AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les aventures de Gilles Belmonte tome 5 sur 7
EAN : 9782375021125
408 pages
Editions Paulsen (06/05/2021)
4.31/5   55 notes
Résumé :
Janvier 1804. La paix d'Amiens a vécu. L'Angleterre, qui s'est affranchie de toute déclaration de guerre, a capturé des milliers de marins français et fomente une troisième coalition. À Boulogne, le futur empereur des Français riposte en rassemblant une formidable armée d'invasion et en octroyant des moyens inédits à la flottille de débarquement. La Royal Navy règne sur les mers ? Qu'à cela ne tienne : les escadres de Brest, Rochefort et Toulon convergeront par-delà... >Voir plus
Que lire après Les aventures de Gilles Belmonte, tome 5 : Trafalgar la sanglanteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Qui ne connait pas Trafalgar ?
Peut être la défaite la plus célèbre de l'armée de Napoléon avec la Berezina (cette derniere est cependant a considérer comme un incroyable victoire tactique qui sauve ce qui reste de la grande armée) pourtant le cap de Trafalgar, a l'ouest du Détroit de Gibraltar, n'était surement pas destiné a devenir aussi célèbre dans l'histoire de la Marine Française et Britannique. Avec des si on mettrait Paris en Bouteille, avec des si la défaite aurait pu se transformer en victoire et je crois que c'est bien pour ça que revient souvent cette phrase "Ah si on avait gagné Trafalgar !" .
Loin d'être une déroute ou une "raclée" elle fut le témoin d'un incroyable corps a corps entre cathédrale flottante ou la cruauté des cannonades sans merci se partageaient a la violence des abordages mais ou la notion d'honneur et de courage restaient les maitres mots.
Cette bataille c'est avant tout un contexte, un plan complexe pour envahir l'Angleterre, qui se terminera au large de l'Espagne mais qui sera précédé de voyage aux Antilles, au large de la Bretagne et dans la méditerrannée, l'auteur ne manquera pas de souligner le courage des marins Français, leurs erreurs, leurs manque d'audace mais aussi de chance face a une Marine Anglaise experimenté aux navires bien plus modernes et puissants. On suivera ainsi de jours en jours la mise en place du plan, la formation des escadres, l'hesitation et la prudence des amiraux écrasé par les responsabilité et harcelé par le grand amiral Nelson, la terreur Britannique, jusqu'a la bataille finale qui consacrera la suprématie Anglaise sur les océans.
Ce livre est le 5ème tome des Aventures de Gilles Belmonte, beau et charismatique capitaine de la  frégate fictive "L'Égalité" depuis le directoire jusqu'a Napoléon, il nous amène a bord dans des aventures passionnantes, riche en action et en rebondissement oû, enfin, les marins Français font la nique au Engliche ! Prend ça Jack Aubrey, prend ça Hornblower !
Si vous aimez l'aventure, la mer, le dépaysement, l'odeurs de la poudre, les chants marins et voir des navires Anglais baissé pavillon n'hésitez pas, ce sont d'excellents romans qui prennent place dans la grande histoire navale Française, avec ce panache que nous envie le monde entier !
Commenter  J’apprécie          40
Ceci est le cinquième tome des aventures de Gilles Belmonte, capitaine de frégate, brillamment racontées par Fabien Clauw.

Bien sûr, si vous n'avez pas lu les premiers tomes, je ne peux que vous inviter à le faire, d'une part pour comprendre l'évolution des nombreux personnages, mais aussi car c'est une série passionnante.

Nous sommes sous la France de Napoléon. L'Angleterre et la France sont en guerre. Il est question de maîtrise des océans. La glorieuse Marine royale fait place à la Marine nationale, en pleine construction. Gilles Belmonte se verra confier le commandement de la frégate l'Egalité, pour donner du fil à retordre aux vaisseaux de Sa Majesté.

La littérature de Marine a débouché sur de glorieuses aventures, de multiples récits, principalement écrit par des auteurs de l'autre côté de la Manche.

Fabien Clauw redonne des couleurs à nos marins par ce cycle brillant.

Dans ce tome, nous est raconté ce qui va mener à la bataille de Trafalgar.

L'écriture est toujours aussi belle, le style agréable, celui d'un connaisseur. C'est immersif dès les premières pages et on monte à bord du navire en compagnie de nos fiers équipiers, que l'on retrouve au gré de nos lectures de cette série.

J'ai trouvé ce livre moins accès sur l'aventure. le récit me parait plus stratégique. Il y a un but à cela, pas des moindres. Décrire de façon détaillée, humaine, ce que quelques lignes en nous nous ont appris sur les livres d'histoire.

Car l'histoire n'est pas faite d'encre sur une page. Ou alors, cette encre est le sang de ceux qui ont permis à ces pages de s'écrire. On retient de Trafalgar une défaite navale. Pour les plus curieux, on aura en tête d'illustres noms tel que celui de l'amiral Nelson.

Mais le point fort de ce roman est qu'il nous fait vivre ce jour tragique aux côtés des inconnus, ceux sans qui l'histoire ne serait pas, ceux dont le souvenir ne nous est pas parvenu dans les récits des historiens.

C'est un bel hommage à tous ceux qui ont péri, ont survécu, ont été saufs, blessés, pour que l'histoire continue d'avancer.
Commenter  J’apprécie          20
incroyabole , trafalgar comme si l'on y était .
rien à voir avec l'idée qu'on essaye de nous en faire , une sucession d'erreurs et de malchances on mené à cette défaite qui n'est pas non plus une déculottée , et qui par ailleurs à amené l'empereur à la victoire d'austerlitz !
une description superbe de ce que pouvaient être un combat naval à l'époque ... une horreur .
magnifique , à lire absoluement.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Dans I'inconscient populaire flotterait longtemps l'idée que les maîtres des océans, ces Anglais capables de chanter sans vergogne " Britannia Rules The Waves ", avaient surpris et châtié une flotte pitoyable composée de Français médiocres et de quelques Hispaniques inexpérimentés.
On oublierait surtout que l'ennemi était pourvu de sept vaisseaux à trois-ponts. On ne retiendrait pas qu'avec quinze navires espagnols dans ses rangs, dont dix étaient vétustes et n'avaient d'équipage que le nom, la flotte combinée s'était en réalité présentée sur le champ de bataille en nette infériorité.
Le nom de Villeneuve porterait pour toujours le poids de l'opprobre. Qui se souviendrait que le commandant en chef de la flotte combinée n'avait pas été le moins du monde surpris par l'attaque anglaise et, même, qu'il en avait dessiné les moyens de la contrer ?
On négligerait, enfin, et c'était peut-être là un judicieux oubli, que le gros de l'avant-garde s'était tenu à l'écart de la furie.
Commenter  J’apprécie          40
Combien étaient-ils, morts ou agonisants sous les débris, ou dans l'effroyable bagne des ponts batteries ? Deux cents hommes ? Trois cents ?
Du poste de barre, il ne restait qu'un amas de bois et les cadavres des timoniers.
Avec un panache infini, une douzaine de canons sur les quatre-vingts d'origine continuaient à aboyer sur la meute. Sur les gaillards méconnaissables, des poignées de chanceux encore en vie jouaient du fusil.
Six vaisseaux. Ils étaient désormais six vaisseaux à faire pleuvoir sur l'héroique Français des déferlantes de métal.
Longeant l'Intrépide à un jet de pierre, l'un d'eux retint pourtant ses coups. Ouand les dunettes se croisèrent, horrifié par ce qu'il voyait, le capitaine anglais s'empara de son porte-voix et supplia son homologue de baisser pavillon et de lui remettre son navire.
Louis Antoine Cyprien Infernet gagna derechef les vestiges du pavois.
-Jamais de la vie, répondit le Niçois en patois provençal. Je viens juste de le repeindre !
Commenter  J’apprécie          40
...la qualité de l’intrigue, l’intérêt et le charme des personnages, ce feu nourri sans cesse de surprises, d’étonnement, de plaisir de lecture jamais trahi ? La France tient là, enfin, son Forester, son O’Brian ou son Kent (qui, eux, se sont bien gardés d’évoquer Trafalgar…). Avec, en outre, un Belmonte bien plus sympathique que tous les Hornblower, Aubrey ou Bolitho réunis.
Commenter  J’apprécie          100
...l’impressionnant Bucentaure. Ses soixante mètres de long par quinze de large en faisaient tout autant une gigantesque œuvre d’art qu’une terrifiante arme de guerre. C’était donc ce navire qu’avait choisi le plus glorieux des amiraux français pour sillonner les mers sur lesquelles planait depuis quinze ans l’ombre dominatrice de la Navy. Trente canons de trente-six livres logés dans la première batterie, trente-deux pièces de vingt-quatre dans la seconde, de magnifiques mâts peints en noir et blanc : le navire inspirait le respect.
Commenter  J’apprécie          60
L'écho lointain d'une détonation leur parvint.
-Intrépide ! clama La Pie depuis son perchoir.
Tous deux se découvrirent en guise de respect.
Dernier allié présent sur le théâtre de guerre, l'Intrépide du capitaine Infernet avait reçu des Anglais l'insigne honneur de tirer l'ultime coup de canon de la bataille de Trafalgar.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Fabien Clauw (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabien Clauw
Interview de Fabien Clauw pour la sortie du 5ème tome de sa saga maritime. Pour en savoir + https://www.editionspaulsen.com/clauw/
autres livres classés : roman historiqueVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (136) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3173 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}