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Rama tome 1 sur 4

Didier Pemerle (Autre)
EAN : 9782277210474
J'ai lu (28/11/2007)
3.94/5   825 notes
Résumé :
En l'an 2130... un "objet" pénètre dans le système solaire et aussitôt les ordinateurs répondent : un cylindre, longueur: 30 km, vitesse: 100 000 km/h... Il sera baptisé Rama.
Le vaisseau spatial Endeavour part à sa rencontre, réussit à se poser dessus et pour le commandant Norton et ses hommes l'accès de Rama se révèle étonnamment facile.
Un étonnement qui se change en stupeur, en effroi, quand ils pénètrent dans ses flancs : il y a là quatre mille km... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 825 notes
Rama, ou la hard SF dans toute sa splendeur !

Le résumé de l'intrigue tient sur un timbre-poste : un étrange objet d'origine extraterrestre traverse le système solaire et une équipe est chargée de l'explorer. Cela classe Rama dans le sous-genre de SF très spécifique du « Big Dumb Object », sous-genre dont Arthur C. Clarke était visiblement friand, puisqu'on le trouve déjà sous sa plume quelques années plus tôt avec le monolithe de 2001, odyssée de l'espace.

J'ai dévoré en deux jours ce court roman de 250 pages en tentant difficilement de me représenter, de l'intérieur, un cylindre de 16 kilomètres de haut et 50 kilomètres de long, coupé en deux par une mer cylindrique en forme d'anneau, avec une gravité variable selon la distance de l'axe et une météorologie tout aussi étrange... La logique est poussée à l'extrême, on comprend rationnellement tout ce qui se passe mais on a de la peine à l'imaginer. C'est un des romans avec le plus de « sense of wonder » que j'ai jamais pu lire. Je crois que j'ai passé chaque description à avoir hâte de découvrir l'adaptation qu'en fera Denis Villeneuve...

Les personnages ne sont pas très développés, et si c'est l'aspect principal que vous recherchez dans une histoire, il se peut que vous n'adhériez pas – quoique c'est généralement mon cas, mais il arrive que je me laisse emporter par un roman dont la force réside ailleurs, comme ici. Quant aux personnages féminins, j'ai eu la bonne surprise de les découvrir toutes compétentes et rationnelles, mais la mauvaise surprise de voir la narration émaillée de petits commentaires déplacés, surtout du point de vue du capitaine. C'est d'autant plus dommage qu'on sous-entend qu'on vit dans une société égalitaire (où par exemple la polygamie est acceptée tant pour les hommes que les femmes). Bilan nul sur ce point, donc.

250 pages, c'était sans doute la longueur parfaite pour apprécier ce roman. J'étais à demi tentée de lire les suites, mais j'ai cru comprendre qu'elles étaient plutôt dispensables, aussi en resterais-je peut-être là.
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Je découvre Arthur C. Clarke en même temps que ce mystérieux engin appelé Rama, et je réfléchis maintenant quel livre de ma liste de 6 pour une île déserte va devoir céder sa place...
Quelle ambiance croise-t-on dans ces pages et à travers ces espaces aussi immenses qu'étranges, parfois inaccessibles, mais ô combien envoûtants!
J'ai très rarement été aussi pressé de découvrir un dénouement, et bien que je comprenne qu'il ait pu en décevoir certain, j'ai passé un moment qui marquera à jamais ma vie de lecteur.
Je pense que si l'on aborde cette histoire avec en tête l'unique but de comprendre ce qu'est Rama, son but, ses origines ou encore la nature de ces concepteurs, il est légitime de se sentir flouer...
Pour ma part, je ne me suis pas posé cette question (enfin pas trop...) car l'ambiance, les découvertes faites au fil des explorations, et une foule de détails et d'anecdotes rendent cet environnement "vivant" malgré son silence et m'ont littéralement transporté!
Les personnages sont agréables, l'univers bien campé avec ce Système solaire en partie colonisé, les bisbilles entre planètes au Conseil, les suppositions au sujet de ce cylindre gigantesque tournant sur lui-même font naître un climat politique tout à fait crédible.
Bref, je ne saurais que trop vous conseiller d'embarquer dans l'Endeavour pour découvrir ce monde étrange...
Alex
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Alors tout d'abord, merci Monsieur Clarke pour cet excellent roman !

L'intrigue de départ est relativement simple, mais le tout est traité avec tellement de finesse et de brio. En à peine 250 pages (format poche), l'auteur parvient à nous faire visualiser, à la quasi-perfection, un vaisseau spatial extra-terrestre (extérieur et surtout intérieur) avec ce qu'il faut comme éléments et détails ; notre fertile imagination d'inconditionnel de lecture SF s'occupant du reste, pour ce qui est du décor.
Après quelques efforts de réflexion et de calculs mentaux quant aux différentes échelles de grandeur de l'espace intérieur (taille totale du cylindre, distance entre les différentes structures, taille de la mer, hauteur des éléments,...), nous pouvons aisément nous joindre aux différents membres de cette mission d'exploration spatiale.

Les chapitres sont courts et les événements s'enchainent à une vitesse rapide et constante. Nous n'avons pas le temps de nous ennuyer, et même les séquences décrivant les réunions et autres assemblées, qui peuvent être pompeuses dans d'autres ouvrages, sont telles qu'elles n'alourdissent pas du tout l'ensemble.

Par contre, je préviens les lecteurs qui veulent absolument des réponses à toutes leurs questions, qu'il vont être partiellement déçus, car le mystère habite l'ensemble du livre, et une partie demeure encore à la toute fin.
J'ignore si Arthur C. Clarke avait déjà l'intention d'écrire une suite, ou s'il tenait tout simplement à laisser quelques portes ouvertes afin de nous permettre de rêver nous-mêmes aux diverses possibilités. Mais pour ma part, cela ne m'a pas tant frustré que cela.

En tout cas, j'ai passé un très agréable moment à bord de Rama et je pense m'attaquer un jour à son nouveau passage dans notre système solaire avec Rama II.

P.S. : Si jamais quelqu'un pouvait m'expliquer le choix des couvertures de deux éditions en particulier, je lui en serai reconnaissant. (Ceux qui se souviennent du livre sauront probablement desquelles je veux parler....)
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Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir la plume d'Arthur C. Clarke. J'ai décidé de commencer par celui-ci bien que ma liseuse déborde de ses romans (OP Bragelonne). Il a remporté 6 prix littéraires de SF.

L'histoire n'est pas nouvelle pour moi, j'ai déjà lu quelques romans où il est question de premier contact. Je pense par exemple à ‘La paille dans l'oeil de Dieu' de Niven & Pournelle.

J'ai, quoi qu'il en soit, passé un bon moment de lecture.

Un cylindre d'une taille impressionnante (il fait 40 km de diamètre) fait son apparition dans le système solaire. le capitaine Norton et son équipage sont envoyés en mission d'exploration.

À distance, on assiste aux discussions entre les ambassadeurs des planètes du système solaire et quelques spécialistes. Comme toujours, la peur de l'inconnu influence les décisions les plus importantes.

Il n'y avait pas vraiment d'action (au sens hollywoodien du terme), juste assez pour aiguiser la curiosité. J'ai bien aimé Norton, comment il se comporte avec son équipage et les décisions qu'il est amené à prendre.

J'ai eu un peu de mal à visualiser l'intérieur du cylindre, appelé Rama. Mais les mystères qu'il contient sont captivants.

Bien sûr, c'est un tome 1 mais je ne ressens pas l'urgence de lire la suite. Beaucoup de questions restent sans réponse. Clarke n'explique pas tout et ce n'est pas plus mal. Cela nous laisse l'occasion d'apporter nos propres hypothèses ou pas…




Challenge XXe siècle 2023
Challenge mauvais genres 2023
Challenge duo d'auteurs SFFF/Locus 2023
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1- C'est du Arthur C Clarke. Ce n'est pas un roman d'aventure, il ne s'y passe presque rien. Une centrifugeuse géante extraterrestre arrive dans notre système solaire et des astronautes vont l'explorer. C'est tout. Côté action, il n'y a pas grand chose de plus. Côté intrigue, on n'en apprend pas plus sur l'objet mystérieux.

2- C'est donc un livre plutôt contemplatif et, surtout, un petit chef d'oeuvre de Hard SF. On poursuit la lecture pour la description de l'océan qui traverse la moitié du cylindre rotatif, et les étranges lois de la physique qui s'y appliquent dans cet étrange environment pourtant crédible. On poursuit pour la "gravité" qui change comme les astronautes traverse la centrifugeuse par son rayon. Pour les phénomènes météorologiques insolites, mais pourtant scientifiquement explicables. Si c'est ton truc, comme c'est le mien, le roman est excellent!

3- J'ai lu ce roman par curiosité, parce qu'il a été annoncé que Denis Villeneuve en ferait un film. Il y matière pour un très bon Villeneuve dans ce livre. Tout autre réalisateur m'aurait fait douter de l'adaptabilité.

4- La traduction française est médiocre. Pourtant, c'est la je-ne-sais-plus-combientième réédition. Les erreurs auraient pu -- auraient dû -- être corrigées depuis longtemps. Beaucoup de fautes. La plupart : une lettre a été changée dans un mot, donnant pour résultat qu'un mot qui ne va pas dans une phrase y figure, alors que le bon mot semble évident. Comme si un autocorrecteur de téléphone s'en était mêlé. Si vous pouvez, lisez le en anglais, ou attendez une nouvelle traduction qui ne saurait attendre, maintenant le film annoncé.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Il pouvait ne rien faire, et attendre que les Hermiens lui donnent le signal du départ. Mais l'histoire, comment se souviendrait elle de ce geste ? Norton n'était guère préoccupé par la gloire ou l'infamie posthume, mais ce qui lui répugnait, c'était de passer, aux yeux des générations à venir, pour le complice d'un crime cosmique qu'il avait le pouvoir d'empêcher.
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Puis, s'étant suffisamment approché - quelques mètres - de la tâche colorée, il put avoir cette certitude : la vie, telle qu'il la connaissait, avait fait son apparition dans le monde stérile et aseptique de Rama. Car ce qui venait ici d'éclore dans sa splendeur solitaire, au bord du continent austral, c'était une fleur.
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Il était fidèle pratiquant de la Cinquième Église du Christ cosmonaute. Norton n'avait jamais pu savoir ce qui était arrivé aux quatre précédentes, et il ignorait également tout des rites et des cérémonies de cette Église. Mais l'essentiel de son credo était bien connu : le Christ était venu de l'espace, et sur ce postulat reposait tout son édifice théologique.
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— Oui, monsieur l’ambassadeur, je pense posséder des informations de quelque intérêt. Nous sommes indubitablement en présence d’une Arche spatiale. C’est un vieux thème de la littérature astronautique. J’ai pu en retrouver le cheminement depuis le physicien britannique J.D. Bernal qui proposait cette méthode de colonisation interstellaire dans un livre publié en 1929 – oui, il y a deux cents ans. Et, bien avant lui, le grand pionner russe Tsiolkowski avait avancé des idées similaires.
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Car, à trop voir les choses sous cet angle, se dégageait une troisième image de Rama, dont il se défendait avec angoisse. Il s’agissait du point de vue duquel, de nouveau, ce monde était un cylindre vertical, un puits; mais maintenant, il se trouvait en haut, et non plus au fond, comme une mouche, marchant la tête en bas sur un plafond voûté avec, au-dessous, un vide de cinquante kilomètres.
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L'écrivain Colson Whitehead, récompensé du National Book Award, du prix Pulitzer et du prix Arthur C. Clark pour son roman "Underground Railroad", publie "Harlem Shuffle". New York, fin des années 1950. Père de famille sans histoires, Ray Carney se retrouve aux prises avec la pègre. Une fresque tragi-comique sur un quartier livré aux passions tristes.
Colson Whitehead est l'invité d'Olivia Gesbert.
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