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Il s'agit ici d'un recueil de vingt nouvelles, au postulat de départ des plus originaux. Plusieurs auteurs se sont ainsi réunis pour rendre hommage au mythique groupe The Clash. Chaque nouvelle portera le titre de l'une de leurs chansons. J'ai trouvé que cela sortait des sentiers battus et que cela octroyait un charme spécial à ce recueil.

Et pourtant, j'avoue ressortir quelque peu mitigée. L'inégalité dans les récits proposés m'a posée un réel problème. En effet, si j'ai trouvé certaines nouvelles très réussies, ce ne fut pas le cas pour chacune d'entre elles. Parfois, je m'y suis perdue, j'avoue, ne sachant ni le but du récit ni dans quelle direction l'auteur a voulu m'emmener, et ayant ainsi une impression de désordre et d'incompréhension pour certaines. J'ai parfois l'impression d'être passée à côté.

Malgré tout, certaines nouvelles m'ont tout simplement charmée et conquise. J'ai trouvé que celle de Caryl Férey était très originale, prise sous une autre perspective. J'ai également été séduite par la nouvelle de Jean-Philippe Blondel, dont j'ai découvert sa plume et son talent de conteur tout récemment, avec son roman « La grande escapade », l'un de mes coups de coeur de cette rentrée littéraire.

C'est donc une belle découverte même si la déception a pointé le bout de son nez pour certains récits que j'ai trouvé décousus et parfois même dépourvus de sens. Malgré tout, avec ce large panel de récits, vous trouverez à coup sûr votre bonheur.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Lire des nouvelles, voilà un petit plaisir que je ne m'étais pas accordé depuis longtemps. Alors si en plus, elles sont en rapport avec la musique, c'est proprement irrésistible.

J'avais seulement oublié que dans un recueil de nouvelles, et à plus forte raison quand il s'agit d'un collectif, le niveau de satisfaction est inégal selon les auteurs, les styles, les nouvelles... Je ne vais donc pas vous parler des nouvelles qui ne m'ont pas touchée, mais uniquement de celles qui m'ont plu, qui m'ont touchée. .
🎸 𝘞𝘰𝘳𝘬𝘪𝘯𝘨 𝘧𝘰𝘳 𝘵𝘩𝘦 𝘊𝘭𝘢𝘮𝘥𝘰𝘸𝘯 de José-Louis Bocquet où avancer dans un concert des Clash revient à lutter contre un chagrin d'amour et à se sentir vivant malgré tout. .
🎸 𝘐'𝘮 𝘕𝘰𝘵 𝘋𝘰𝘸𝘯 de Christian Roux où des cinquantenaires réunis pour l'anniversaire surprise d'un d'entre eux regardent avec nostalgie (ou pas) vers leur jeunesse. .
🎸 𝘛𝘳𝘢𝘪𝘯 𝘪𝘯 𝘝𝘢𝘪𝘯 de Jean-Luc Manet qui raconte la fin particulièrement douloureuse d'un amour de jeunesse.
.
🎵 Et bien entendu il y a le somptueux texte Près de la rivière de Jean-Philippe Blondel qui m'a rappelé pourquoi je suis tombée amoureuse de certains des romans de l'auteur, tellement il sait faire ressortir la poésie présente dans chaque relation, chaque attachement, et ciseler des phrases d'une beauté toute en simplicité.
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London Calling faisant partie de mon top 10 musical, j'ai eu assez rapidement envie de découvrir ce recueil de nouvelles qui en est inspiré. Ce fut ainsi l'occasion d'en effectuer une lecture sonore ma foi fort sympathique, puisque j'ai réécouté chaque morceau au moment de la nouvelle concernée.

Selon les auteurs, deux possibilités : un récit imaginé à partir d'un titre et/ou de paroles ; une tranche de vie personnelle racontée en lien avec sa propre expérience du groupe. Selon les auteurs, j'ai franchement apprécié, ou non, les récits présentés. Quand j'ai franchement apprécié, c'est autant en raison du rythme narratif et du style proposés collant bien à la rythmique musicale originale, que de l'intrigue choisie, collant tout aussi bien à l'univers que le groupe anglais nous livre dans son album devenu désormais un classique rock. Quand j'ai été un peu moins conquise, c'est surtout en raison d'un style duquel je me suis sentie tout simplement moins réceptive.

Dans tous les cas, j'ai ressenti – et c'est ce qui fait finalement le plus le charme de ce recueil – tout ce que, émotionnellement, pour chaque auteur, représentait/représente The Clash, et plus particulièrement London Calling, et ce malgré les diverses expériences et années présentées.

Je remercie NetGalley et les éditions Buchet-Chastel de m'avoir permis de lire cet ouvrage qui fut une belle découverte, notamment en termes d'auteurs français qui m'étaient complètement inconnus au bataillon.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Plus de 30 ans ont passé depuis la sortie du mythique album des Clash. 19 auteurs ont joué le jeu et repris à leur actif chacun des 19 morceaux du disque. Nous redécouvrons donc la playlist tant écoutée (pour ma part), sous un angle plus littéraire cette fois, avec quelques notes en toile de fond.

Des mises en scène de la bande à Joe Strummer, des interviews fictives, des histoires de gosses qui découvrent les Clash, ou celle des plus vieux qui se souviennent. Pour certains, le titre n'est qu'un prétexte à broder une histoire, à faire un intervenir les musiciens, d'autres cherchent davantage à illustrer le morceau en tant que tel. Certains prennent de la distance quand d'autres plongent tête baissée dans les souvenirs et ces morceaux qui remuent la tête et les tripes. Chacun à sa manière célèbre les Clash, entre esprit pudique et écriture explosive. L'on retrouve alors Joe Strummer, son charisme et ses humeurs, le groupe, les prises de bec, les influences musicales et littéraires, leur engagement politique et social.

Un bel hommage plaisant à lire, même si l'on peut parfois regretter quelques inégalités entre les textes (j'ai parfois eu le sentiment que les auteurs n'avaient pas nécessairement obtenu le morceau désiré pour leur nouvelle et brodaient un peu pour la forme...).

A lire en réécoutant le disque, et à parcourir aussi pour les illustrations de Serge Clerc, chouettes dessins tirés de sa bande dessinée dédiée aux Clash "The Clash, le dernier gang de la ville", parue dans la revue Metal Hurlant en 1980.
Lien : http://casentlebook.blogspot..
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Je remercie les éditions Buchet Chastel et Net Galley pour leur confiance qui me permet de découvrir cette réédition en avant-première (sortie le 19 septembre).

Le bouquin s'ouvre sur une préface d'Antoine de Caunes qui nous livre une anecdote très rock'n roll sur les Clash. Et vous parle de l'album London Calling mieux que je pourrai le faire, c'est donc bien volontiers que je lui cède la place :

« London Calling » est mon album préféré des Clash. C'est vraiment un classique, qui résiste à 12000 écoutes, quand beaucoup d'albums de la même période ont pris un sérieux coup de vieux. La production, la composition, la cohérence du disque par-delà les nombreuses variations et les styles explorés, de la country au jazz en passant par le punk, la rage qui sous-tend l'ensemble : tout est vraiment magnifique.

Il va sans dire que j'ai découvert les Clash et ce mythique London Calling bien après sa sortie. En 1979 j'avais 12 ans, un peu jeune pour savourer pleinement le son des Clash. C'est surtout entre 1984 et 1989 qui j'ai écouté en boucle leur album. Et aujourd'hui encore je peux l'écouter et l'apprécier autant qu'à la première écoute.

Un recueil qui a vu le jour à l'initiative de Jean-Noël Levavasseur, les auteurs ayant répondu présent sont, par ordre d'apparition : Jean-Hugues Oppel, Thierry Crifo, Pierre Mikaïloff, Max Obione, Olivier Mau, Annelise Roux, Jan Thirion, Marc Villard, José-Louis Bocquet, Mouloud Akkouche, Michel Leydier, Jean-Noël Levavasseur, Thierry Gatinet, Sylvie Rouch, Jean-Bernard Pouy, Frédéric Prilleux, Christian Roux, Caryl Férey, Jean-Luc Manet et Jean-Philippe Blondel.

Chacune des 19 nouvelles porte le nom d'une des chansons de l'album, elles sont présentées dans le même ordre que sur le double CD. Toutes débutent par une illustration en noir et blanc de Serge Clerc (toutes extraites de sa BD, The Clash, le dernier gang dans la ville) ; un bonus visuel certes, mais pas non plus de quoi s'extasier devant les prouesses graphiques du dessinateur.

La couv' du bouquin promet des histoires rock et noires. Rock elles le sont sur le fond, car toutes sont plus ou moins liées aux Clash et à la chanson-titre de la nouvelle ; sur la forme toutes ne dégagent pas l'esprit rock'n roll, loin s'en faut…

Le noir non plus n'est pas systématiquement au rendez-vous, même quand il est de la partie ça ressemble plus à du gris foncé qu'à du noir anthracite. Pire, certaines nouvelles donnent l'impression de poser le décor pour une suite qui ne vient jamais ; frustrant ? Vous avez dit frustrant ?

Je mentirai en disant que je me suis ennuyé à la lecture de ces nouvelles, la preuve en est que je suis envoyé le recueil en deux jours. J'ai passé un sympathique moment de lecture sans jamais avoir été totalement emballé.

Deux nouvelles tirent plutôt bien leur épingle du jeu « Lover's Rock » de Jean-Bernard Pouy, pour la qualité de l'écriture, et « Four Horsemen » de Frédéric Prilleux, pour son humour et son quatuor de supporters de Guingamp.

Mention spéciale à Caryl Fèrey et son titre « Revolution Rock« , plutôt que d'opter pour la fiction, il nous raconte ses souvenirs autour de l'album London Calling et l'impact qu'il a eu sur sa façon de voir la vie.

Jean-Luc Manet avec « Train in Vain » opte aussi pour le souvenir. Un souvenir certes plus douloureux, mais tout aussi décisif quant à son avenir.

Je referme toutefois le bouquin avec un sentiment mitigé, l'hommage manque cruellement d'éclat pour faire honneur à un album pourtant éblouissant.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Quoi ? Encore une commande d'éditeur en mal de lecteurs branchés passée auprès d'écrivains plus couperosés qu'acnéiques pour qu'ils nous content comment c'était mieux avant, du temps du punk ? Je tique ! Je m'insurge ! Encore une compil de textes écrits à la va-comme-je-te-pond par des quinquagénaires nostalgiques de leurs années rebelles, des comptes rendus éthyliques et virils du type « j'y étais, c'est moi sur la photo, là, le petit derrière Strummer !» ? Je pouffe !

Et puis, je lis. Et malgré toutes mes craintes, je m'embarque. Il faut pas la leur faire, aux pointures du polar français réunies ici. En inventant des personnages directement sortis de l'univers des Clash, des Jimmy Jazz, des Rudy, des Ray Gange, ils brodent des récits autour du groupe plutôt que sur leurs propres souvenirs, et évitent l'écueil de l'artificialité de l'exercice pour composer au final un recueil cohérent, souvent drôle. 19 nouvelles avec pour titre une chanson des Clash, 19 courtes histoires, 19 styles : une dentelle s'ébauche (même si certains ont oublié de déchausser leurs gants de boxe).

Parmi ces 19 voix, certaines ne sont pas sans rappeler les petits punks tendres et gauches de John King dans Human Punk, comme l'ado amoureux de Thierry Gatinet dans Koka kola, qui se situe dans cette veine sensible et réaliste. Alors que d'autres se rapprochent plus des barges d'Irvine Welsh sans la face glauque : les supporters de foot guingampais de Frédéric Prilleux dans Four Horsemen sont franchement désopilants, tout comme le tenancier, hilarant malgré lui, du magasin de chaussures discount « Clash Chaussures » dans Lover's rock de Jean-Bernard Pouy. Et dire que j'ai failli passer à côté.
Lien : https://blackrosesforme.word..
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« On devient vieux le jour ou l'on renonce à devenir punk ou poète. »

Mais quel plaisir pour moi de lire cette rééditions de « London Calling », sortie le 19 septembre. « London Calling » comme l'album plus que mythique des Clash. Autant dire que j'en attendais beaucoup, même énormement. Parce que les Clash c'est sacré pour moi. J'étais septique, parce que des français qui rendent hommage à l'album culte d'un groupe punk britannique... Vous voyez ici le même paradoxe que moi ?

Et bien pari réussit ! 19 nouvelles, chacune avec pour titre l'une des chanson de l'album « London Calling ». Je ne sait même plus par ou commencer. Déjà ce sont des nouvelles, si vous attendez un debut et une fin concrète, passer votre chemin. Ce n'ai, finalement, que la brève narration de l'histoire imaginable derrière les paroles. Et c'est parfait. Certains texte sont pleins de subtilité, des paroles sont utilisées en leur version traduite comme simple texte de nouvelle, efficace. Certaines nouvelles sont tirées par les cheveux, au même titre que la chanson elle-même. D'autres pleine de paradoxe.

Les nouvelles sont parfaitement écrites, et leur style correspondent bien à chaque fois à la chanson référence. On est loin des thrillers et polars, on est dans l'écriture noire dans son plus simple appareil, mais qui va tellement bien au mouvement No Future du punk.

Amoureux du punk/rock ? Vous pouvez y aller, faites moi confiance 🤘. Et même si ce n'est pas votre tasse de thé, vous pouvez y aller !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un recueil qui réunissait, sous une même thématique, plusieurs auteurs et plus sieurs style, avec un dénominateur commun : Les Clash. J'ai trouvé ce postulat original et alléchant, et j'étais ravie que #NetGalley accède à ma demande.

Dans les recueils de Nouvelles, il y a du bon, du moins bon, parfois même du mauvais. Il est rare qu'un recueil ravisse à cent pour cent son lecteur, chaque style est diffèrent, chaque approche aussi. Celui-ci ne déroge pas à la règle.

Certains textes sont restés pour moi complètement obscurs, car pour me plaire une histoire doit avoir un sens et une nouvelle doit avoir une chute. Quand ce n'est pas le cas, je suis inexorablement déçue. Et ce fut malheureusement souvent le cas dans ce recueil. 

Une lecture qui, au delà de la couverture, ne m'a hélas pas convaincue...


Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Une vraie entreprise collective avec Jean Bernard Pouy Bravo
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Merci Jean Noël Levavasseur pour ta dédicace ,merci à l'animateur de cette belle entreprise collective qui a réussit à convaincre JB POUY d'écrire une des nouvelles de ce livre , sur Les Clash .
préface de Antoine de Caunes
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