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Critique de Nadael


Du vert bouteille au rouge flamboyant, du bleu azur au brun intense, les couleurs éclatent sur chaque page dont certaines s'enchevêtrent dans de savants motifs rappelant les tissus et autres broderies slaves.
Voici un album immense par sa taille et sa qualité. le travail de Paul Echegoyen sur l'illustration et l'adaptation de Claude Clément du conte d'origine russe mettant en scène la cruelle et abominable Babayaga, sorcière mangeuse d'enfants, sont vraiment aboutis.
On entrevoit la conteuse à travers l'écriture de l'auteure ; descriptions détaillées, dialogues ciselés et percutants, une atmosphère un brin angoissante, et une certaine connivence avec le lecteur.
Mais venons-en à l'histoire. Vassilissa, une adorable petite fille aux longs cheveux d'or vit avec son père qui l'adore et sa belle-mère qui la déteste. Profitant un jour de l'absence de son mari, la marâtre envoie la fillette chercher du fil et une aiguille chez sa soeur qui n'est autre que Babayaga.
Vassilissa part donc à la rencontre de l'ogresse, accompagnée de sa poupée de chiffon, un précieux souvenir de sa maman. Malgré sa douceur, la petite fille n'est pas dupe. Avant de s'enfoncer dans la forêt, elle se rend chez sa marraine pour recevoir quelques conseils.
Courageuse et généreuse, Vassilissa affrontera la sorcière en usant de ruse. L'isba aux pieds de poules, les chiens féroces, le chat griffu-moustachu, les crânes aux yeux rouges, le haut portail fait en ossements humains et le grand bouleau qui se dresse fièrement ne l'empêcheront pas d'arriver à ses fins.
Vassilissa est un personnage attachant. le ton donné au texte est juste. le conte original n'est pas dénaturé. L'onirisme des dessins nous emporte. Un sublime album. Un coup de coeur, forcément.

Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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