Chacun sa spécialité : à Aix, ce sont les calissons. A Marseille, c'est la Bouillabaisse. A Limoges, c'est la porcelaine. En 1842, David Haviland découvre l'or blanc (le kaolin) à Limoges qui devient la capitale de l'art du luxe à la française. La manufacture décore ainsi les plus belles tables du monde. En 1905, nous entrons dans l'usine aux côtés des ouvrières. Mais, nous pénétrons aussi dans le superbe château de la famille Haviland, les descendants de David, et côtoyons outre le faste, des intrigues hallucinantes. Ce roman est une fresque sociale qui dénonce les viols et le droit de cuissage en usage dans les usines. Page après page, Limoges s'embrase, les ouvrières se révoltent et organisent une grève générale. Et bien sûr, les lecteurs, que nous sommes, résistent avec elles et braillent à tue-tête l'Internationale. Si si, vous connaissez : « C'est la lutte finaaaaaaale !!!! » Une histoire vraie hélas, mais fulgurante. Portée par des femmes sublimes et rebelles à souhait. Désormais, sachez-le, vous ne regarderez plus les services à porcelaine de la même façon.
Ce roman est inspiré de faits réels qui se sont déroulés dans l'usine Haviland. Les ouvrières se sont révoltées contre le sort qui leur était fait et ont revendiqué le droit à la dignité. Il est donc totalement d'actualité.
Il est inutile d'en dire plus : la 4ème de couverture est déjà trop bavarde alors même que l'histoire est sans grande surprise.
La lecture est très agréable mais peut-être un peu trop facile. le style est trop actuel. il aurait été plus crédible de reprendre des tournures de phrases du début du XX siècle pour rendre l'atmosphère des lieux et le contexte social.
L'histoire très romancée de la révolte des ouvriers de l'usine de porcelaine Haviland à Limoges au début du 20ème siècle. Les autrices signet ici plus une ode aux femmes qu'un véritable récit historique des faits qui se sont réellement déroulés. Une histoire agréable à lire mais quand même terriblement "téléphonée". Aucune surprise. Les méchants hommes finissent mal. Les héroïnes féminines s'en sortent avec brio. L'ensemble est très romanesque. Presque trop.
Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell