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France-Marie Watkins (Traducteur)
EAN : 9782811202606
352 pages
Milady (14/01/2010)
3.59/5   169 notes
Résumé :
La Terre se meurt et les derniers représentants de l'espèce humaine prennent place à bord du Magellan pour un voyage de plusieurs centaines d'années.
Au cours d'une escale sur une planète-océan colonisée longtemps auparavant par des vaisseaux-semeurs, l'équipage du Magellan rencontre des humains pour qui la Terre n'est déjà plus qu'un lointain souvenir, une légende.

Une fable bouleversante sur le destin de l'humanité
par un des maî... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 169 notes
Les chants de la terre lointaine , un beau titre .

C'est un roman sympathique à lire , dont je ne saurais dire , si c'est un bon roman jeunesse ou bien si c'est un texte bâclé ou encore de la science-fiction populaire moyenne !
Le fait est que le pitch est agréable et bien structuré .
L'univers possède incontestablement du cachet et de l'envergure .

Il y a un clin d'oeil final qui renseigne magistralement , sur une des thèses fondamentales du bouquin et qui par une touche d'ironie habile , vient conclure ce roman de façon sympathique et surprenante en distillant du potentiellement tragique .

L'humanité a dans ce texte , lancée de longue date des écloserie robotisée chargées de coloniser la galaxie .
La terre est désormais quasiment inhabitable et un ultime vaisseau d'évacuation la quitte et fait escale sur un des mondes colonisés naguère à l'aveuglette et : .... je vous laisse découvrir la suite ...

Les personnages sont bien brossés , le pitch est tranquillement somptueux , l'histoire manipule des concepts scientifiques évocateurs .
C'est de la bonne hard science jeunesse tout à fait digeste et passionnante .

Mais ce texte est à mon humble avis aussi bâclé qu'il est agréable à lire .
Il est d'autant plus moyen que les idées sont bonnes et que les descriptions sont évocatrices .

Pour moi , c'est un peu un premier jet , qui donne un assez bon roman jeunesse ou bien , un pas assez maitrisé ou fini , roman pour adulte .
Notamment du point de vue de la texture du texte qui est loin d'être assez dense pour , à mon humble avis , pouvoir parler ( et de loin ) d'un bon roman pour adulte .


Une impression mitigée de lecture agréable , paradoxalement .. .. !

Sinon vous noterez le mot clef guerre , et vous penserez peut-être à tort que c'est à tort que le je l'emploie !?
Et bien non ... relisez la fin ..
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C'est un fan d'Arthur C Clarke qui vous le dit : ce n'est pas meilleur roman qu'il ait écrit, loin s'en faut!
Autant la trame de ce récit est bien structurée, le scénario alléchant avec ces derniers hommes qui, fuyant la terre, découvrent les autres mondes conquis depuis longtemps par des descendants de leur espèce. Tout cela est plaisant. Mais ça s'arrête là : les personnages sont assez fades, certaines idées un peu surannées, et le style globalement peu soigné. Quand au dénouement, je vous laisse juge. Un sentiment d'inachevé pour moi. Vous voulez découvrir Clarke ? Allez donc voir Rama, ou la trilogie 2001!
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En Résumé : Je ressors de ma lecture avec un sentiment d'être en partie passé à côté de ce roman. Pour autant il y a de bonnes choses dans ce récit, mais voilà tout du long je n'ai jamais réussi à être complètement captivé. L'univers est un point très intéressant je trouve, offrant une toile de fond qui ne manque pas de dépayser un minimum, bien porté par une imagination et des descriptions soignées. de même l'aspect scientifique est toujours l'un des gros points fort que ce soit par sa richesse, son travail de fond, mais aussi son côté très didactique qui le rend facilement accessible. Ainsi cette vision du futur, les technologies et autres aspects scientifiques sont captivants à découvrir et à comprendre. Maintenant, par moment j'ai trouvé qu'ils ne restaient qu'en surface, je pense à la biodiversité spécifique à Thalassa qui est développé sur un point en particulier de façon important mais qui pourtant ne m'a pas paru aboutir à quelque-chose d'intéressant. Concernant les personnages, encore une fois avec un écrit d'Arthur C. Clarke, je les ai trouvés plats, distants et même si l'auteur tente de les développer j'ai trouvé qu'ils manquaient quand même un peu d'humanité et de chaleur. Mais le gros soucis, pour moi, de ce livre, il vient du fait qu'il ne s'y passe pas grand-chose. Certes il y a une intrigue avec des tentatives de rebondissements, mais j'ai trouvé que cela ne fonctionnait jamais, soit car trop simpliste, ou parce que la résolution est trop rapide, facile et sans surprises. de plus, l'intrigue en elle-même m'a paru un peu fade. La plume de l'auteur est toujours aussi simple et didactique, on se laisse entraîner, pour autant une fois la dernière page tournée j'étais un peu déçu.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Arthur C. Clarke reste une institution de la science-fiction, doublement récompensé par le Hugo et le Nebula (pour RENDEZ VOUS AVEC RAMA et LES FONTAINES DU PARADIS), créateur de la saga des « Odyssées de l'espace » (se composant de la suite 2001, 2010, 2061 et 3001). Comme d'autres romans de l'écrivain (notamment le célèbre 2001), celui-ci se base sur une nouvelle datant de 1958 jadis publiée dans le recueil L'ETOILE. Près de 30 ans plus tard, Clarke développe l'idée pour en tirer un scénario jamais tourné et, finalement, ce roman nostalgique, sorte de space-opera apaisé (ni combats spatiaux ni guère d'action dans ce récit centré sur les personnages et leurs sentiments) teinté de philosophie.
Alors que la Terre se meurt, un million de colons sont envoyés, cryogénisés, dans l'espace à bord du vaisseau Magellan afin d'atteindre un nouveau monde très lointain, Sagan Deux. Les voyageurs effectuent une longue escale sur la planète océanique Thalassa afin de réparer le bouclier de glace protégeant leur vaisseau. Sur Thalassa, les Terriens rencontrent d'autres colons, envoyés précédemment par la terre sous forme d'embryon à bord d'un « vaisseau semeur ». La colonie s'est développée et a pris l'apparence d'un petit paradis libertaire préservé des superstitions, de la religion et, pour l'essentiel, de la violence. Parmi l'équipage du Magellan, beaucoup s'interrogent sur le bien-fondé de leur mission et se demandent s'il ne serait pas plus simple de stopper l'exil et de s'installer sur Thalassa. D'autant que certains membres de l'équipage nouent des liens intimes avec les locaux.
La vision future de Clarke est apaisée, voir tranquille, en dépit de l'aspect dramatique et inéluctable de la mort annoncée de la Terre suite à la transformation du Soleil en nova). D'ailleurs, même en sachant la Terre condamnée, chacun poursuit sa vie comme si de rien était. Après tout, qui se soucie de ce qui surviendra dans une cinquantaine de générations ? « On aurait pu penser que, à mesure que la nouvelle fuirait et répandrait lentement, l'annonce de la fin du monde provoquerait une certaine panique. Au contraire, la réaction générale fut d'abord un silence de stupeur, suivi d'un haussement d'épaules indifférent et de la reprise du train-train quotidien. »
Le romancier quitte donc, avec quelques regrets mais sans vrai chagrin, cette planète agonisante pour une colonie édénique qui s'est débarrassée de la religion, tout comme des textes sacrés (« on ne pouvait leur permettre de réinfester des planètes vierges avec les anciens poisons des haines religieuses ») et du surnaturel. La population, que l'on pourrait qualifiée de hippie, vit une existence paisible, connait une (bi)sexualité libérée et heureuse. A vrai dire, il ne se passe pas grand-chose dans ses CHANTS DE LA TERRE LOINTAINE contemplatif : le début de mutinerie est vite avorté et la rencontre avec des créatures extraterrestres à peine évoquée. Pourtant, la science de Clarke rend l'ensemble très plaisant à lire et jamais ennuyeux quoique le romancier ne se soucie aucunement de générer un quelconque suspense ou de proposer un cliffhanger haletant en fin de chapitre. le tout s'apparente surtout à une sorte de légende des temps futurs, un récit chaleureux, dans lequel la hard science revendiquée par l'auteur (qui refuse les facilités du voyages transluminiques et se pique de proposer une oeuvre rigoureuse et crédible) voisine avec un humanisme naïf et une certaine poésie assez inhabituelle chez lui. On peut toutefois regretter que le romancier n'aille pas au bout de son pitch de départ et ne fasse que survoler son sujet sans trop se préoccuper des enjeux
En quittant sa zone de confort, Clarke n'a pas livré son chef d'oeuvre mais il propose cependant un bon roman de science-fiction (qu'il considérait comme son préféré), aux thèmes intéressants qui assure l'essentiel : réflexion et dépaysement.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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J'ai lu de nombreux livres d'Arthur C. Clarke et je considère celui-ci comme l'un de ses plus réussi. La majorité de ses livres donnent l'impression qu'on lit un premier jet et, bien que ce livre m'es donné cette impression, l'auteur semble ici maîtrisé ce défaut pour rendre la lecture tout de même agréable.

La recherche scientifique est impeccable et Clarke sait comment vulgariser des concepts pour que même ses plus jeunes lecteurs puissent les comprendre sans problème.

Les personnages sont intéressant, mais sans plus. Ils nous introduisent dans l'univers et nous font vivre les péripéties sans toutefois s'imposer. L'auteur essai vainement de les rendre attachants, sans résultat concluant.

L'écriture quant à elle, est sans artifices comme à l'habitude et la traduction de France-Marie Watkins transmet bien cette impression. Ce n'est pas une mauvaise lecture pour autant, c'est simplement que la prose n'est pas mémorable.

Le récit en lui même est très simple et ses péripéties sont mineure et n'apporte pas de suspens. Ce qui nous laisse donc tout le temps pour apprécier le monde sommairement décrit dans le livre. Cela permet à notre imagination de remplir l'espace vaquant, un peu à la manière des livres de A. E.Van Vogt, les scènes d'actions en moins.

J'omet quelques points forts du livre qui m'obligerais a en divulgâcher certains éléments. Vers la moitié du livre, un nouveau thème est ajouté au récit et il est abordé d'une manière tout à fait original, tout en restant dans les tropes favorites de Clarke (plongée sous-marine, premier contact, etc).

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Jonathan Cauldwell et sa bande de fidèles, en forte diminution mais encore vociférante, proclamaient plus désespérément que jamais que tout irait bien, que Dieu mettait simplement l'humanité à l'épreuve, comme jadis Il l'avait fait pour Job. En dépit de tout ce qui arrivait au soleil, il redeviendrait normal et l'humanité serait sauvée, à moins que ceux qui ne croyaient pas à Sa miséricorde ne provoquent Sa colère. Alors, Dieux changerait peut-être d'idée...
La secte appelée "Volonté de Dieu" proclamait exactement le contraire. Le jour du Jugement dernier arrivait enfin et rien ne devait être tenté pour l'éviter. Au contraire, il fallait l'accueillir avec bonheur, puisque, après le grand Jugement, ceux qui avaient mérité le salut vivraient dans une éternelle béatitude.
Ainsi, partant de prémisses diamétralement opposées, les cauldwelliens et les VDD aboutissaient à la même conclusion. La race humaine ne devait pas tenter d'échapper à son destin. Tous les vaisseaux stellaires devaient être détruits.
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Le chagrin serait-il un sous-produit accidentel - voire même pathologique - de l'amour qui, bien entendu, est une fonction biologique indiscutable ? C'est une pensée bizarre et troublante. C'est cependant nos émotions qui font de nous des humains ; qui voudrait y renoncer, même en sachant que chaque nouvel amour est encore un otage entre les mains de ces terroristes jumeaux, le Temps et le Destin ?
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Nulle part dans l'espace ou dans mille mondes, il n'y aura d'hommes pour partager notre solitude. Il peut y avoir de la sagesse, il peut y avoir de la puissance ; quelque part à travers l'espace, de grands instruments... peuvent regarder vainement souffrir notre nuage flottant, leurs possesseurs tendus comme nous le sommes. Néanmoins, dans la nature de la vie et les principes de l'évolution, nous avons reçu notre réponse. D'hommes ailleurs, et au-delà, il n'y en aura aucun, éternellement...
Loren Eiseley, The Immense Journey - 1957
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C'est seulement parce qu'elle avait été corrompue par le pouvoir et les privilèges que la religion est devenue une force essentiellement antisociale, le grand bien qu'elle avait fait étant éclipsé par de plus grands maux.
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Alpha était inextricablement enchevêtré dans la religion, et c'est précisément ce qui l'a perdu. Il aurait peut-être encore été par là, jusqu'à la destruction de la Terre, si les myriades de religions en conflit s'étaient fichu la paix entre elles. Mais elles en étaient incapables parce que chacune prétendait posséder la Seule et Unique Vérité. Elles devaient donc détruire leurs rivales, ce qui signifiait, en somme, non seulement toutes les autres religions mais encore les dissidents de leur propre foi.
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Videos de Arthur C. Clarke (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arthur C. Clarke
L'écrivain Colson Whitehead, récompensé du National Book Award, du prix Pulitzer et du prix Arthur C. Clark pour son roman "Underground Railroad", publie "Harlem Shuffle". New York, fin des années 1950. Père de famille sans histoires, Ray Carney se retrouve aux prises avec la pègre. Une fresque tragi-comique sur un quartier livré aux passions tristes.
Colson Whitehead est l'invité d'Olivia Gesbert.
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