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EAN : 978B0083I883W
Seuil (30/11/-1)
4.75/5   2 notes
Résumé :
La plupart de ceux qui enseignent aujourd'hui la philosophie, en France du moins - mais il ne doit pas en être très différemment ailleurs -, professent que la métaphysique est définitivement morte et sans objet.
On tente de montrer ici que, bien au contraire, jamais les problèmes proprement métaphysiques, les problèmes d'ontologie fondamentale, ne se sont imposés d'une manière aussi vive et urgente aux savants qui réfléchissent sur l'Univers, son évolution, e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Selon l'auteur, pour faire de la métaphysique il faut se tourner du côté des savants. Astrophysique, physique, biologie, paléontologie, zoologie, neurophysiologie sont indispensables à une juste réflexion sur l'Être.
La connaissance de la nature, de la réalité objective, de la physiologie doit remplacer la vaine rhétorique, les galimatias perpétuels et les commentaires de commentaires de textes. Philosophe des sciences, helléniste, spécialiste de la pensée hébraïque et auteur de nombreux ouvrages sur l'enseignement de la Bible et la métaphysique chrétienne, Tresmontant démontre que la métaphysique n'est pas une spéculation arbitraire sans fondement mais une analyse rationnelle de la réalité objective mise à jour par les hommes de science.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
C’est cela, la révélation : l’information créatrice communiquée à l’humanité, progressivement, par étapes, d’une manière croissante afin que l’homme puisse la recevoir et l’intégrer progressivement, pour atteindre à sa finalité ultime, à son achèvement.
La révélation, c’est la création continuée, ou du moins c’est ce qui est requis pour que l’humanité continue d’être créée et puisse s’achever, avec son propre consentement, sa propre coopération, conformément au dessein créateur.
L’histoire du peuple hébreu, à laquelle nous attachons tant d’importance, est donc une étape capitale dans l’histoire de la création : le moment de la communication par Dieu à l’homme du sens ultime de la création, de la connaissance de la finalité dernière de toute l’œuvre.
(page 146)
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Les maîtres de l’Idéalisme, au XIXe siècle et au début du XXe siècle, avaient bien vu cela. On n’étudie plus guère, on n’étudie plus du tout l’Idéalisme, dans les Universités de Franc. On se contente, à la suite de Lénine, de quelques insultes ou de quelques ricanements. Or la grande tradition idéaliste a été représentée par des esprits éminents, auprès desquels quelques-uns des philosophes qui font aujourd’hui la pluie et le beau temps, font figure d’australopithèques à petit cerveau.
(page 123)
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L’histoire de l’Univers, finalement, c’est l’histoire de la genèse d’êtres qui sont de plus en plus à l’image et à la ressemblance de l’Être qui les crée, qui les compose.
La substance, l’être créé, est un dieu en genèse.
L’Univers est une machine à fabriquer des substances qui, petit à petit, vont devenir capables de devenir des dieux.
Ce travail n’est pas achevé. Nous sommes à la dernière étape : la genèse de l’être divinisante, à savoir l’homme.
(page 129)
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La différence ontologique entre l’animal et l’homme, nous ne la situons pas dans l’ordre du psychisme, ou du psycho-biologique. Là, nous n’apercevons qu’une différence de degré.
La différence ontologique entre l’animal et l’homme, nous pensons qu’elle se trouve ailleurs, dans un ordre de réalité que la révélation hébraïque et chrétienne enseigne, que l’analyse métaphysique confirme : l’homme est un animal appelé à une transformation radicale qui le rendra capable de prendre part à la vie éternelle de l’Incréé créateur lui-même.
C’est dans cette dimension proprement surnaturelle que nous voyons l’originalité de l’homme. Il est bien évident que cette originalité, cette destinée surnaturelle, est préparée au niveau physique, biologique, neurophysiologique. L’homme est un animal rendu physiquement capable d’entendre et de comprendre la destinée surnaturelle qui lui est proposée.
(page 139)
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Peut-on, doit-on avoir une philosophie préalable ? Peut-on, doit-on, philosopher a priori, comme Parménide, et beaucoup d’autres après lui : Descartes, Spinoza, Leibniz, Wolff, et Engels, et Nietzsche ? Ou bien doit-on raisonner et philosopher à partir de l’expérience, scientifiquement explorée, comme le voulait Aristote ? C’est une autre tradition de pensée, une autre famille, qui va d’Aristote à saint Thomas d’Aquin, de saint Thomas d’Aquin à Bergson.
La question est toujours celle des rapports entre le raisonnement et l’expérience, entre la philosophie et l’expérience.
La majorité des philosophes pense aujourd’hui que la philosophie n’a rien à faire avec l’expérience, encore moins avec l’expérience scientifiquement explorée. (page 34)
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