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Gallimard (01/01/1976)
3.36/5   22 notes
Résumé :
Le personnage de Fanny Hill, est largement inspiré de la vie Fanny Murray, prostituée de 17 ans et diablesse très appréciée des aristocrates londoniens de l’époque.
Sous la plume de Cleland, Fanny raconte dans deux longues lettres sa vie misérable à la campagne, son arrivée sans un sou à Londres, son initiation à la prostitution en maison close, puis sa spécialisation dans les orgies les plus excessives. Cette pure jeune fille, maîtrise vite le métier, sait t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique

Mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir / John Cleland (1709-1789)
À l'époque, vers 1740, où se déroule cette histoire, les rues de Londres étaient, le soir, pleines de filous et de filles. La dépravation des Londoniens était à son comble. Les fins repas anglais qui pouvaient durer quatre heures ne manquaient pas de se conclure par des parties fines qu'a narrées aussi Casanova dans ses mémoires, des parties qui furent souvent de véritables orgies. Quant à Cleland, l'auteur, il avait durant sa jeunesse, connu des prostituées qui, un masque sur le visage, parcouraient les rues de Londres en voiture à cheval et se montraient nues aux fenêtres. Il fréquenta les bals et errait volontiers dans les rues populeuses, observant les moeurs des citoyens. Plus tard, accablé de dettes, John Cleland fut emprisonné et c'est, pour se libérer, que sur la proposition d'un éditeur il écrivit les Mémoires de Fanny Hill, un ouvrage qui parut vers 1750.
C'est sous la forme de missives adressées à une dame que Fanny confesse ses aventures. Née de parents pauvres dans un petit village, Fanny se retrouva orpheline à l'âge de 15 ans et est secourue par une jeune femme. Esther Davis, c'est son nom, l'emmène à Londres avec elle afin de la placer dans une famille. Finalement elle se retrouve à la rue et est prise en main par une mère abbesse, Mistress Brown. Son éducation est confiée à Miss Phoebe qui l'invite dans sa chambre afin de la mieux connaître.
On devine la suite : « Ma gorge naissante, ferme et polie, irritant de plus en plus ses désirs, l'amusèrent un moment, puis Phoebe porta la main sur cette imperceptible trace, ce jeune et soyeux duvet éclos depuis quelques mois et qui promettait d'ombrager un jour le doux siège des plus délicieuses sensations, mais qui jusqu'alors avait été le séjour de la plus insensible innocence. » Et plus loin : « Pendant la chaleur de l'action, glissant ma main sous ma chemise, j'enflammai le point central de ma sensibilité et je tombai tout à coup dans cette délicieuse extase où la nature, accablée de plaisir, semble se confondre et s'anéantir. »
Plus tard, en privé, elle fait la connaissance de Charles, un jeune client novice dont elle tombe follement amoureuse : « Je lui donnai, pour le rassurer, deux ou trois petits coups sous le menton et lui demandai s'il avait peur des dames. En même temps je me saisis d'une de ses mains, que je serrai contre mes seins qui tressaillaient et s'élevaient comme s'ils eussent recherché ses attouchements. Ils étaient maintenant bien remplis et ferme en chair. Bientôt, tous les feux de la nature étincelèrent dans ses yeux ; ses joues s'enluminèrent du plus beau vermillon. La joie, le ravissement et la pudeur le rendirent muet ; mais la vivacité de ses regards et son émotion parlèrent assez pour m'apprendre que je n'avais pas perdu mon étalage ; mes lèvres, que je lui présentai de façon qu'il ne pût éviter de les baiser le fascinèrent, l'enflammèrent et l'enhardirent… C'était une scène bien douce pour moi de voir avec quels transports il me remerciait de l'avoir initié à de si agréables mystères. »
On admirera le style hautement métaphorique de Cleland pour aborder des phases qui pourrait mener à l'usage d'un langage banal et vulgaire lorsque Charles se remet de ses émotions et souhaite récidiver : « Son phénix étant ressuscité se percha au centre de la forêt enchantée qui décore de ses ombrages la régions des béatitudes. »
Dans une seconde lettre, la confession de Fanny se poursuit pour évoquer son nouveau statut : de prêtresse privée de Vénus elle devient fille publique et il allait falloir se perfectionner en conséquence pour aborder mille et une situations différentes. Elle prend demeure dans la maison de Miss Cole, une dame de maison très professionnelle : « Bref, c'était la maison galante de la ville la plus sûre, la mieux tenue et, en même temps, la plus confortable ; tout y était conduit de telle sorte que la décence ne gênât en rien les plaisirs les plus libertins, et, dans la pratique de ces plaisirs, les familiers de la maison d'élite avaient trouvé le secret si rare et si difficile de concilier les raffinements du goût et de la délicatesse avec les exercices de la sensualité la plus franche et la plus prononcée. »
Dans ce haut lieu de la sensualité, elle vit des expériences nouvelles, notamment des scènes où chacune des filles à tour de rôle doit se soumettre à la discrétion d'un amant et conjointement à celle de l'assemblée des copines. Quand vient son tour : « Je n'avais point abandonné tellement la pudeur naturelle, que je ne souffrisse une horrible confusion de me voir dans cet état ; mais la bande joyeuse m'entoura et, me comblant de mille politesses et de témoignages d'admiration, ne me donna pas le temps d'y réfléchir beaucoup ; j'étais trop orgueilleuse, d'ailleurs, d'avoir été honorée de l'approbation des connaisseurs. »
de toutes ces expériences, Fanny conclut avec philosophie qu'une fausse vertu (car il lui arrive d'en montrer à l'occasion quand elle refuse l'accès à l'antre des voluptés à un goujat !) est plus capable de résistance qu'une modestie réelle. Et aussi que lorsqu'une femme s'émancipe, il n'y a point de degrés dans la licence qu'elle ne soit capable de franchir pour atteindre le port de Cythère. Et enfin, la tempérance élève les hommes au dessus des passions, l'intempérance les y asservit.
Fanny a 19 ans lorsqu'elle quitte la vénérable Miss Cole. Elle est belle, elle est riche, car elle a hérité d'une de ses vieux clients pour qui elle avait quelques privautés. Et c'est alors que le hasard lui fait revoir son amour d'antan, Charles… :
« « Aussitôt que nous nous trouvâmes ensemble dans la chambre, laissés à nous-mêmes, la vue du lit qui me rappelait nos premiers plaisirs et la pensée que j'allais dans un instant le partager avec le cher possesseur de mon coeur vierge m'émurent si fortement que je fus obligé de m'appuyer sur Charles. (…) Mais à présent la vraie passion, la passion épurante, avait repris possession de moi, avec tout son cortège de symptômes: une douce sensibilité, une timidité tendre, des élans d'amour tempérés de réserve et de modestie. (…) En un mot, une véritable vierge en face du lit nuptial n'eût pas plus rougi dans son innocence que je ne le faisais dans le sentiment de ma culpabilité, et réellement j'aimais Charles avec trop de sincérité pour ne pas sentir amèrement que je ne le méritais pas. »

Un grand classique de la littérature érotique ! le personnage de Fanny Hill est en vérité inspiré d'une certaine Fanny Murray, prostituée de 17 ans qui était l'idole des aristocrates londoniens tant son zèle à l'ouvrage forçait l'admiration et la consacrait et de loin comme la meilleure ouvrière de toutes les maisons britanniques. John Cleland en a fait l'héroïne de son roman et sous sa plume, elle conte ses expériences depuis son arrivée dans Londres jusqu'à son initiation puis sa spécialisation dans les orgies les plus perverses et licencieuses. Elle n'hésite pas à délivrer des conseils sur la meilleure façon de procéder dans une maison de plaisir. Rappelons qu'il a fallu attendre 1963 pour que la publication en Grande Bretagne soit autorisée de ce texte considéré aujourd'hui comme le plus grand livre érotique anglais de l'âge d'or du libertinage.
En bref ce livre est magnifiquement écrit dans un style superbe, jamais vulgaire ni grossier et la lecture en est fort plaisante.
À noter que le texte de Cleland est précédé dans cette version Kindle d'une introduction de plus de 100 pages de Guillaume Apollinaire qui nous éclaire sur le fonctionnement des maisons de tolérance à Londres au XVIIIe siècle en se basant sur les célèbres écrits de Casanova.


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En lisant l'arrière du livre (on commence où on veut, après tout), on pourrait croire que l'on va lire tout un récit érotique, plus long que ceux insérés dans les magazines placés en hauteur dans les librairies.

Je vous en prie, refermez vos bouches béantes, posez vos deux mains sur la table et ouvrez grands vos esgourdes (et vos jambes ensuite si ça vous chante, tout cela ne nous regarde pas).

Avant d'entrer dans le vif du sujet, si je puis me permettre, nous avons plus de 100 pages (sur 220) d'introduction aux mémoires de cette Fanny Hill…

Oui, ça donne les plus longs préliminaires de l'histoire du livre érotique, sans aucun doute !

J'en entends déjà certain(e)s murmurer "On n'a qu'à les sauter et aller de suite au Saint-Graal" et il est vrai qu'il serait tentant de les balancer et d'entrer de suite dans le vif du sujet.

Il n'est sans doute pas conseillé de commencer l'ascension du Mont de Vénus de suite car cette longue introduction de Guillaume Apollinaire nous éclaire, en partie, sur le fonctionnement des bordels londoniens à l'époque du 18ème siècle (années 1700 pour les ignares) en se basant sur les écrits du sieur Casanova, excusez du peu.

Avec un style empesé, lourd et fastidieux, l'introduction nous contera des tas de petites histoires de bordels (appelés sérails), mais aussi des tas de petites mésaventures arrivées à des jeunes filles qui, après avoir été grugées, finirent dans la profession de putes ensuite car une fois que la dèche fut venue, elles n'avaient pas d'autres solutions pour subvenir à leur besoin.

C'est long, je l'avoue, assez fastidieux par moment car écrit d'une manière que n'avons pas l'habitude de lire, les tournures de phrases n'étant pas celles auxquelles nous sommes habités, sans compter que nous avons aussi de longues énumérations de tarifs en tout genre, le tout sans que des mots grivois soient écrits puisque tout est suggéré.

Enfin, certaines choses apprises dans cette longue mise en bouche pourraient vous donner matière de discussions au prochain repas familial…

De plus, ces longs préliminaires vous préparent bien à l'arrivée du gros morceau que John Cleland, l'auteur, va vous proposer. On peut dire que ces préliminaires vous passent la vaseline en plus de préparer à l'arriver de la pièce principale.

Vous ne pourrez pas dire que vous n'aviez pas été prévenu des moeurs dissolues de certains, du manque d'hygiène et des orgies sexuelles qui avaient lieu dans ces maisons closes.

Last but not least, après deux longues lettres de Fanny Hill, nous arrivons dans le saint des seins ! Ou dans le sein des saints… car la petiote va nous raconter son arrivée en ville après le décès de ses parents et sa découvert du corps humain féminin et surtout masculin.

Ne cherchez pas des mots grivois dans ses récits, ni même des mots ordinaires comme "sexe, pénis, verge, vagin, fesses, testicules, éjaculer, sperme, forniquer, baiser,… " car tout est sous forme de métaphore et à vous d'imaginer ce que l'on sous-entend comme partie du corps ou comme besogne par ces jolies phrases.

En 2017, c'est sans doute trop gentillet que pour nous faire rougir ou nous émoustiller (quoique…), mais à l'époque, ce texte était jugé sulfureux et fut interdit de publication en Grande-Bretagne jusqu'en 1963.

Un comble alors qu'on parlait de ce qu'il se passait chez eux, dans leurs bordels, avec leurs péripatéticiennes, et que c'était leurs moeurs dissolues qui y étaient décrites !

Ceci expliquant peut-être cela… Il n'est jamais agréable que le monde sache les horreurs qui se commettaient à cette époque chez les très distingués anglais. Shocking !

Une lecture plaisante à partir de la page 100, instructive dans ses premières pages (50) et redondante et laborieuse entre la page 50 et la 100.

À lire afin de savoir comment vivait la société en ces temps là… ou pour mettre à jour son catalogue de métaphores sexuelles et pouvoir en parler devant les enfants sans dire que l'on a envie de faire une petite lessive. Zut, monsieur l'a faite à la main !!

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Livre ô combien osé pour le siècle qui l'a vu naître mais ô combien juste insolent pour notre époque.Ouvrage qui se lit très vite,ou il n'y a pas de suspens,juste des descriptions un peu osées de l'éducation sexuelle d'une jeune fille.
La télévision et internet feront sans doute plus de dégâts que la lecture de ce roman.
Laissez-vous séduire et lisez-le.
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Fanny Hill vient de perdre ses parents. Seule, elle n'a pas d'autres choix que de monter à Londres pour s'en sortir. Mais une fois sur place, la personne qui s'était chargée de l'aider la laisse en plan. Livrée à elle-même, elle va tomber dans les griffes d'une vieille maquerelle et deviendra une prostituée de luxe, d'abord privée, puis publique, le tout pour assurer sa survie dans cette grande ville. Dans deux longues lettres, elle raconte sa vie à Londres, entre plaisir et intrigues...

L'histoire ne commence pas directement avec Fanny Hill, mais par une introduction de 179 pages, soit la moitié du roman, de Guillaume Apollinaire sur Londres et ses bordels au XVIIIè siècle, se basant sur les écrits de Casanova. C'est une longue introduction qui permet de saisir la situation dans laquelle nous plonge John Cleland aux côtés de notre héroïne, et dans quel monde elle évolue. C'est donc très intéressant et c'est un point que l'on ne peut sauter, tant elle nous prépare à ce qui va suivre !

L'introduction lue, nous passons aux deux longues lettres de Fanny, relatant comment elle a quitté sa campagne natale, s'est faite dépucelée. Puis enfin comment elle en est venue à se prostituer, d'abord auprès d'un homme, puis devenir ensuite une prostituée de luxe "publique", vendant ses charmes à des jeunes hommes triés sur le volet. Bien sûr, Fanny Hill prend du plaisir à tout ceci et a accepté la situation en toute connaissance de cause - le consentement du personnage est un point assez intéressant. Elle aurait pu se trouver un petit travail, dame de compagnie, faire du ménage... Elle s'est pourtant tournée vers un métier qui demande du courage, un métier pas facile où elle aurait pu tomber sur bien pire que la vieille maquerelle peu scrupuleuse, tout en gardant la tête haute.
Ce sont deux lettres avec de belles tournures de phrases, au vocabulaire soutenu, et exempt de toute vulgarité.

C'est un classique de la littérature érotique qui a été interdit en 1749, soit un an après sa publication... en Angleterre ! Et jusqu'à récemment, à Singapour. Et pourtant, pour l'Angleterre, c'est assez surprenant puisque si on se fie à l'introduction de Guillaume Apollinaire, les bordels étaient légions, et sous différentes formes !

En bref, Mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir est un petit classique, que l'on préféra plus pour comprendre les moeurs de nos voisins outre-manche avec l'introduction bien fournie de Guillaume Apollinaire que pour son côté érotique. Cette nouvelle édition est à mettre sous le sapin des lecteurs avertis !
Lien : http://onceuponatime.ek.la/m..
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D'accord, c'est un classique de la littérature érotique de par sa primauté en langue anglaise. Certes, il date du 18e siècle et est en cela novateur et moderne. Oui, Itziar Ziga en fait l'éloge dans son essai « Devenir chienne » (c'est ce qui m'a encouragée à lire ce roman). Cependant, avec le temps, il y a des petites choses qui coincent aux entournures… les passages homophobes, les scènes de viol dans laquelle l'héroïne prend finalement du plaisir… Mouais...
D'autre part, je n'ai pas pris un plaisir extraordinaire à lire ce livre; pas franchement excitant et limite ennuyeux de par la répétition de scènes sexuelles d'un sage classicisme.
Pas ma tasse de thé.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Son phénix étant ressuscité se percha au centre de la forêt enchantée qui décore de ses ombrages la région des béatitudes. Je sentis derechef une émotion si vive qu'il n'y avait que la pluie salutaire dont la nature bienfaisante arrose ces climats favorisés qui pût me sauver de l'embrasement.
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(p. 308)

Aussitôt que nous nous trouvâmes ensemble dans la chambre, laissés à nous-mêmes, la vue du lit qui me rappelait nos premiers plaisirs et la pensée que j’allais dans un instant le partager avec le cher possesseur de mon cœur vierge m’émurent si fortement que je fus obligé de m’appuyer sur Charles. (…) Mais à présent la vraie passion, la passion épurante, avait repris possession de moi, avec tout son cortège de symptômes: une douce sensibilité, une timidité tendre, des élans d’amour tempérés de réserve et de modestie. (…) En un mot, une véritable vierge en face du lit nuptial n’eût pas plus rougi dans son innocence que je ne le faisais dans le sentiment de ma culpabilité, et réellement j’aimais Charles avec trop de sincérité pour ne pas sentir amèrement que je ne le méritais pas.
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Je m'éveillai avec cette inquiétude et mon premier soin fut un examen sérieux de la partie offensée. Mais quelle fut ma joie lorsque j'eus reconnu que ni le duvet, ni l'intérieur même n'offraient aucun vestige des assauts qui s'y étaient donnés la veille, quoique la chaleur naturelle du bain en eût dû élargir les parois.
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Je m'avisai enfin de caresser et presser les tendres globules de ce réservoir du nectar radical. Ce magique attouchement eut son effet instantané : je sentis aussitôt les symptômes de cette douce agonie, de cette crise de dissolution où le plaisir meurt par le plaisir, et je me noyai dans des flots de délices.
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Nous nous rendions les unes aux autres des visites de cérémonie, et nous singions, d'aussi près qu'il nous fût possible, toutes les misères, toutes les folies, toutes les impertinences des femmes de qualité, qui ne savent comment gaspiller leur temps, sans que jamais leur petite tête puisse comprendre à quel point est sotte, ridicule, insipide et nulle, la vie qu'elles mènent généralement : elles auraient bien raison, en effet, d'appeler les hommes leurs tyrans, s'ils les condamnaient à cette existence !
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