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EAN : 9782277124740
182 pages
J'ai lu (28/11/2007)
3.84/5   29 notes
Résumé :
Il y a quelques mois, un dimanche d'hiver, à Lausanne, Bernard Clavel rencontrait "l'homme qui sauve les enfants", celui qui est l'esprit, le coeur et l'âme du mouvement Terre des Hommes, qui ne sera jamais nommé ici, car il refuse que son nom soit prononcé.
La rencontre de cet homme, la découverte, à travers lui, des abîmes de souffrance où la misère et la guerre jette les enfants sur toute la face de la terre, ont décidé B.Clavel à pousser un cri d'alarme, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Mal au ventre, c'est ce que l'on ressent en lisant ces témoignages de massacres d'enfants, partout où il y a la guerre, la famine, la misère.
Bernard Clavel témoigne ici au fil de son livre, au fil des années, au fil de toutes les guerres, de ce que subissent les enfants.
Témoignages accompagnés de photos toutes plus insupportables les unes que les autres.
Ce livre est paru en 1970, et peu de choses ont changé depuis,
c'est une lamentable, triste et inconcevable constatation!
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Un dimanche d'hiver, Bernard Clavel rencontre à Lausanne "l'homme qui sauve les enfants". Il le surnomme Ombre dans cet ouvrage, cet homme qui a perdu un enfant et veut sauver tous ceux qui subissent les ravages de la guerre, de la faim, des maladies ou des hommes cruels...
Trois parties dans ce livre les premières sont très dures à lire, éprouvantes par la dureté de ce que subissent les enfants et par la forme non romancée et élogieuse envers Ombre, l'anonyme bienveillant. La troisième montre quelques messages envoyés à Terre, l'association suisse qui vient en aide à ces enfants. On se rend compte alors de toutes ces misères, ça attriste de savoir que des personnes surtout des enfants souffrent. Certains messages sont choquants. Je suis contente d'avoir lu ce livre même s'il n'était pas facile à digérer... Je vais essayer d'en savoir plus sur cette ONG.
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Ce livre est une déflagration. Il montre autant qu'il peut la violence de notre monde dont les victimes premières sont les enfants. Partout. Tellement. L'horreur.
Malheureusement, comme Clavel le dit, un livre, des mots ne changent pas grand chose. Il faut une conscience autre, plus réelle, plus concrète...
Je ne peux pas "noter" un livre pareil.
On dit merci.
Et on tâche d'être le meilleur possible.
Et on laisse l'hypocrisie et la culpabilité (pire que contreproductive) aussi loin que possible.
Enfin... Commençons par ne pas nuire.
A quoi sert une bombe si ce n'est à exploser et détruire ?
Les bombes littéraires comme celle-ci essaient d'en être un contrepoids...
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Résumé :
Il y a quelques mois, un dimanche d'hiver, à Lausanne, Bernard Clavel rencontrait "l'homme qui sauve les enfants", celui qui est l'esprit, le coeur et l'âme du mouvement Terre des Hommes, qui ne sera jamais nommé ici, car il refuse que son nom soit prononcé.
La rencontre de cet homme, la découverte, à travers lui, des abîmes de souffrance où la misère et la guerre jette les enfants sur toute la face de la terre, ont décidé B.Clavel à pousser un cri d'alarme, un cri qui tenterait de secouer notre indifférence.
"Je voudrais tout simplement, dit-il, que chacun prenne conscience de ce qui se passe dans le monde, et de cette vérité que nous pouvons toujours, quelle que soit notre situation, accomplir un geste pour porter secours à des innocents".
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Je vais en écrire quelques unes, il y en a tellement que je voudrais ajouter.

Il nous a été donné tous les pouvoirs et nous les avons utilisés pour tuer

Certains enfants décharnés qui ne peuvent plus tenir debout, sont portés ou tirés comme des haillons dont les pieds touchent à peine le sol.
Tués, tous leurs parents sont morts

C'est de notre insensibilité que meurent ces enfants.

Un homme un jour a dit en rentrant chez lui : "Tiens, je viens de rencontrer un nègre", au lieu de dire : "j'ai rencontré un homme"

Le regard de cette fillette dont le feu liquide tombé du ciel a dévoré les paupières et qui hurlera des jours et des nuits sans pouvoir dormir.

Un médecin d'une certaine Croix- Rouge me donna ce conseil :"Au lieu de faire venir ces enfants du Viet -nam, vous feriez mieux de leur envoyer des chasse-mouches."

Certains ont fait que la terre devienne aride. Leur science leur a procuré les moyens de semer sur des pays entiers de quoi tuer la vie même des forêts, des champs, des prairies.
Ca porte un nom : la défoliation.
Ca porte un autre nom : la mort.
Ca s'appelle également : crime contre l'homme et contre la nature. Et ça peut aussi s'appeler suicide.



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Bernard, écoute...
Mais si c'est trop dur à écouter, alors contente-toi d'entendre. Cela passera à travers ensuite.
Car, maintenant, tu vas les entendre. Parce que c'est du fond de l'abîme que j'en appelle à toi, Bernard. Puisque tu es le verbe de ceux dont nous tentons d'être l'épée.
Du fond des charniers du Viêt-nam, du fond de la grande nuit africaine aux enfants morts ou près de l'être, et qui crient ou meurent dans un silence encore plus inexpiable que leur hurlement. Inexpiable - pour nous.
Bernard, Bernard, j'en appelle à toi. (pge 83)
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"Il n'y a plus qu'une seule chose à faire : imaginer que ce petit est mon enfant."
C'est aussi une des phrases que tu répètes une des phrases que ta voix laisse couler dans ma nuit comme une chanson grave, un peu rauque.
C'est une des phrases que tu répètes avec, cahque fois, cette buée de larmes retenues qui vient un instant voiler ton regard.
Il n'y a plus qu'à s'imprégner de ces mots en aujoutant :
Des hommes ont voulu cela.
Cela, c'est l'enfer.
C'est l'humanité de 1970 à quelques heures de ma maison tiède où rien ne manque.
C'est l'humanité à portée de ma main et qui devrait être à portée de mon coeur.
Ramener l'humanité à rien Rien, c'est-à-dire la bête, puis la pourriture qui se fondra au coeur de la terre puisque la terre a un coeur assez grand pour tout recevoir, tout digérer, même la mort d'un enfant.
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"Lorsque je sauve ille enfants, ce n'est jamais mille enfants que je sauve, mais mille fois un enfant. C'est--dire mille fois mon enfant."
Si chaque être qui souffre de solitude pouvait se répéter ce mot jusqu'à se pénétrer de son sens profond, bien des maladies, bien des suicides peut-être seraient évités.
Si chaque homme qui travaille de près ou de loin à une oeuvre guerrière pouvait renverser la formule et se dire "chaque fois que je contribue la mort de mille enfants c'est mile fois mon enfant que je tue", je pense que le monde, d'un seul coup, accomplirait un pas de géant vers le bonheur.
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Jordanie, juillet 1967.

"3000 enfants. Vivant dans la poussière (désert) et promiscuité effrayante. Enormément de scorpions dans ce camp. On demande de toute urgence pour les enfants de Jordanie des oreilles et autres membres de prothèse."
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