AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,1

sur 478 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un auteur qui n'a pas peur d'explorer des genres différents, au risque de déconcerter ses lecteurs! Une même qualité d'écriture, mais au service d'un ouvrage tout à fait déroutant et peu réjouissant.

Si l'histoire commence par un réaliste Enquêteur qui va faire une enquête sur des suicides dans l'Entreprise, on se retrouve ensuite dans un univers bizarre, à la fois totalitaire et totalement instable, où les choses et les gens changent constamment.

On peut invoquer Kafka ou se dire qu'il en fume du bon ce Claudel!
Commenter  J’apprécie          280
Des suicides dans l'Entreprise et l'enquêteur arrive dans la ville pour enquêter. Malgré la gravité du sujet, je dois reconnaître avoir souri dans les pas de l'enquêteur dans ce monde loufoque. Petit à petit, la situation devient plus oppressante. Ce monde bizarre s'approche du monde réel et on s'identifie de plus en plus au malheureux Enquêteur. Je ne sait pas s'il a trouvé pourquoi il y a eu tant de suicides ... nous oui.
Commenter  J’apprécie          150
Voilà une bien étrange aventure que nous propose Philippe Claude. Imaginez une vie conçue par Kafka avec un peu de Orwell et un soupçon de Les Temps Modernes de Chaplin. Dans cette vie personne n'a de nom propre, chacun est désigné par sa fonction, ainsi nous avons l'enqueteur, le Policier, le Directeur, le Veilleur de nuit etc... cela ressemble beaucoup à notre époque où ce qui est important n'est pas qui vous êtes mais Ce Que vous êtes.


Peut-on parler de conte philosophique? Je ne sais pas mais C'est une bonne lecture qui fait sourire et si elle faisait rire elle nous ferait rire jaune. Naturellement il faut être sensible au deuxième degré et concevoir que ce qui à l'air absurde ne l'est pas nécessairement.
Commenter  J’apprécie          70
Philippe Claudel. L'Enquête.

Missionné pour faire la lumière sur une vague de suicides survenus dans l'Entreprise, notre Enquêteur se rend sur les lieux, dans la Ville. Personne sur le quoi pour l'accueillir, aussi, dès sa descente du train, il se dirige vers l'entrée de cette firme, et se présente au Poste de Garde : pas d'autorisation spéciale, il ne peut accéder aux services. Tâtonnant dans cette étrange cité dominée par l'Entreprise, il échoue, à 3 h 16 du matin à l'Hôtel de L'Espérance. Un véritable examen d'entrée l'attend. Il doit signer tout un protocole et donner ses papiers d'identité. Roman de l'absurde. Non, à bien y réfléchir, cela semble être le devenir de demain ; tous, nous vivons dans un monde où règne l'irréel, le tape-à l'oeil. Notre mode de vie est complètement déshumanisé et il faut que nous ayons les nerfs solides pour supporter ce train de vie....

Nous sommes dans l'irréel, l'invraisemblable, un univers kafkaïen. C'est la démesure, l'incompréhension, nous ne savons ^même pas où nous sommes. Les personnages sont tous insensibles, inhumains, à la limite de la bestialité. Ils n'ont même plus d'identité. Tous sont anthroponymiques. Nous rencontrons l'Enquêteur, le Policier, le Garde, le Psychologue, le Responsable…. Et le Fondateur… Nous sommes dans un monde latent, potentiel, le domaine du possible. Et notre Enquêteur, parviendra-t-il à résoudre la tragédie des suicides culbuto ? Mais ce monde surnaturel n'est-il pas prémonitoire de la virtualité qui règne à tous les niveaux?

C'est déroutant, fantasmagorique, hallucinant et angoissant et même anxiogène. Cette Entreprise surréaliste qui existe et qui domine toute la Ville, puis qui disparaît, comme emportée par un tsunami. Et il ne reste que des fétus de paille, des ruines, des gravats… Où sont passés les hommes, les agents, les employés ??? Ce récit présage de l'avenir. Nous avons presque découvert cet univers, éloigné du réel, avec la pandémie qui règne encore sur nous. A lire.
Lien : https://lucette.dutour@orang..
Commenter  J’apprécie          70
Ce livre m'a dérangé, mis mal à l'aise et dérouté. L'auteur dirait probablement "objectif atteint". Certes.
Mais je n'ai pas retrouvé ce qui fait la force de L'étranger de Camus, le procès de Kafka ou 1984 d'Orwell.
Pour ma part, j'ai lu cette histoire dans la douleur. La succession de mésaventures désastreuses s'accumulent pour l'anti-héros de façon indigeste à mon goût. le fait de saisir assez rapidement le sens "caché" de toute cette histoire n'en allège en rien la lecture. J'ai espéré la fin avec impatience, dont je devinais qu'elle serait totalement absurde et probablement décevante ... objectif atteint, là aussi.
Commenter  J’apprécie          70
L'Enquêteur a été envoyé dans une petite ville entièrement dominée par l'Entreprise. Il doit pénétrer dans celle-ci pour tenter d'élucider une série de suicides qui s'y sont produits. Mais les éléments vont se liguer contre lui pour l'empêcher de mener sa tâche à bien. Chaque pas qu'il fait le mène vers une situation encore plus horrible que la précédente.
Parviendra-t-il à remplir sa mission?
J'adore Philippe Claudel. Chacun de ses romans est pour moi une surprise et chacun me plonge dans la réflexion: ai-je bien compris ses images? Ai-je décrypté son message?
L'Enquête ne fait pas exception à la règle: l'atmosphère de ce monde déshumanisé est angoissante, d'autant plus qu'à chaque épreuve, on décèle une réalité de notre monde, pas si éloigné de celui de l'Entreprise.
Au moment où on se demande jusqu'où l'auteur va mener son personnage et son lecteur, il imagine un retournement de situation qui relance l'action dans une tout autre direction. Quant à la fin, elle m'a vraiment épatée.
J'ai beaucoup aimé!
Commenter  J’apprécie          70
La Feuille Volante n° 1151
L'enquêtePhilippe Claudel – Stock.

Imaginez un enquêteur missionné pour expliquer une vague de suicides intervenus récemment dans une entreprise. Jusque là, ça va, si on peut dire, sauf qu'il va être confronté à une série d'entraves qui vont retarder son travail, un policier pinailleur, une série de personnages plus falots et bornés les uns que les autres, bref tout une ambiance que n'auraient désapprouvée ni Frantz Kafka ni Georges Orwell tant elle est déshumanisée et pleine d'agressions et d'incompréhensions à l'égard de ce pauvre homme. Il y a heureusement quelques images dignes de Boris Vian. Chacun ne fait que son travail en évitant de prendre des initiatives et personne n'a d'autre nom que celui de la fonction pour laquelle il existe et agit. L'enquêteur dont nous ne connaîtrons pas le patronyme fait ce qu'il peut pour mener à bien sa tâche mais on le sent perdu dans ce monde de plus en plus absurde qui lui échappe et qu'il ne comprend pas. Il a constamment l'impression que quelqu'un derrière lui l'empêche de travailler et même d'exister, et il découvre à chaque instant ce monde insensé dans lequel il est soudain projeté et qui va le broyer. Ce décor impersonnel est souligné par l'absence de raison sociale dans l'entreprise, de toponymie, de nom de famille pour les différents personnages, comme si tout cela était à ce point déshumanisé qu'il n'était même pas utile de les nommer autrement. le contexte général est aussi étrange et abandonné aux automatismes des machines, aux algorithmes, à l'informatique...On comprend que dans ces conditions que le personnage principal qu'est l'Enquêteur, ressente une sorte de malaise, celui de n'être personne et peut-être aussi de ne pas exister. Il n'est d'ailleurs pas le seul a être affecté par cette étrange atmosphère, chacun réagit différemment mais surtout bizarrement, à tout le moins au regard de la normalité généralement admise, mais en évitant surtout de sortir officiellement de son rôle pour ne pas se faire remarquer dans cette société aussi hiérarchisée qu'anonyme.
J'y vois une critique de la société compartimentée où chacun oeuvre dans son coin sans chercher à comprendre autre chose que la tâche qui lui a été assignée. Je dois d'ailleurs dire que certaines descriptions m'ont rappelé des scènes de la vie ordinaire dans nos villes et ce qui est décrit dans cet ouvrage ressemble, par bien des côtés, au quotidien que nous vivons. J'ai lu aussi une vraie désespérance chez cet « Enquêteur », un désarroi, un abandon, un peu comme celui qui nous habite tous quand, nous étant fixé un but et ayant tout fait pour l'atteindre, nous prenons conscience que nous n'y parviendrons jamais. J'y ai vu une sorte d'allégorie de la vie présentée sous des dehors surréalistes et qui peuvent peut-être porter à sourire (encore que) mais que j'ai personnellement ressentie comme une volonté de mettre des mots sur une situation délétère, au moins pour ne pas avoir à en pleurer. de là à penser à la mort, et singulièrement par suicide, il n'y a qu'un pas aisément franchi dans ce contexte. Elle peut être considérée comme une délivrance, n'est plus que la seule solution face à ce combat solitaire et perdu d'avance symbolisé, à la fin, par cette forêt de containers étanches qui sont la manifestation d'échecs personnels. Cela peut être l'illustration de l'inutilité de cette vie dont nous ne sommes que les pauvres usufruitiers, de l'issue du parcours humain qui bien souvent n'ouvre que sur une vaine impasse malgré toute l'énergie et la vitalité qu'on met à atteindre son but. La mort, l'oubli, l'abandon viendront très vite les recouvrir. L'épilogue me semble être une allégorie du « jugement dernier » même si j'ai personnellement une notion diamétralement opposée à ce que la liturgie judéo-chrétienne tente depuis longtemps de nous enseigner non seulement dans le but de nous culpabiliser mais surtout d'instiller en nous la peur panique d'un dieu que par ailleurs on nous présente comme bon et miséricordieux. « C'est en ne cherchant pas que tu trouveras », cette citation quasi-biblique, à la fois sibylline et ouverte à toutes les interprétations, pleine de promesses et de contradictions, conclut ce roman.
A cette lecture j'ai eu aussi l'impression d'avoir affaire, en la personne de l'Enquêteur, au type même du malchanceux à qui rien ne réussit, qui est poursuivi par une sorte de guigne qui affecte son quotidien au point qu'à ce stade de sa vie il a le sentiment, comme l'aurait dit Fernando Pessoa, de n'être rien au regard des autres et à ses yeux mêmes. Il se sent le jouet de cette vie et c'est un peu comme si, ceux qu'il croise, et sans pour autant que se soient donné le mot, s'ingénient à lui pourrir l'existence, par nécessité professionnelle sans doute mais aussi souvent pour le plaisir de se faire ainsi, à eux-mêmes, la preuve qu'ils existent et qu'ils ont de l'importance et du pouvoir. Il devient leur jouet autant que celui de son destin néfaste et tout se ligue contre lui au point qu'il ne lui reste plus que le rêve et même le fantasme pour l'aider à supporter ce quotidien délétère. L'impression est telle que lui-même a l'impression d'être dans le rêve d'un autre.
Et l'enquête dans tout cela, c'est à dire la chose qui a motivé la présence de ce pauvre homme dans cet univers déjanté ? Elle était le vrai motif de sa présence dans cet microcosme mais disparaît vite. C'est un peu comme dans le roman de Boris Vian, « l'automne à Pékin » qui ne se passe ni en automne ni à Pékin et qui parle de tout autre chose.
Je viens de lire « Inhumaines » du même auteur (La Feuille Volante n°1150) et cela ne m'a guère enthousiasmé. Ici, le texte est mieux écrit, lu parfois à haute voix pour mieux goûter la faconde de l'auteur, plus attachant aussi malgré le contexte impersonnel très près de la science-fiction mais aussi d'une certaine réalité que je me suis appropriée. de Philippe Claudel j'avais bien aimé « Les âmes grises » ou « Le rapport de Brodeck ». J'avoue avoir ici renoué avec l'intérêt que je porte à cet auteur.

© Hervé GAUTIER – Juillet 2017. [http://hervegautier.e-monsite.com]
Commenter  J’apprécie          60
Chroniques d'un monde hostile à l'homme.

Excellent roman servi par une plume légère, précise, fine. Promenade aux confins de l'absurde et du monde réel. l'enquêteur vient mener une investigation au sein de l'Entreprise sur une vague de suicide. Mais le Policier, la Gérante, le Psychologue et tant d'autres lui barrent l'accès au Fondateur. Mais le Fondateur de l'Entreprise se doit d'exister. Mènera-t-il sa mission à bien ?

Personnages désignés par leur fonction, déshumanisés démontrant l'utilitarisme de notre société où tout doit avoir une Fonction, où tout est devenu Fonction. Même la Littérature ou l'Art.


Roman métaphysique, miroir de nos vies de rouages anonymes d'une organisation sans réalité. Oublieux de ce qu'est la vie, nos mois s'agitent pour une carte de visite, un titre, une Fonction. J'ai une fonction, j'existe.





Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
Commenter  J’apprécie          60
Philippe Claudel est un écrivain et réalisateur français, né en 1962 à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe et Moselle). Après l'obtention de son baccalauréat en 1981, il mène une vie dissolue pendant deux années, s'inscrivant à l'université de Nancy mais ne la fréquentant guère, passant son temps à écrire des poèmes, des scénarios, à jouer dans de nombreux courts métrages, à créer deux radios libres avec des amis et à pratiquer intensivement l'alpinisme. En 1983 c'est sa femme qui l'incite à reprendre ses études. Il passe une licence de lettres modernes, ainsi qu'une licence d'histoire de l'art et un DEUG d'histoire et géographie. Par la suite, il passe et obtient le CAPES de lettres modernes, puis l'agrégation de lettres modernes. En 2001, il soutient une thèse de doctorat en littérature française. Membre de l'Académie Goncourt depuis 2012. L'Enquête, un roman de 2010.
Un homme (l'Enquêteur), arrive dans une ville (la Ville), pour mener une enquête suite au décès par suicide d'une vingtaine de personnes au sein d'une entreprise (l'Entreprise). Dès sa sortie de la gare, les évènements vont se succéder entrainant l'homme dans un tourbillon incompréhensible, sans queue ni tête mais toujours négatif, comme si les gens, les choses, la ville ou la météo se liguaient contre lui…
Ce n'est pas si souvent qu'on tombe sur un roman hors du commun, loin de ces bouquins se ressemblant tous peu ou prou et qui lassent le lecteur. Ici, de la première à la dernière ligne, vous garderez les yeux écarquillés, ébahis et surpris par chaque situation, avides de connaitre le dénouement, en supposant qu'il vous éclaire… ? En gros je suis passé de l'étonnement inquiet et kafkaïen aux sourires tels qu'ils nous viennent à regarder Jacques Tati dans Mon Oncle, ou un film des Monty Python, avant de replonger dans une légère angoisse résultant de l'ouverture philosophique/métaphysique pessimiste de l'épilogue.
Le roman ignore les noms propres, les gens sont nommés selon leur emploi (L'Enquêteur, le Policier, le Gardien…) et les lieux de même (La Ville, l'Entreprise…) ce qui glace et inquiète immédiatement tout en étant tempéré par des situations drôles (« le Policier tendait un seau en plastique rose à l'Enquêteur. Celui-ci le saisit sans comprendre. le Policier en attrapa un autre, un bleu, le retourna et s'assit dessus. « Allez-y, n'ayez pas peur, ils sont assez solides et finalement très confortables. On ne m'a pas encore livré les chaises » »).
L'Enquêteur, un homme quelconque et falot, tentera désespérément tout du long du livre de mener à bien sa mission. Mais les obstacles les plus extravagants/inimaginables vont se dresser sur sa route, de sa chambre d'hôtel si petite que la table de chevet est posée sur le lit et le téléphone fixé au plafond ; la météo neigeuse le soir et chaude en journée ; quand à l'Entreprise, pièces et couloirs sans fenêtres ni fin, interlocuteurs aimables ou pas mais ne répondant jamais à ses besoins… Fourbu, balloté, dépenaillé, blessé, affamé, l'Enquêteur inexorablement cherche à parvenir à son but. Il ne sait plus où il est, ce qui se passe, et ce n'est pas le lecteur qui va l'aider…
Et puis vient l'épilogue, qui éclaire un peu ce qu'on voyait venir en filigrane. le roman est une métaphore sur la condition humaine, sur la déshumanisation de notre monde (l'Entreprise); plusieurs fois au cours de la lecture, dans ce fatras d'incompréhensions diverses, des détails ou de petits faits nous rappelaient notre vie de tous les jours, et ce qui ressemblait à une histoire hors du temps, n'en devenait que plus proche de nous par ces minuscules points de contact. In fine, l'Enquêteur rencontrera l'Ombre ou le Fondateur de l'Entreprise, un avatar de Dieu, un vieil homme usé, voire désabusé sur l'avenir de sa création, au point de baisser les bras et de s'en désintéresser : « Qu'ils se débrouillent ! »
Un excellent roman.
Commenter  J’apprécie          50
Philippe Claudel dresse un constat alarmant derrière l'apparat du roman : l'entreprise, de nos jours, a instauré une certaine autarcie autour d'elle et sa logique demeure incompréhensible, ses actes dénués de sens et son fonctionnement incohérent pour toute personne extérieure.
Les personnages sont décrits comme sans personnalité, ils sont définis par leur fonction : le Guide, le Gardien. l'enquêteur lui-même dés lors qu'il est envoyé au sein de l'Entreprise perd petit à petit les souvenirs le concernant.
Les suicides sont en réalité une métaphore, l'Entreprise tue l'humanité des salariés en annihilant leur personnalité. Dés le début du récit la culpabilité de l'Entreprise est fortement sous-entendue, et la métaphore est filée au fur et à mesure que nous découvrons l'environnement de ceux qui se sont suicidés. Ce sont d'ailleurs les grands absents de l'histoire il en est rarement fait mention et l'Entreprise ignore leur existence comme elle ignore volontairement la personnalité de chaque individu devant travailler pour elle.
Peut être le roman qui m'a le plus scotché ces dernières années. Pour preuve je m'en suis servi pour mon mémoire. A mi-chemin entre Kafka et Ionesco, Claudel présente à mes yeux la critique la plus virulente qui soit à l'économie et à tout ce qui ne tourne pas rond au sein du monde de l'entreprise.
Chaque personne est déshumanisée et désidentifiée, elle ne porte le nom que de sa fonction, ce qui renforce le sentiment que tout le monde est remplaçable et qu'au finale peu importe ce qu'on est du moment que ce qu'on fait présente une utilité à notre employeur.
Personne ne comprend la logique de l'entreprise et doit s'exécuter en dépit de ce qu'on pense être le bon sens.
Un roman-reférence tant par le style qui est presque poétique, l'histoire écartelée entre le drame et l'humour, et un constat effarant, l'absurde du fictif n'est même pas caricatural. Une claque qui fait du bien.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (941) Voir plus



Quiz Voir plus

Philippe Claudel

Philippe Claudel est professeur. Auprès de quel public particulier a-t-il enseigné ?

des aveugles
des prisonniers
des immigrés

5 questions
146 lecteurs ont répondu
Thème : Philippe ClaudelCréer un quiz sur ce livre

{* *}