Mission gravité

Mission gravité .

Oui ! je sais : 1954 avec la poussière ...

Ce n'est pas parce que les éditeurs laissent dans les limbes d'excellents textes que je n'ai pas le droit de les relire et de les commenter !! ...
Attention zone de grande ( très grande ! ) gravité ...
C'est un roman qui est fait d'une bonne glaise assez calcaire et collante .. un peu comme en champagne pouilleuse avec cette glaise argileuse qui colle presque autant que le chewing-gum ...

Donc c'est un roman qui colle aux pattes et comme la glaise de champagne donne un arome de terre incomparable aux vins champagnisés et aux champagnes ..
Et bien là : c'est un peu pareil .. :
Ce roman est façonné et aromatisé par la gravité .. mais l'arôme reste très accentué ... pesamment perceptible et c'est vrai que cela peut peser sur les épaules du lecteur car tout le monde n'est pas capable d'encaisser tous ces « G « .. sourires ) !
Pourtant quel amateur de space opéra n'a jamais rêvé de se balader sur une planète à forte gravité en compagnie d'extraterrestres intéressants aux capacités physiques redoutables bien que tout petits et extraplats mais pas raplapla hum ! ...

Le style est de qualité même si une partie du vocabulaire est ponctuellement un rien rétro ...
La lecture de ce roman et très gratifiante car la caractérisation et l'immersion dans cet univers sont intensément réussies et de ce fait la hard science est incomparablement digeste ...
Une sonde humaine est échouée à l'équateur ...
Elle est irrécupérable ou presque à cause de la gravité ...

La collaboration des habitants locaux de ce monde est indispensable et c'est une sympathique découverte réciproque que cela suppose car d'énormes différences physiologiques et culturelles séparent les protagonistes ..
La civilisation locale est moins développée technologiquement ..

Une fois que le lecteur a endossé son équipement anti gravité la ballade devient aussi fascinante que sympathique ...

Un must pour les amateurs qui est parfaitement adapté à une lecture CONTEMPORAINE et cela sans l'ombre d'un doute ..

Les terriens ont perdu un couteux vaisseau d'étude , naufragé sur la planète géante Mesklin à la gravité extrême ce qui interdit une mission de sauvetage . Une alliance est passée avec une race autochtone (des sortes de limaces de 40cm) adaptée à ces conditions extrême . le roman est le récit de l'expédition de sauvetage . On a affaire ici à de la hard-science et les explications techniques , physiques et chimiques occupent une bonne part du bouquin , ce qui le rend un peu lourd (vu le sujet c'est normal) par ailleurs l'anthropomorphisme est très marqué par rapport à une espèce et un environnement aussi différent du nôtre. Cependant les péripéties du voyage donnent un peu de vie à l'ensemble.

Un must pour tout fan de Hard SF, ceux qui aiment avant tout les idées excellentes, foisonnantes et bien exploitées.

(La seule raison pour les 4.5 étoiles et pas 5 est le style quelque peu daté - ou serait-ce la traduction?. )

Il s'agit ici d'une planète gigantesque à très forte gravité, tournant si vite sur elle-même (18 minutes seulement pour une rotation complète/un cycle jour-nuit), qu'elle en est déformée, plus ellipsoïde que sphère, ceci provoquant un énorme différence de gravité entre l'équateur (3 gravités terrestres) et les pôles (plusieurs centaines de gravités terrestre).
Les humains doivent récupérer un vaisseau à eux coincé au pôle, et comme il s'en tirent déjà très mal à l'équateur, c'est le capitaine d'un "bateau" d'indigènes voguant sur les océans de méthane qu'ils ont contacté, qui va se charger du voyage sous ce gradient de gravité démesuré, non sans une idée derrière la tête.

En communication constante avec les humains (surtout un), ils vont rencontrer divers problèmes dans leur progression, dus parfois à leur psychologie et morphologie particulière (sorte de mille-pattes de 40cm à la carapace plus dure que nos métaux, ils vivent sous plusieurs centaines de g là où les objets tombent de manière destructrice si vite qu'on ne les voit pas passer), et souvent à la planète elle-même : sa chimie différente de la nôtre, sa faune et sa flore en découlant, sa géographie et sa géologie particulière, ses autres indigènes inconnus, et tout un tas d'obstacles toujours surmontés avec l'intelligence et l'imagination de l'auteur. Jusqu'au final qui vous arrachera un pincement et un frisson, à bord du Bree...

Le rythme est toujours soutenu, il y a des idées régulièrement, et même si la construction problème à résoudre/solution pourrait paraître répétitive, on se prend toujours au jeu et on n'est jamais déçu des suprises, tout en en apprenant chaque fois plus sur cette planète (et ses habitants) extrêmement bien imaginée et exploitée, où tout se tient. Et dire que ce tour de force date de 1954...

Plutôt fan de hard SF, c'est un ouvrage que je voulais lire depuis longtemps. Assez fastidieux à lire par moment du fait des innombrables explications techniques, mais les aventures de Barlennan et son équipage restent tout de même passionnantes. Je regrette tout de même que pour des nécessités narratives, les personnages principaux (extra-terrestres) soient dotés de caractéristiques et d'une intelligence très proches de celles des humains. Une critique mineure malgré tout pour un livre que je recommande sans trop d'hésitation si l'on n'est pas repoussé par les aspects très scientifico-techniques.

Bof, bof ! Je n'ai pas était convaincu par cette lecture. J'ai lu, en gros, 45 % du livre. Et, ce que j'ai lu, ne m'a pas donné l'envie de continuer. Je n'ai pas réussi à le terminer.