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Les Colonnes du ciel (Clavel) tome 3 sur 6
EAN : 9782266136686
270 pages
Pocket (20/11/2003)
3.93/5   134 notes
Résumé :
Quatrième de couverture - En cette année 1639, quel contraste entre la Franche-Comté ravagée par la guerre et le Pays de Vaud, si calme et beau dans la lumière du Léman ! C'est là qu'Hortense d'Eternoz et ses amis ont trouvé refuge, c'est là qu'ils ont connu Blondel, le médecin sauveur d'enfants, un être rayonnant de foi, un « fou merveilleux ».
Et voici qu'une atroce, rumeur court : là-bas, dans la province déchirée, Blondel aurait été blessé mortellement pe... >Voir plus
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Troisième volume des « Colonnes du Ciel » (après « La Saison des loups » et « La lumière du lac », et avant « Marie-Bon-Pain » et « Compagnons d'un nouveau monde »), cet épisode central est focalisé sur le personnage de Hortense d'Eternoz. Un portrait de femme fort et puissant qui au fur et à mesure de ses confrontations avec les horreurs de la guerre la fait évoluer, endurcir, et devenir une véritable « femme de guerre ».
A la fin du tome précédent, le contrebandier Barberat apprenait à Bisontin et Hortense, que le docteur Blondel, cet ange de bonté, ce fou merveilleux, « avait reçu son compte » en secourant, une fois de plus, des enfants emportés dans le tourbillon de la guerre. Hortense qui se sent « inutile, ici », (et pourtant elle en fait plus que quiconque pour aider les autres) décide de quitter le pays de Vaud, ce havre de paix, pour retourner en Franche-Comté, où l'homme qu'elle aime est peut-être en train d'agoniser. En compagnie de Barberat, elle s'engage dans une nouvelle aventure au coeur du tragique, du douloureux.
Bernard Clavel ne néglige aucun détail pour nous faire toucher du doigt la réalité de la guerre, dans ses horreurs, ses tortures, ses misères sans nom qui touchent tous les éléments de la Création : minéraux, végétaux, animaux et humains. Hortense, d'épreuve en épreuve, va s'endurcir, mais sa foi reste intacte, et son amour des enfants n'a pas diminué. La guerre est un cercle infernal, et elle, douce et frêle, va se transformer en chef d'armée, en « femme de guerre », elle va s'habituer à tuer, à aimer (ou en tout cas apprivoiser) le goût du sang. Mais il y a toujours une voix en elle qui lui dit : « est-ce bien ce que le docteur Blondel aurait voulu ? » ou de façon encore plus précise : « est-ce bien ce que toi, tu veux ? »
Les héros de Clavel sont à l'image de leur auteur : ils sont positifs : de tous les malheurs qui leur tombent dessus (et il y en a de toutes sortes), ils tirent quelque chose de bénéfique qui leur permet d'aller de l'avant. Ce sont des êtres généreux qui n'hésitent pas à se mettre eux-mêmes en danger pour porter secours à plus pauvre, plus mal loti, plus déshérité.
Personnages attachants dans une histoire extrêmement prenante par la puissance émotionnelle qu'engendre le malheur : Bernard Clavel n'en fait pas mystère, il est foncièrement, irrésistiblement pacifiste ; s'il nous décrit la guerre dans toute ses atrocités, c'est pour nous en démontrer l'injustice, l'absurde, l'absolue inanité, pour nous prouver que la guerre c'est la négation de la vie, pour nous engager au « plus jamais ça ». Voeu pieux, bien sûr, la nature humaine étant de loin supérieure à toutes les espèces animales en matière de cruauté, de cynisme, de méchanceté et de malveillance voulue et assumée.
Clavel ne se fait donc pas d'illusion, mais par la voix de ses héros, - ici de son héroïne -, il délivre un vibrant message d'espoir pour l'avenir : si le ciel ne peut pas être bleu, faisons en sorte qu'il soit moins gris. L'amour, l'amitié, la tolérance, la compassion, voilà des choses qui pourraient nous aider à y parvenir…

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Dans ce troisième tome, nous retrouvons Hortense qui part à la recherche du « fou merveilleux » que nous avons rencontré dans le tome précédent. Mais sur les sentiers obscurs parcourus, elle rentre dans le cercle magique et le goût du sang lui fait prendre une autre direction que celle du sauvetage des enfants de la guerre.
J'ai été un peu déçue de laisser les compagnons du deuxième tome pour suivre cette « femme de guerre » qui rejoint son pays martyrisé et se pose mille questions sur elle-même et la route qu'elle doit suivre. Les descriptions des paysages sont moins nombreuses mais l'histoire et le suspense sont tels que je n'ai pu m'empêcher de dévorer cette suite. Je n'ai pas le quatrième tome sous la main, j'espère vite le trouver !
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Dans ce troisième tome des Colonnes du Ciel, Clavel ne ménage pas ses héros puisque la guerre apparaît à nouveau, toujours plus cruelle, et cette femme combattante regarde mourir atrocement ses compagnons, Clavel ne se privant pas de décrire tous les supplices. Moins accrochant m'a-t-il semblé que les deux premiers, ce livre reste un très bon Clavel.
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Ce troisième roman de Bernard Clavel de la série Colonne du Ciel nous entraîne encore une fois dans la suite de l'histoire tourmentée de notre vieille France. La Franche Comté où notre charpentier Bizontin le héros devient de plus en plus attachant, et l'on suit les aventures avec grand plaisir.
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http://www.babelio.com/livres/Clavel-Les-Colonnes-du-ciel-cofffret-5-volumes/40898/critiques/958366
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On dit qu'il n'y a plus d'esclaves, même plus de mainmortables, mais il y a ceux de son espèce. Les esclaves d'une passion...
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Tout le monde s'accordait à dire que le vent était en train de tourner. Probablement, l'hiver aidant, les gens du cardinal allaient se retirer. Mais il resterait la faim et les maladies, il resterait sans doute bon nombre d'orphelins et d'enfants abandonnés.
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— Dans le bois, les bêtes ont pas mangé gros. Faudra s’arrêter sur le plateau. Sinon, elles nous mèneront pas au bout.
— Je sais, ça n’est pas la première fois de ma vie que je vois un cheval.
— Je pense bien, fit-il en riant. Mais ceux qui montent sur les bêtes et ceux qui leur donnent à manger, c’est pas toujours les mêmes gens.
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Cependant, sur leur droite, un soleil de sang venait d’ouvrir une longue plaie entre terre et nuée. Les lointains écrasaient la plaine d’un violet lourd. L’eau qui courait sur les cailloux pulvérisait la lumière qu’elle mêlait par endroits à ces reflets de nuit.
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Tout le monde s'accordait à dire que le vent était en train de tourner. Probablement, l'hiver aidant, les gens du cardinal allaient se retirer. Mais il resterait la faim et les maladies, il resterait sans doute bon nombre d'orphelins et d'enfants abandonnés.
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