'ignorent... pour l'instant.
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Le message retransmis vers la Terre, juste avant que la vague de radiations ait englouti le vaisseau, était très bref, très clair, et il fut répété sans changement jusqu’à la fin :
TOUS CES MONDES SONT A VOUS Ŕ SAUF EUROPE
N’ESSAYEZ PAS DE VOUS Y POSER.

53. Un héritage de planètes
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Jupiter avait grandi, et son croissant diminuait lentement d’épaisseur à mesure que les vaisseaux plongeaient vers la face nocturne. C’était un globe lumineux, irrégulier, parcouru d’innombrables anneaux de nuages qui se pourchassaient, de taches multicolores allant du blanc le plus pur, éblouissant, au rouge brique, où l’on voyait monter de sombres tourbillons venus des profondeurs inconnues, avec, au milieu, l’ovale de la Grande Tache rouge, un cyclone trop vaste pour le contempler d’un seul regard à cette distance.

46. Compte à rebours
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Mais il restait une question sans réponse. Qu’était-il en train de se passer ? (...) Floyd se sentait le jouet de forces irrésistibles qui les emportaient, lui et ses compagnons, vers un destin qu’ils ignoraient. Et les périls qui les menaçaient n’étaient pas seulement invisibles, ils dépassaient peut-être l’entendement humain.

44. Le coup de disparition
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