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EAN : 9782952920001
Editions de la rue Nantaise (01/09/2007)
3/5   1 notes
Résumé :
Ecrites alors que l'auteur était étudiant en philosophie, à Rennes, ces cinq nouvelles parlent de solitude, de lâcheté, d'aventures, d'amours éperdues, de folie(s), d'épreuves fantastiques et de séminaires d'entreprises.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les nouvelles, c'est court et rapide, l'auteur nous entraîne en quelques paragraphes dans son imaginaire. On les lit à l'envie, l'une derrière l'autre ou de façon aléatoire en suivant le fil conducteur s'il en est.
J'ai lu « Au paradis sans préavis » de Cyrille Cléran grâce au blog des agents littéraires et aux Editions de la rue nantaise. C'est un recueil de cinq nouvelles au format cahier d'écolier de moins de 100 pages. Avec ce recueil, Cyrille Cléran décortique les états d'âme de cinq hommes.
- la peur de la paternité pour « En allant voir la mer »
- la hantise d'être indigne du grand amour pour « L'amoureux fou »
- les délires d'un collectionneur fou dans « La cinquième roue du carrosse »
- le fantasme du survivant dans « Oncle Henry »
- les résolutions tardives d'un poivrot dans « Au paradis sans préavis » qui donne son titre au recueil
Cyrille Cléran montre combien la vie de ces hommes est influencée par leurs peurs, fantasmes, hantises et délires secrets. Chaque portrait nous entraîne avec constance dans une atmosphère qui tient aussi bien du machisme, de l'énigme, de la fable ou du récit d'aventure. Ces nouvelles courtes sont des pensées plus profondes qu'on ne le pense lorsqu'elles montrent, avec le ton nonchalant de l'auteur, ce qui stimule réellement la vie de ces hommes.
Le style est plaisant, les phrases sont fluides, les personnages typés. J'ai appris des nouveaux mots : « apostasier » par exemple ce qui signifie perdre sa foi religieuse. Angelino Göthperz, le personnage de « la cinquième roue du carrosse » fait des apparitions surprises dans les autres nouvelles. Heureusement pour lui d'ailleurs vu la finalité de la quatrième nouvelle ! Mais bon s'il était parti pêcher en montagne, il n'y aurait pas eu meurtre….
Emue par les deux premières nouvelles, entraînée par la quatrième, j'ai trouvé la nouvelle centrale carrément hermétique à la première lecture mais peut-être n'étais-je pas dans un bon jour. Et je n'ai pas toujours été perméable à toutes les interrogations masturbatoires de ces hommes. Mais ce recueil est une façon particulièrement ludique d'aborder le fonctionnement de l'univers masculin. Sentiment mitigé donc.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ma vie se résume à une succession de pérégrinations. Toujours en voiture : j’ai horreur de l’avion parce qu’on ne peut pas s’arrêter à l’endroit de son choix et rien qu’à l’idée d’enfiler un parachute en toute urgence, je sue. Le train est lui aussi d’une tristesse épouvantable, principalement à cause de la promiscuité : du reste, mon amour immodéré, hystérique, absolu et inexpugnable pour tout ce qui possède quatre roues (vous ai-je parlé de ma passion pour les bagnoles ?) est si enivrant, si jouissif, si massif que si j’avais la chance de mourir derrière mon volant comme James Dean, plutôt que dans un lit d’hôpital qui pue la vieille pisse et l’aigreur, je serai la plus béate des créatures.
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Mademoiselle Liatta, bibliothécaire au Centre Culturel de Montruggi, que j’avais été consulter, portait des lunettes. Elle était assise derrière un bureau austère et poinçonnait des fiches. Ses mains menues en disaient long sur son amour des livres. Elle les empilait avec douceur et fermeté comme une institutrice qui met ses élèves en rang. Elle caressait les livres nouvellement couverts comme pour en enlever la poussière, comme un dernier contact avant de les mettre en sommeil.
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Lou avait besoin d'être rassuré, de se nettoyer le coeur, de se purger de ces incertitudes qui certes, comme des piments de Cayenne, relèvent les plats lorsqu'ils sont utilisés avec modération, mais brûlent le ventre à petit feu dès que les doses augmentent.
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Certain matin, on se découvre éternel.
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