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"La grande patience", troisième volume, alors que l'histoire était centrée sur ses parents dans le tome précédent, on retrouve ici Julien. Mais je dois dire que j'ai été déçu, le Julien apprenti patissier à Dole au début de cette tétralogie n'est plus le même. Je m'étais imaginé le voir s'embarquer pour Londres ou dans la résistance, il n'en est rien.
Ce livre est une histoire d'amour entre deux jeunes à peine sortis de l'adolescence. La guerre n'est qu'en toile de fond, un élément de décor afin de dérouler cette idylle. Partant de là, je me suis moins intéressé à leurs aventures. Néanmoins, l'écriture de Bernard Clavel est toujours là. Il fait évoluer son personnage dans le sens où il l'entend, probablement le plus réaliste.
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La Grande Patience, tome 3. le Coeur des Vivantss :
Engagé dans l'armée à Port-Vendres, à 18 ans, Julien se fait muter à Castres dans l'espoir de passer en Espagne pour ensuite rejoindre Londres. Il se retrouve dans un poste de guêt, peinard avec quelques copains sous les ordres bienveillants du sergent Verpillat. Il fait la connaissance de Rifer, un parisien qui l'initie à la poèsie, à la peinture, et à l'alcool. Celui-ci pense qu'un poète se doit d'être alcoolique. Ils sont autorisés à sortir en ville, en civil, après 17 heures. Au cours d'un récital de poèsie,, Julien fait la connaissance de Sylvie dont il tombe amoureux fou. Il garde néanmoins l'espoir de combattre clandestinement contre l'occupation allemande. Il s'ensuira une serie d'aventures plus ou moins tragiques avec un courage proche de l'inconscience. J'ai suivi avec intérêt ce 3ème tome qui relate avec chaleur la jeunesse d'un jeune garçon aux prises avec la vraie vie.
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Troisième volume de « La Grande Patience » (après « La Maison des autres » et « Celui qui voulait voir la mer » et avant « Les Fruits de l'hiver »), « le coeur des vivants » raconte les aventures de Julien Dubois pendant la Drôle de guerre, et son engagement dans la Résistance.
Le volume précédent était centré sur les parents de Julien, et leur angoisse, leur longue attente, quand leur fils était loin d'eux. le présent volume revient sur Julien. En 1940 il a 18 ans. Il s'est engagé dans l'armée. le début du roman le voit débarquer à Castres avec son ami Carento. En fait son but, c'est de peut-être passer en Espagne, rejoindre la Résistance, mais, comme on dit, une chose après l'autre. A Castres nos jeunes gens sont affectés à un poste de guet. Monotone et sans attrait Mais Julien fait la connaissance de Riter, un parisien épris d'art et de littérature comme lui. Entre Verlaine et Charles Trenet, les journées se passent plutôt bien. Et puis un soir Julien fait la connaissance de Sylvie. C'est le coup de foudre. Et du coup son projet est compromis : partir c'est renoncer à Sylvie. Puis les choses s'accélèrent. La zone libre est envahie. Sylvie, sous la coupe de ses parents, lui échappe.
Bernard Clavel, on ne le redira jamais assez est un conteur : ce qu'il nous montre, ce sont des tranches de vie, telles que pourraient nous décrire un photographe, un cinéaste un croqueur de dessins. Clavel, c'est, comme pour Doisneau, l'art d'attraper la vie au bout de son stylo, comme le photographe la capte dans son objectif : cette période si étrange où se mêlent tant d'influences, où la morosité voisine avec la bassesse ou l'héroïsme, où tout peut basculer dans un sens ou un autre, où les idéaux fluctuent, et où l'amour et la mort n'ont jamais été si près l'un de l'autre.
Le talent des grands écrivains, c'est de faire partager aux lecteurs et aux lectrices, les émotions de toutes sortes que ressentent ses personnages. Clavel y réussit à merveille. Nous sommes solidaires de ces soldats désemparés de la Drôle de guerre, de ces amoureux que la guerre rapproche et éloigne, de cette machine infernale qui broie les destins…
Avec sensibilité et élégance, Bernard Clavel retrace une époque, et une histoire. La guerre n'est pas seulement un décor, puisqu'elle conditionne les pensées, les projets de ces soldats perdus, de ces amoureux perdus, de ces parents perdus (ceux de Julien qu'il vient voir le temps d'une permission) …
Notre Julien (parce qu'après tout, l'auteur nous l'a donné) est bien le reflet de cette époque : plein d'idéaux chevaleresques, il est ramené à terre par ses propres défauts (qui sont aussi ceux de l'époque : désinvolture, aveuglement, désinformation, inconstance, inconscience… Humain, finalement, trop humain.
« La Grande Patience » est décidément une très belle série, où l'historique reste présent, mais à hauteur d'homme et de femme. A la fois témoignage et oeuvre de fiction : une belle oeuvre utile.

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Clavel Bernard
La grande patience - le coeur des vivants
C'est en 1941 dans la zone sud que se déroule cette histoire.
C'est justement l'année des 18 ans de Julien Dubois. Il rêve, comme tant d'autres d'une France libre.
Il s'engage dans l'armée de l'armistice, il voudrait pouvoir avancer et son rêve serait Londres
Mais avec son ami Carento il va se retrouver dans un poste de guet de la DCA à Castres.
Et lors de ses sorties il rencontre Sylvie, son premier amour, il ferait tout pour elle, il oublie ce qu'il doit faire, il en oublie même la guerre et pourtant, elle est là et se rapproche. Car en 1942 les Allemands entre en zone sud. Et notre pauvre Julien qui rêvait de gloire et d'amour se retrouve face à la mort.
Toute l'histoire est basée sur cela l'amour et la mort. La force de l'un et la douleur de l'autre. Cette situation est décrite avec la douceur et l'élégance de l'auteur, il parvient à nous faire vivre ce que vivent ses personnages, nous sommes eux avec nos joies, nos tristesses, nos doutes et nos peurs.
Mais il ne faut pas oublier non plus la force de l'amitié que l'auteur met en valeur en ces temps difficiles
Ce qui me fascine toujours quand je lis cet auteur c'est qu'avec peu de mots, on voit les personnages, on voit la station de guet, on voit le parc où il rencontre Sylvie et on a l'impression de la voir aussi, c'est une force terrible que de pouvoir à travers quelques mots, faire en sorte que celui qui les lit voit ce que l'auteur voit ou veut nous faire voir.

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Belle fresque romanesque dans laquelle un jeune appelé jurassien découvre l'amour à Castres en plein milieu de la Seconde guerre mondiale.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Bernard Clavel / le coeur des vivants /Tome III de la Grande Patience.
Nous sommes en 1941 dans la zone sud au-delà de la ligne de démarcation. Après que la France a été envahie. Julien Dubois a dix-huit ans, l'âge de toutes les inquiétudes et tous les espoirs ; il a eu bien du mal à franchir cette ligne venant de sa Franche-Comté natale. Il rêve de rejoindre Port-Vendres et voir la mer pour gagner Londres et la France libre.
En chemin il se retrouve à Castres avec son ami Carento dans un poste de guet de la DCA. Et c'est à Castres qu'il va connaître son premier grand amour, Sylvie à qui il va tout donner et pour qui il est capable de renier ses projets les plus chers. La guerre hélas, une drôle de guerre, ne se laisse pas oublier et Julien va être confronté à la violence et la mort devant assumer son destin d'homme courageux, un courage parfois proche de l'inconscience.
On remarquera dans cette belle fresque romanesque la belle écriture de Bernard Clavel, fluide et simple, émouvante et pudique.
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J'ai pris le livre un peu par hasard (dans une boîte à lire !), sans savoir qu'il était le tome 3 d'une série de 4 tomes, mais je n'ai pas eu de problème à rentrer dans l'histoire souvent poignante, avec des personnages crédibles et marquants, notamment les jeunes amoureux.

Pendant l'essentiel du livre, j'étais pris et m'apprêtais à noter 4* mais ce plaisir s'enlise, s'émousse et je finis sur une impression mitigée.

Serait-ce parce que c'est juste la fin d'un tome et pas celle de la série, la conclusion, banale comme un soufflé qui retombe ou plutôt comme un fruit qui pourrit avant de mûrir, me déçoit un peu et ne me donne en plus pas spécialement envie de dénicher le tome 4.

Clavel m'enchante surtout quand ses personnages nous “tirent vers le haut”, malgré quelques défauts qui les rendent humains et touchants. C'est moins le cas dans ce roman.
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bof
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