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sur 1325 notes
Ha, ce bon vieux Joe Middelton ! Mine de rien, avec son balai à franges et son seau, sa belle combinaison de travail, il passerait presque inaperçu dans les locaux de la police. Homme de ménage "retardé" comme il aime le faire croire, Joe-le-lent partage sa vie entre son boulot, ses poissons rouges Cornichon et Jéhovah, sa collègue Sally qui, en bonne chrétienne, se croit dans l'obligation d'aider ce pauvre Joe parce qu'il lui rappelle son frère et sa maman qui le harcèle plus qu'autre chose et insiste toujours pour qu'il vienne manger chez elle son fameux pain de viande. Mais derrière ce petit bonhomme se cache le Boucher de Christchurch, serial-killer qui compte déjà un joli tableau de chasse à son actif. Pas peu fier de ses exploits, et heureusement, parce que c'est là sa seule distraction. Mais, voilà qu'une ombre se profile au tableau. En effet, un meurtre vient d'être commis et la police le met sur son dos ! Lui, pauvre innocent qui a bien du mal à en croire ses oreilles ! Chacun ses meurtres et Joe ne tient pas plus que ça à endosser celui des autres ! Il se met alors à la recherche de cet autre assassin qui a pitoyablement essayé de le copier. Même s'il est bien placé pour surveiller toutes les enquêtes en cours, la tâche va s'avérer un peu plus compliquée qu'il ne l'aurait pensée...

Au vu de la quatrième de couverture, je m'attendais à une autre histoire de serial-killer comme on aurait pu déjà en lire mais là, pour le coup, j'ai été bluffée ! Je ne m'attendais pas à une histoire aussi alambiquée, tortueuse et à un scénario vraiment original et captivant de bout en bout. de multiples rebondissements et de nouveaux personnages viennent ici et là redonner un coup de fouet pour repartir de plus belle. On ne s'ennuie pas une minute. Cleave, bien malgré lui, a réussi à nous le rendre sympathique et nous offre toute une panoplie de personnages tous plus ou moins loufoques, un brin déjantés ou complètement barrés, pour notre plus grand plaisir. D'une écriture cinglante, directe et prenante, Paul Cleave a su renouveler le modèle du genre et c'est tant mieux !

Un employé modèle... dans son domaine, il est parfait !
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Un modèle de thriller ? Pas loin...
Joe Middleton est agent d'entretien chez les flics de Christchurch . Pratique lorsque l'on se sent l'âme d'un Ted Bundy en puissance . Prendre ses infos à la source histoire de constater l'inefficacité notoire de ses employeurs tout en se faisant passer pour le benêt de service . Pas si con le Joe !
Sa vie , outre sa passion dévorante pour le crime de masse qui pourrait lui valoir une petite tape sur les doigts s'il se faisait griller par la patrouille , s'apparente à un long jour sans pain . Chiante serait le qualificatif s'en rapprochant le plus .
Deux poissons rouges , cornichon et Jéhovah , comme plus fidèles compagnons . Waoouuuh , sortez les cotillons .
Une mère collante qu'il aime autant qu'il déteste et qui ne manque jamais de le rabaisser lors de leurs si mémorables repas hebdomadaires du lundi . Wizzzzz , des confettis comme s'il en pleuvait .
Une collègue de travail , Sally , à qui il rappelle de douloureux souvenirs au point de la titiller légèrement au niveau du ventricule . Chabadabada , chabadabada...
Bref , tout est sous contrôle excepté ces crimes qu'on lui impute et qu'il n'a pas commis .
Eradiquer , ok , mais chacun ses victimes et les vaches seront bien gardées !
Joe enquête histoire d'ajouter une nouvelle unité à son compteur...

Difficile de ne pas faire le parallèle avec Dexter . Une jaquette totalement raccord . Un gentil garçon trimant dur chez ceux qui désirent le plus au monde l'alpaguer . A défaut d'être totalement originale , l'histoire , telle un méchant piège à loup , vous capture pour ne vous libérer qu'à la toute fin .
Au crédit de l'auteur , une ironie mordante et un humour 100 % arabica . Ça tombe bien , je les aime serrés...Cleave use de trop rares fulgurances pour faire dans le convenu , le balisé et c'est là son seul petit défaut notoire . Il a , cependant , su intelligemment se renouveler et relancer la machine en transformant le chasseur en proie pour le plus grand plaisir des sado-masochistes – cf romantique scène du parc avec Mélissa qu'est pas vraiment métisse d'Ibiza .
Intrigant et enlevé , ce thriller , sans révolutionner le genre , tire très largement son épingle du jeu...de dupes .
La petite déception de derrière les fagots , un final en eau de boudin qu'est même pas créole et ça , c'est moche...

Un employé modèle : promotion Kemper s'il vous plaît , Céline Dion étant hors catégorie...
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Certains, comme moi au pif, pour passer le temps ou se détendre après le boulot prennent un bouquin ou se font une soirée entre potes. Mouais, d'une banalité sans nom. Mais grâce à Paul Cleave, un nouvel angle de détente m'apparaît subitement. Son héros, Joe Middleton, beaucoup plus original, fait du "shopping", cherche une femme isolée pour s'adonner aux joies du sexe sans consentement et cerise sur le pompon du gâteau, la charcute un peu, beaucoup ou à la folie selon l'envie du moment. Chouette idée, j'y avais pas pensé.

La police est donc sur les dents à courir après le Boucher de Christchurch introuvable, et pourtant à portée de menottes. Car Joe est là, tous les jours, aux côtés des inspecteurs. Malin comme pas deux ni trois, il s'est fait embaucher au poste de police comme agent d'entretien, dans le rôle du demeuré pour s'attirer leurs confidences et mieux suivre l'avancée de l'enquête. Sauf qu'un des meurtres qu'on lui attribue n'est pas de lui. Pas juste ça. Et faut pas rigoler avec la justice. Donc dommage pour le copieur, fallait pas jouer avec Joe qui mettra tout en oeuvre pour débusquer ce ptit joueur et pourquoi pas lui coller ses cadavres sur le dos. Ça c'est la justice m'sieurs dames. 

La force de ce thriller pas comme les autres consiste à nous immerger totalement dans la vie de ce héros pas comme les autres. Tout est vu par l'oeil analytique de Joe, et retranscrit à la première personne. Et quelle jubilation! D'un cynisme à toute épreuve et au tempérament aussi froid que la lame de son couteau, on arrive à se bidonner des pires horreurs commises par Joe, et pire on en redemande... Ce type est un violeur, un tueur impassible, sans remords, un génie de la manipulation, mais tellement habile et à l'humour ravageur qu'on espère presque qu'il ne se fera pas attraper. Inquiétant ça, non..?
Plutôt redoutable talent de Paul Cleave, auteur que je découvre grace à zurG (en verlan gardons l'anonymat, c'est important l'anonymat) que je remercie chaudement au passage👍.

Paul Cleave surprend par tant de maîtrise pour un premier roman, tissant patiemment sa monstrueuse toile qui prendra son lecteur au piège. Il nous fait pénétrer dans l'intimité et l'univers macabre de Joe. Et quelle intimité..! On vit avec Joe. On supporte la mère de Joe. On souffre avec Joe. On rit, on pleure avec Joe. On compatit avec Joe. On tue avec Joe.
Ajoutons quelques personnages féminins secondaires aux profils travaillés et solides (la mère envahissante, Sally la collègue compatissante, Melissa la mystérieuse), des quiproquos jouissifs, et deux poissons rouges pour la touche émotionnelle, et la sauce est prise.
Fascinant. Exaltant. Intrigant. Brillant.

Joe (ou Cleave je ne sais plus) m'a séduite le bougre, et entrainée dans sa spirale de l'horreur. Hâte de lire la suite des aventures de ce type.
Mais du héros ou de l'auteur, lequel est le plus diabolique finalement?
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Mais … Mais Joe qu'est-ce que t'as fait ? Pourquoi t'as dessoudé toutes ces femmes ?
Ok … Ok tu as une enfance une peu difficile avec une mère autorit … D'accord Joe d'accord c'est ta mère après tout, elle est juste un peu envahissante mais c'est une mère comme plein d'autres et elle te fait des super pâté de viande. C'est ton père alors qui t'as traumatisé ?…Non, non OK on n'en parle pas. Y a tout de même quelque chose Joe, c'est pas normal ton comportement ? T'as pas de petite amie Joe, t'es pas gay par hasard ?
Regarde tu pourrais sortir avec Sally, elle t'aime bien Sally, elle te prépare des sandwiches, te demande si elle peut te raccompagner, c'est une crème Joe … OK elle est un peu lente mais bon c'est pas facile pour elle non plus avec son frère et tout ça.
Paul m'avait déjà raconté ton histoire il y a huit ans. Mais j'avoue je l'avais complètement oublié, j'en ai entendu tellement d'autres que petit à petit, celle-ci, neurone après neurone elle a fini par lâcher-prise. C'est en allant à la bibliothèque que la personne de permanence m'a reparlé de toi, ça me disait bien quelque chose mais je suis un peu comme tes deux poissons rouge, oui oui je sais il y a une ordure qui les as tué, et bien je suis un peu comme eux j'ai une mémoire de cinq minutes. Elle avait les yeux qui pétillaient lorsqu'elle m'a raconté tes exploits. Sûr c'est une admiratrice. Les gens te respectent Joe, t'es pas obligé de faire tout ça.
Cette fois-ci promis ton histoire je ne l'oublierai pas, surtout le premier chapitre ou j'ai connu la terreur et le trente-huitième ou tu m'as fait bien rire avec l'histoire de ta mère à genoux dans la douche et ... Ok Ok je ne le crie pas sur les toits ça a dû être tellement humiliant pour toi ...
Je propagerai la nouvelle de bouche à oreille, que ton réseau d'admirateurs/trices augmente petit à petit.
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C'est décidé, je refuse de mettre les pieds en Nouvelle-Zélande ! Caryl Férey me l'avait fait rayer de mes futures destinations, Cleave a entériné le tout. C'est le syndicat d'initiative et l'office du tourisme qui doivent être content...

La Nouvelle-Zélande est peut-être la terre des moutons et des hobbits, mais je doute que cela soit celle de la tranquillité parce que la ville de Christchurch est connue pour son boucher... Pas celui qui vous découpe de bons morceaux de beefsteak, non, non, celui qui vous découpe, vous tue, vous torture... et plus si affinités.

Le boucher, c'est comme si le gentil Forest Gump se transformait tout à coup en Hannibal Lecter... Comme si le sérial-killer Hannibal se comportait, le jour, comme Forrest Gump.

Docteur Forrest et Mister Lecter ? Oui, quasi, sauf que notre Joe n'est pas un attardé, mais il joue bien le rôle !

Originalité ? Joe Middleton, le "boucher de Christchurch" (mais chut, personne le sait, sauf vous et lui) vous parle de sa vie, vous le suivez dans ses crimes, dans sa manière de mener tout le monde par le bout du nez en jouant à l'attardé mental qui passe ses journées à nettoyer les locaux de la police.

Joe contrôle tout, absolument tout de sa vie... Il a une mère un peu castratrice, mais pour le reste, il n'est pas devenu sérial-killer à cause de ses parents. Il nous répète même qu'il a de l'humanité.

Dès le départ, j'ai été happée par le récit, bien au chaud dans les pensées de notre Joe, je l'ai suivi dans ses meurtres, dans son travail et j'avoue, que oui, j'ai éprouvé de la sympathie pour Joe.

Pourtant, il ne tue pas des criminels comme Dexter, mais des femmes.

Jusqu'au jour où un meurtre est commis sur le même mode opératoire que les siens mais il sait bien que ce n'est pas lui…

Contrarié, il décide de mener sa propre enquête et c'est là que l'on se rend compte qu'il est plus malin que les flics. le récit prend une autre tournure, avant de changer encore de cap avec l'arrivée d'un nouveau personnage.

Oui, l'auteur nous rend Joe sympathique, la narration est agréable à lire, les pages défilent parce que nous aussi, on veut savoir QUI a tué cette femme. de plus, il y a des touches d'humour noir et grinçant qui m'ont fait sourire plusieurs fois (ok, très, très souvent, j'adore !).

Un seul passage m'a glacé les sangs : les hommes qui l'ont lu comprendront à quoi je veux faire allusion... J'avais mal pour Joe, bien que je sois une femme.

Ce qui m'a plu, en dehors du fait que notre homme joue les attardés mentaux à la perfection, se fondant dans les couloirs tout en gardant le contrôle sur les flics, c'est son côté machiavélique durant son enquête, son intelligence et la manière dont il se joue d'une autre personne.

La fin est magnifique... Je n'en dirai pas plus, mais elle a une morale aussi et cette leçon vaut bien un fromage, comme l'aurait dit Maître Corbeau.

Mon seul regret est de ne pas avoir eu plus de détails sur la scène que Joe avait surprise dans la douche de son père et j'aurais aimé avoir confirmation que le coupable qu'il a démasqué est bien le coupable... parce que de ce côté là, il manque quelques petites lignes de plus...

Pour le reste, dévoré en deux jours et demi à vitesse grand V ! Génialissime.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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C'est avec ce roman que Paul Cleave s'est fait connaitre. Et personnellement, c'est effectivement grâce à cet employé modèle que j'ai découvert cet auteur néo-zélandais.
Il faut dire que pour un premier roman, Paul Cleave frappe fort, très fort.
Le narrateur, c'est Joe. Joe travaille comme homme de ménage au commissariat de police de Christchurch. Tout le monde aime Joe, il est tellement gentil. Les inspecteurs en charge d'une enquête concernant un redoutable tueur en série lui parlent volontiers de leur travail, car il est tellement sympa, ce Joe.
Sauf que, voilà, Joe n'est pas si gentil que ça. Et sous ses airs niais, se cache un redoutable prédateur qui a bien l'intention de continuer à faire parler de lui.
J'aime beaucoup le style de l'auteur qui mêle humour féroce et descriptions au scalpel sans que cela ne devienne trop gore à mon gout. Et il faut dire qu'en plus, on ne devine pas du tout dans quelle direction il va nous emmener avec Joe. Oui, rien de convenu avec Paul Cleave, pour notre plus grand plaisir.
A l'issue de cette lecture, j'avoue que j'ai eu très envie de découvrir ce qu'il va advenir de Joe-le-lent , et comme je possède « Un prisonnier modèle » dans ma PAL, vous devinez ce qui va très prochainement se passer…



Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge Multi-Défis 2022
Lecteur Thématique Polar Mai 2022 : Auteurs océaniens
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Joe Middleton, tueur en série, est agent d'entretien au département de police de Christchurch en Nouvelle-Zélande. Se faire embaucher dans le commissariat lui a permis de suivre l'enquête à la source. Sept meurtres sont reprochés au Boucher de Christchurch, or Joe sait qu'un des sept cadavres n'est pas de lui. Il décide donc d'investiguer pour découvrir qui est son copycat.

Le cliché est dépoussiéré parce que Joe fait croire qu'il est débile alors qu'il promène tout le monde par la main. Avec ses manières de vieux garçon et ses réflexions quasi enfantines, voici un serial killer, détraqué et sans pitié, qui amuse tout en restant vraisemblable… J'ai réellement apprécié l'humour très noir du récit : tour à tour être attendri par la candeur du personnage, être dégouté par ses actes et sa façon, méthodique et froide, de les relater.

Roman à deux voix, majoritairement celle de Joe, mais aussi celle de Sally. Collègue de Joe, elle a perdu un frère attardé, c'est donc naturellement qu'elle tente de l'aider dans sa vie quotidienne. La différence de point de vue entre ces deux personnages est intéressante et subtile.

Mais le lecteur n'est pas au bout de ses surprises car survient un sacré retournement de situation : Joe est lui-même traqué par une femme qu'il était sur le point d'assassiner. le roman prend une toute autre tournure, évidemment !

La lecture d'« Un employé modèle » de Paul Cleave change les codes habituels du roman noir. L'intrigue est originale, les personnages sont étonnants, complexes et drôles. le récit souffre pourtant de quelques longueurs et la fin, peu crédible, m'a contrariée. Mais, au final, j'ai passé un très bon moment.
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Un employé modèle ? Peut-être pas... mais un polar bien sympathique, ça oui !

Enfin, sympathique, façon de parler, car il s'agit d'une histoire de serial-killer, racontée par le serial-killer lui-même, tuant comme d'autres jouent au golf, violent par maladresse et simple d'esprit quand ça l'arrange...

La perspective est originale donc, mais c'est surtout l'humour noir de l'auteur, et bien sûr de son employé modèle, qui fait la saveur de ce livre. À la fin du premier chapitre, j'avais très peur et un grand sourire, et je savais que j'allais aimer. Et j'ai aimé en effet, beaucoup, malgré parfois quelques longueurs et répétitions, tant l'ironie mordante et les rebondissements loufoques m'ont réjouie...

Comme le dirait Joe, c'est dommage pour tous ces gens morts, et aussi pour Cornichon, Jéhovah, les chats et tous les dommages collatéraux du parc... mais il fallait bien qu'il s'amuse un peu, non ? Et quoi de mieux pour ça que le shopping, le lancer de couteaux et les cafés empoisonnés ? Ou alors une enquête sur le meurtrier qui ose le copier ? Ne croyez pas que Joe soit fou, il a même de l'humanité... parfois... En tout cas, il reste toujours un employé modèle !
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Je retrouve la plume de Paul Cleave avec plaisir ainsi que son franc parler qui m'avait tant plu dans un père idéal.

Un employé modèle, nous permet de faire la connaissance de Joe, un serial-killer néo-zélandais. Il a réussi à se faire embaucher comme agent d'entretien au sein même du commissariat et suit l'enquête des meurtres qu'il commet avec intérêt. Seulement, quand on lui attribue un meurtre qu'il n'a pas commis, il se met en tête d'enquêter pour découvrir le meurtrier qui a tentait de l'imiter.

Le suspense est omniprésent du début à la fin et l'enquête passionnante et bien menée. Joe est l'anti-héros par excellence, celui que l'on adore détester. Il est aussi intelligent qu'il n'est pervers, autant vous dire que le niveau est très haut ! On arrive presque à lui trouver des circonstances atténuantes à cause de sa mère qui est à-elle-même un sacré personnage. C'est Sally qui m'a le plus plu, c'est quelqu'un d'extrêmement naïve mais finalement bien plus courageuse que le pense qu' premier abord. La fin est une vraie réussite, on sent que l'étau se resserre et j'ai beaucoup aimé ce dénouement.

Une nouvelle fois, c'est une description peu reluisante de Christchurst qui nous est présenté par Paul Cleave. Meurtres, prostitutions, cambriolages, drogue… bref ça ne donne pas envie de réserver son billet d'avion.

Pour cette deuxième lecture de l'auteur, je suis vraiment conquise et je lirai avec plaisir les autres romans de l'auteur.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Question humour noir, c'est l'apothéose de ce que j'ai lu jusqu'à maintenant. le narrateur principal est un tueur en série. Pas très engageant ? le piment arrive lorsqu'il nous raconte que pour mieux savoir où en est l'enquête, et pourquoi pas de la modifier, sur le boucher de christchurch, eh bien cela a été de se faire embaucher comme homme de ménage un peu simplet au commissariat lui-même. Ses meilleurs amis sont ses deux poissons rouge Cornichon et Jéhovah. Dans les parages, sa collègue qui reporte sur lui l'affectation qu'elle avait sur son frère handicapé mental. Sa mère possessive qu'il aime et qu'il a envie de tuer. Un roman qui va de rebondissements en rebondissements sans temps mort. Pas politiquement correct, mais si les gens mettaient, comme lui, en pratique leurs fantasmes, ils ne seraient pas ennuyés par des rêves et cauchemars. Merci missmilko1 qui, par sa critique, m'a donné envie de lire ce polar néo-zélandais jubilatoire.
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